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TPL
25 mars 2013

paramedic

 

M’évader dans la vie des autres, obséder sur des gens que je ne connaissais pas a été une stratégie déterminante pour moi quand ma vie était un peu trop intense à mon goût!  C’est aussi une des raisons pour laquelle j’ai choisi d’être paramédic.  C’est beaucoup plus facile d’entrer dans la maison de quelqu’un que tu ne connais pas, lui poser des questions, trouver comment tu peux l’aider quelques minutes et avoir le sentiment de faire quelque chose de bien.  J’ai tellement essayer de savoir, de comprendre les pensées, les émotions des inconnus autour de moi que j’oubliais les miennes et celles de mes proches.  Je voulais tout savoir, comment et pourquoi ils agissaient de telle ou telle facon.  En plus de ma facilité à entrer en contact avec des inconnus, je ne me gênais pas pour leur donner des conseils sur ce qu’ils devraient ou ne devraient pas faire.  Ca, c’est la raison principale pourquoi je suis devenue instructeur en premiers soins et RCR.  L’autre, c’est que j’ai un immense besoin d’attention qui me semble jamais satisfait!

 

Un noel que je travaillais à St-Basile, on a eu un appel pour une situation semblable à ce que je vivais étant plus jeune avec ma mère.  J’étais hors de moi.  Je n’arrivais pas à me resaisir!  J’ai insistée auprès des policiers pour qu’ils emmenent la mère passer la nuit à l’hopital pour que les deux plus vieilles puissent offrir à leur jeune frère un noel paisible et tranquile, sans avoir à vivre tout ce que j’ai vécu.  J’ai bien failli perdre ma job cette journée la. 

 

J’ai dit à la plus vieille d’arrêter de parler et d’écouter ce que sa mère lui disait car de toute facon, le lendemain elle ne s’en rappellera pas.  Je crois pas qu’elle comprenait à ce moment la.  Je pense encore à eux des fois.  Je m’imagine que la mère est allée en détox et qu’ils vécurent heureux jusqu’à la fin de leur jours.  Pourquoi je n’ai pas perdu ma job pour m’être obstinée avec un agent de la paix?  Parcequ’en chemin, la mère est tombée inconsciente et mon partenaire s’est collé sur le bord du chemin pour m’aider à la combitubée!  C’est un de ses appels qui m’a fait réfléchir longtemps à savoir si j’étais à ma place.  La réponse est non.  J’étais quand même une bonne paramédic.  Quand j’étais pas dans ma semaine ou que je ne vivais pas d’émotions intense ou que je ne travaillais pas 70 heures une semaine et 15 l’autre.  Ce qui arrivait au moins une semaine par mois pour les règles et au moins deux semaines par mois pour les heures de fou et la dernière semaine du mois, si j’étais chanceuse, j’avais des petits appels pas trop émotif.  Mais j’ai de bons souvenirs ou je sais que j’ai fait la différence et juste pour ca, je suis fière d’avoir fait ce métier près de 3 ans.  J’ai été très chanceuse parce que je n’ai jamais eu de ‘code’ (arrêt cardiorespiratoire) chez un enfant.  Tout les codes que j’ai eu étaient des personnes plus vieux que 45 ans.  Mais même le dernier m’a ébranlée.  Non, m’a frustrée!

 

Quand ca fait 3 jours que ton mari est gris, tout en sueurs et écrasé sur le divan avec une pesanteur à la poitrine, appelle le 911, attend pas que ca passe, et ca, même si il dit qu’il ne veut pas l’ambulance, appelle quand même criss de folle de saint ciboire de calvaire!  Ca doit faire 500 fois que je raconte cette histoire et j’ai encore la même émotion.  Colère.  L’homme en question a codé après l’avoir transféré sur la civière de la salle de choc.  Mon partner avait déjà rammené la civière avec le défib dans l’ambulance et le défib de la salle de choc ne fonctionnait pas, alors la Doc a alors donné un coup de poing au sternum, j’ai alors vu l’homme se recroqueviller sur lui-même!  Je n’avais jamais rien vu de tel! Ils l’ont ramené 4 fois.  Mais il est décédé avant d’arrivé sur la table d’opération.  3 jours.  Comment? Je sais pas.  C’est vrai que je suis hypochondriaque mais je ne peux pas croire que quelqu’un endurerait ca pendant 3 jours.  Elle devait avoir de bonnes assurances.  Des histoires comme ca, il y en des centaines, des milliers!  En donnant des cours de secourisme, je travaille aussi sur la prévention mais surtout sur la

