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TPL

25 mars 2013

Début d'un jour nouveau.

 

S’accepter tel qu’on est, accepter la réalité et ce, malgré les erreurs, les regrets; on doit tous le faire un jour ou l'autre. Il y en a qui l’ont fait sans jamais se poser la question, comme si c’était inné chez eux.  Du plus loin de mes souvenirs, j’ai toujours eu de la difficulté à prendre soins de moi, je vivais en mode automatique, sans réfléchir.  Alors, un jour, j’ai décidé de faire en plein ca, m’occuper de moi, m’aimer, m’accepter.  Ca a l’air facile dit vite de même, mais pour moi, c’était pas évident! J’avais beaucoup de regrets et ils m’ont hantés trop longtemps, j’ai été pris dans des cercles vicieux de mécanismes de défenses à n’en plus finir.  J’ai mentie, j’ai trichée, je me suis cachée la tête dans le sable et j’ai blessée des gens que j’aime!  C’est difficile de pardonner quelqu’un d’autre qui nous blesse, mais encore plus de se pardonner sois-même.  Je ne crois pas être totalement sortie du bois mais j’avance et je sais que je ne suis pas la première à le dire mais des fois, on doit voir le fond avant de pouvoir remonter à la surface.  Ma mère me disait souvent : pour savoir où l’on va, faut savoir d’où on vient.  Je suis pas tout à fait d’accord avec ca et j’ai essayé de réprimer, represser ce passé qui est finalement venu me rattrapper.  Alors, pour cause d’une saine santé mentale, j’ai fait le bilan de ce passé et même si je savais tout ca à l’intérieur de moi, de l’écrire a été libérateur!  Je crois maintenant être capable de dire que j’accepte le passé et je travaille sur mon présent en essayant de regarder mon passé sous un autre angle, de transformer les regrets que j’avais en expérience qui m’ont fait grandir, évoluée et donc, de les voir positivement.

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25 mars 2013

TPL

 

 

TPL

 

 

Les psy disent qu’il y aurait plus ou moins 3% de la population qui serait borderline.  Alors, ca veut dire quoi avoir un TPL? Est-ce que ca veut dire quelqu’un qui pousse les limites toujours plus loin? C’est ce que je pensais.  Mais, c’est pas ca dutout!

 

On peut définir le trouble de la personnalité limite comme étant un syndrome complexe caractérisé par une impulsivité marquée, une instabilité affective et des relations interpersonnelles qui peuvent mener à certains comportements autodestructeurs comme les automutilations et les tentatives suicidaires. (carrefour tpl)

 

Il y a 9 critères spécifiques et si on a 5 de ses critères, on a de fortes chances d’avoir le trouble.  Mais seul le psychiatre peut faire le diagnostique.

 

 

  1. instabilité affective associée à une réactivité émotive importante;
  2. colère intense (rage), inappropriée et difficile à contrôler;
  3. une sensation de vide chronique;
  4. des comportements suicidaires répétitifs (gestes ou menaces) ou de l’automutilation;
  5. une impulsivité qui mène à des actions ou des états extrêmes et dommageables (dépenses, sexe, alimentation, conduite automobile, etc )
  6. des relations interpersonnelles extrêmes fluctuant entre l’idéalisation et la dévalorisation;
  7. des efforts considérables afin d’éviter les rejets réels ou imaginaires;
  8. une pertubation de l’identité et une instabilité au niveau de l’image de soi;
  9. une dissociation et une méfiance importante en présence de stress.

 

Les gens qui en souffrent constituent un important pourcentage des suicides completés et ils utilisent à répétition les services d’urgences, en crises ou lors de tentatives de suicides. 

25 mars 2013

Les crises

 

 

Quand j’avais 22 ans, Rony était encore à l’école et on baisait pas de condoms pour essayer de tomber enceinte.  Je n’ai aucune idée pourquoi on voulait un bébé.  Je n’avais même pas fini l’école et lui non plus.  Entouka, Linda a dit à ses parents qu’on essayait.  La crise!!! Sa mère lui a fait un de ses speachs!! J’étais fâchée avec Linda mais c’est plus ce qui arrivé après qui me reste en tête.  Pendant des semaines après ca, j’arrivais pas à bien dormir.  J’obsédais dans ma tête la nuit en pensant à tous mes échecs.  Je me faisais une liste de tous ce que j’avais échouée, du cours de math en secondaire 1 au camp de cadet au hommes… tout!!! Pas longtemps après ca, chez ma mère et Horst, j’ai pris un bébé poupée que ma mère avait depuis très longtemps et je le bercais comme si c’était le mien.  J’ai passé la soirée à faire comme si j’avais un bébé!! Je le regardais et je pleurais en disant que j’avais hâte que ca nous arrive!  Personne n’a rien dit.  Ils voyaient pas que j’étais pas bien? Et mon chum, pourquoi il m’a rien dit? Il trouvait ca normal? J’étais pas toute la. 