reconnaissance des signes et symptômes de quelqu’un qui est en train de mourir!!! Ca me fait du bien chaque fois que j’en parle.  J’ai l’impression que j’ai peut-être contribuée à sauver une vie.  J’ai travaillée quelques semaines dans une centrale mais j’ai trouvé ca vraiment difficile.  C’est assez toff de démystifier ce que les gens essaient de décrire lorsqu’ils sont paniqués.  J’avais peur de passer à côté de quelque chose quand le code de priorité sortait moins urgent. 

 

Un autre appel difficile a été pendant mes stages à montréal.  En fait il n’y a eu que deux appels qui m’ont affectée durant mes stages.  Le premier est sur la rue christophe colomb près de jarry.  Féminin, 25 ans, céphalée (mal de tête).  On essaie de pas arriver sur l’appel avec des préjugés mais, à 25 ans les chances d’un avc sans symptomes prioritaires sont assez faibles.  Elle sortait de la douche quand on est arrivés.  Son chum était paniqué mais on avait plus ou moins le temps de s’en occupé.  Ils revenaient d’un voyage au Mexique alors j’essaie de poser mes questions mais tout ce qu’elle me répond en me tenant la main très fort est : j’ai mal à la tête.  Ce fut ses derniers mots.  Elle est tombée très rapidement inconsciente et 10 minutes plus tard elle était au royal victoria la tête dans le scanner.  J’étais à l’arrière de la vitre avec 2 docs, l’urgentologue et le neurochirurgien qui avaient été appellé maladroitement par moi de mon ambulance quelques minutes avant.  Plusieurs infirmiers/ères et mes maitres de stages à côté de moi.  Quand l’image est apparue, les docs ont dit presqu’en même temps : ohhhhhh… quand les docs sont impressionés, d’habitude c’est pas des bonnes nouvelles.  Et en effet, elle avait 4 anévrismes dont un qui avait rupturé.  J’attendais pour voir si ils allaient demander une salle d’opération mais non, le neurochirurgien est parti et l’urgentologue m’a demandé ou était le conjoint.  Je n’ai pas compris tout de suite.  Mais j’ai entendu le doc parler au chum encore paniqué mais pleins d’espoir.  Je me suis mise à pleurer et je suis sortie dehors pour pouvoir contrôler.  Heureusement, un autre appel nous attendait alors, je pouvais focusser sur autre chose.  Mais j’y pense des fois.  J’avais 26 ans à ce moment la.  L’autre appel que j’ai trouvé particulièrement difficile a été dans le cartier st-henri.  Je ne me considèrait pas comme naive pourtant mais dans ma tête, au québec, en 2005, les ‘crack house’ ca n’existait pas!  Mais ca existe.  Juste de voir les gens couchés par terre en plein jour m’a affecté mais c’est quand j’ai appercu un ptit bonhomme d’à peu près 4 à 6 ans (difficile d’estimer l’âge d’un enfant malnourri qui vit dans un crack house) s’approcher des policiers en avant de nous, j’étais sous le choc.  Il était blond, son visage était gris et il avait des rides ou pas une belle peau, je n’arrivais  pas à distinguer comme il faut. 

 

Il m’a souri et malgré ses dents noires et sales, il était beau.  C’était un enfant comme le mien.  Le policier lui a demandé s’il allait à l’école aujourd’hui et il a répondu non.  Tout simplement. La femme pour qui on nous avait appellés a refuser le transport et je me demandais quand on allait appeler la DPJ mais les policiers ont juste souri à mes maitres de stages et sont partis.  Je n’ai pas pleurée pour lui.  Parce qu’il était heureux malgré tout et probablement qu’il ne connait que ca de toute facon.   Des histoires d’ambulances, j’en ai des centaines. J’aurais fait plus ou moins 3000 appels.  C’est pas beaucoup si on considère les vieux de la vieille qui ont 25 ans de services mais ca été ma contribution et j’en suis pas moins fière.  Même si j’avais fait 1 appel mais que cet appel aurait changé

quelque chose dans la vie de cette personne, j’aurais quand même été fière.  Je comprends et respecte les gens qui sont premiers répondants bénévoles.  C’est un travail gratifiant même si les gens ne le savent pas toujours, nous on sait si on a aidé ou pas. 

 

Je me rappelle de plusieurs cas d’infarctus.  Dans mes débuts, on avait pas l’ECG.  On avait seulement que trois poupounes (électrodes).  Ca nous disait pas grand-chose, l’infarctus était confirmé à l’urgence.  Vers la fin, j’ai du apprendre à faire l’ECG.  C’était vraiment cool.  On le faisait sur place, télémétrisait le tout à l’urgence et le doc confirmait qu’on s’en allait directement en angio!  Ca m’est arrivé deux fois de transféré un patient directement à l’institut de cardiologie de MTL la nuit! C’est rapide.  On appelle, on arrive, une heure après, le patient a eu son angioplastie et voila, on repart avec un patient soulagé!  On est vraiment privilégié les paramédics parce que les docs aiment ce qu’ils font et aiment aussi l’enseigner! J’ai appris beaucoup des docs de cardio, en neuro aussi. 

 

Un soir que j’étais en probation, on a été appellé pour un 29-delta quelque chose.  Quand on est arrivé, les pompiers étaient déjà la.  C’était une petite route de campagne dans le coin de Sainte-Sophie, l’auto avait sectioné le poteau d’hydro qui tenait par les fils éléctriques et qui pendaient au dessus de l’auto!! Donc, la scène n’était pas sécuritaire.  Il y avait du feu dans les arbres.  Le poteau et l’auto étaient à peu près à 5 mètres de la maison.  Mon partenaire, qui avait passé la soirée à conduire, m’a dit : la, je suis désolé mais c’est moi qui y va!  Quand on est en probation, on ne peut pas conduire alors, c’est nous qui traitent les patients à chaque appel.  Il est parti vers la maison, pour se rapprocher du véhicule, du patient sans que j’ai pu dire quoi que ce soit.  Le chef des pompiers est donc venu me voir et m’a dit : qui est en charge? J’avais honnêtement oublié cette partie qu’on apprend à l’école ou ils nous disent que c’est nous qui est en charge des pompiers, premiers répondants et même la police.  Il faut les dirigers, c’est notre intervention!  Aille!   J’ai dit : euhhh.. c’est moi?! j’aurais pas pu avoir l’air moins sure de moi!  Le chef était vraiment gentil!  On s’est cruisé en masse! On a attendu deux heures l’arrivée d’hydro Qc alors on ne pouvait rien faire tant que la scène n’était

pas sécure!  Les pompiers avaient installés des lumières sur trépieds.  Alors, quand j’ai demandé à la centrale de parler à mon partenaire sur une autre fréquence, un des trépieds allait tombé sur un des pompier alors j’ai criée : attention!!! Mais j’ai oubliée de relâcher le bouton de mon walkie!  Tout le monde m’a niaisé après ca.  Ils passaient à côté de moi et criait attention.. comme ils l’avaient eu fort dans les oreilles, je leurs en voulait pas!  Finalement, ils ont réussi à descendre le véhicule et les pompiers s’en sont donné à cœur joie à enlever le toit.  Après que mon partenaire ait fini de s’amuser, euh, fini de sortir le patient, il a repris sa place au volant et moi en arrière avec le patient.  C’était un jeune de 17 ans avec un méga traumatisme crânien.  Il répétait sans cesse : on est ou la? je lui disait qu’on était dans l’ambulance et me demandait ensuite : qu’est-ce qu’il s’est passé? Je lui disais qu’il avait eu un accident de voiture et ca recommencait deux secondes après!  On est allé directement à l’hopital sacré-cœur!  C’était une longue ride mais sur la rive-nord, ils ne sont pas équipés pour dealer avec des méga trauma comme celui-la. Vers la fin, il savait son nom et sa date de fête alors, j’ai eu espoir pour lui.  Mais comme on est pas retourné à sacré-cœur, je n’ai jamais su si il s’en était sorti ok. 

 

Un autre trauma qui m’a donné un pas pire rush d’adrénaline, c’était le jour mais je ne me rappelle plus ou exactement.  Quand on est arrivée dans la rue, l’auto était sur le côté et nous on voyait le dessous!  Un homme au sol, sur le dos gisait plein de sang!  Un autre plus loin : j’prend lui! j’ai dit à ma partenaire!  Elle a tout de suite appellée un autre camion pour la deuxième victime! Un homme dans la vingtaine je dirais, plusieurs fractures au visage, en trismus (mâchoir serrée, souvent associé aux tramatismes crâniens) il ‘vibrait’ alors il ne respirait pas efficacement, je devais l’intuber mais c’était même impossible d’entrer la guédelle!  Il a eu un spasme et du sang m’a atteint au visage, dans l’œil! Non, je n’avais pas mis mes lunettes! Arrrgggg.  Pack and go!  On l’a immobilisé, j’ai essayée tant bien que mal de ‘manager’ ses voies respiratoires en le succionnant, électrodes indiquait un sinusal normal alors, je l’ai ‘baggée’ et succionnée tout le long!  Pas grand-chose d’autres à faire.  Transport aussi à sacré-cœur!  Quand j’ai vu le doc pour la goutte de sang dans mon œil, elle m’a dit que les chances étaient vraiment minimes, moins d’une chance sur un million et qu’elle ne conseillait pas la trithérapie!  Yeah.  Une chance!  Mais j’ai quand même fait des prises de sang aux trois mois pendant un an pour être sure.  Mel n’était pas d’accord, elle dit qu’elle l’aurait fait quand même.

 

Un de mes collègues a du improviser une fois parce qu’il avait accouché deux jumeaux de 19 semaines.  Il m’a dit qu’ils étaient tellement petits, qu’ils entraient au complet dans sa main.  L’un d’eux était décédé mais l’autre respirait en agonale alors, il n’avait d’autres choix que de le ‘codé’.  Nos protocoles disent qu’en bas de 21 semaines, ils ne sont pas viable donc, pas de manœuvres! Ah, ok.  Je sais pas qui a pensé les protocoles la mais, on l’a emmerdé cette journée la!  Mon ami a pris la poire à succion dans la trousse d’accouchement et a ventilé le bébé.  Même à un doigt il disait qu’il dépassait le sternum!  Ca été horrible pour lui et je suis vraiment très heureuse de ne pas avoir été à sa place! Je l’ai entrevue au C.H. et juste de l’entendre m’a affectée!  Pauvres parents!   Un autre de mes amis a aussi été arrêté quelques semaines parce qu’il avait ‘codé’ un enfant de deux ans qui est décédé.  Ce n’est pas ca qui nous traumatise le plus.  Oui, c’est horrible de penser qu’un enfant est

décédé.  Mais c’est le cri de la mère dans la salle de choc quand elle voit son enfant qui est le plus traumatisant!  C’était la grand-mère qui conduisait la voiture alors la mère est arrivé plus tard alors que le décès était confirmé!  Je ne peux même pas m’imaginer la force que ca doit prendre pour pardonner la grand-mère et passer par-dessus tout ca!  le cri de cette maman me reste ancré à l’intérieur comme un cauchemar qui ne veut pas finir!  Étrangement, je ne me suis jamais imaginée mes enfants à la place des victimes.  Comme si ca ne pouvait jamais leur arriver!  Tant mieux! 

 

Un des cas les plus difficile que j’ai eu a été un jeune qu’on est allé chercher à mascouche sur le chemin ste-marie.  Il avait fugué ou menacé de fuguer, je ne me rappelle plus trop.  13 ans.  Son détachement m’a traumatisé.  Aucune émotion.  J’ai regrettée l’avoir fait parler celui la!  Il ne me parlait pas au début.  J’ai essayé de le mettre à l’aise.  Et à un moment donné il s’est mis à me raconté ses abus par son père.  J’avais envie de lui crier stttoooppp!!!! Assez!!!! J’en peux plus!! J’ai pleurée beaucoup et j’essayais que ca ne

paraisse pas mais, j’en était boulversée!  C’est trop horrible pour raconté mais vous pouvez surement vous imaginé le pire!  Comme j’ai dit, ce n’est pas l’histoire qui m’affectait autant, c’était son détachement face à l’histoire.  Cet enfant a zéro chance de s’en sortir je peux le garantir!  J’ai tenté de lui prendre la main et c’est la seule réaction que j’ai eu de lui, il a bougé un peu les yeux vers le bas.  Pas grand-chose, mais juste assez pour que je le remarque.  Je lui ai demandé si c’était ok, que je devais prendre sa pression et il a soulevé les épaules.  J’ai continuée de lui tenir la main, même après avoir pris sa pression, j’essayais de lui montré qu’on était pas tous des monstres mais ca lui prendra surement des années sinon jamais pour voir le monde sous un autre angle!

 

Les appels pour tentatives de suicide ou suicides complétés , il en pleuvait quand je travaillais à St-Jérôme!  J’en avais au moins deux à trois par quarts de travail! Une fois, on a trouvé un pendu, les policiers l’avaient décroché et faisaient les manœuvres alors, j’ai continué mais dans ma tête, je trouvais ca tellement irrespectueux, tellement incompréhensible!  On ne respectait pas son choix. Je comprends que certaines maladies mentales blablabla.. et que certaines personnes sont très heureux quand ils sont réanimés et qu’ils ont une deuxième chance mais imagine qu’il n’était juste plus capable de vivre sa souffrance et qu’il était bien et finalement en paix et que la bang, on le réanime!

 

Des madames saoules qui sont bourrées de meds aussi j’en ai eu plein mon ambulance mais les personnes âgées étaient mes meilleurs patients.  Souvent, ils appellent juste pour jaser, parce qu’ils sont seuls, pour raconter leur vie et la pluspart du temps, les histoires sont plus qu’interessantes! Oui, il aiment nous dire à quel point les choses ont changées mais surtout, ils aiment parler de leurs relations!  Les femmes aimaient raconter comment elles étaient coquines et ‘délinquantes’ et les hommes aimaient bien me raconter leur réussites professionnelles.  Une belle madame me vient en tête en particulier, elle devait avoir au moins 70 – 75 ans et des yeux d’un bleu tellement intense que je n’avais aucun doute sur ses histoires avec des hommes riches et important.  Elle me racontait qu’elle avait eu plusieurs partenaires et qu’elle ne s’était jamais mariée et que dans ce temps la, c’était très mal vu mais comment elle ne regrettait aucune seconde de son existence!

 

Je travaillais souvent aussi à Lachute et un soir, on a été appellés pour un problème diabétique.  Quand on est arrivé à l’adresse, c’était vraiment magnifique!  C’était un immense terrain montagneux, il y avait beaucoup de neige et une dizaine de cerfs.  Mon partenaire et moi étions impressionnés tellement c’était beau! La madame nous attendais dans la porte, on lui a dit comment c’était merveilleux mais elle a répondu : ouais ben c’est chiant parce qu’ils ramènent des ‘tics’ dans la maison à cause des chats! Okkkkk. Son mari était couché sur le lit inconscient alors, je pouvais comprendre son désinteressement! Le monsieur en question était très grand et pesait au moins 350 livres!! On a eu un peu de difficulté à le lever!   On a été très efficace par exemple! Le glucagon a été donné en moins d’une minute au chevet du patient (yeaaahhh!!)  on l’a chipée sur la civière, et rendu à l’urgence, j’ai ouvert les portes de l’ambulance et il était assis sur la civière et parlait avec mon partenaire!  C’était mon premier cas de glucagon et j’en étais fière!

 

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