 

La premiere crise ou j’ai eu des idées suicidaires était en aout 2011 mais n’a pas été très longue et je ne me rappelle pas des details.  Juste que Bruce est venu même si il était avec sa femme, qu’il ma donner un verre deau pour que je prenne le médicament et que jai dormi pendant 12 heures.  La deuxieme crise a été en octobre.  Le 22 ou 23, proche de la fete a linda.  Encore une histoire avec bruce.  Mais la, je conduisais et je me voyais crasher dans un 18 roues.  Jai appeler linda et je suis allee la voir.  Je savais quelle avait déjà vecu des crises du genre alors, jesperait quelle me parle, quelle me change les idees.  Elle ma prise dans ses bras pour la premiere fois en 16 ans que je la connaissais.  Elle ma dit que ca allait passer.  Elle mecoutait dire mes niaiseries.  Elle savait que je nirais pas au bout de mes idees mais elle sest quand meme assuree de faire les choses comme il faut .  elle est t.s. alors elle avait pas le choix de valider mon plan, de me faire promettre de ne pas agir sans lui parler… etc.  Ca ma aider.  Je me sentais vraiment un peu mieux apres.  Juste le fait que quelquun me valide dans mes emotions et ne me juge pas.  La troisieme a été en decembre, je conduisais et rony ma texter pour me demander si je prenais les enfants le 24 pcqu’il allait chez les parents de sa blonde et sa mère voulait savoir si elle leur achetais des cadeaux ou non.  J’ai senti la colère, la haine monter dans le fond de ma

gorge!  Je ne pouvais pas dealer avec ca, c’était trop. J’ai appeler Claude, un ami avec qui je travaillais des fois et qui était aussi superviseur chez urgences santé.  Je lui ai dit que ca allait pas mais que javais besoin quil me fasse rire.  Je lui ai dit que j’irais consulter à louis h parce que la, ca allait plus.  Avant de raccrocher, il ma fait promettre de l’appeller après.  Mais en route pour aller la bas, Simon m’a appeler.  Je lui ai demander si il voulait aller patiner.  Je voulais m’évader, ne plus penser.  Je suis aller le chercher mais comme mon frère n’aime pas patiner, on est aller acheter les cadeaux de noel de mes enfants.  Claude avait apparemment essayer de me rappeller malgré le fait que sur mon cell, je n’ai jamais vu d’appel entrant.  Il était inquiet et avait appeler à louis h pour s’assurer que j’étais la.  Comme je n’étais pas la, il a trouver mon adresse, plutôt celle de mon ex étant donner que j’habitais chez Mélina.  Alors, mon ex m’a appeler pour me demander ce qui ce passait et de rappeller Claude.  Je me sentais mal à l’aise qu’il se soit donner autant de mal.  Et oui, j’aurais du l’appeller pour lui dire que je n’irais pas consulter finalement.  Mais ma ptite tête était trop préoccupée à s’évader, à éviter.  La quatrième crise est arrivée en Février, après la fête de mon gars, juste avant la fête de ma fille.  Je m’en allais travailler et j’avais des idees morbides.  Je voulais me changer les idées alors je suis allée voir mes enfants avant d’aller travailler.  Mais la, mon garcon était vraiment heureux parce que la blonde de mon ex lui avait donner un bâton de hockey qui vaut cher.  Je l’ai pris dans mes bras, je lui ai montrer à quel point j’étais heureuse pour lui et je suis partie en courant pour qu’il ne me voit pas pleurer.  Je n’arrivais pas à contrôler mes larmes ni ma respiration.  Je ne comprenais pas vraiment ce qui se passait mais je savais qu’il fallait que ca arrête.  J’ai appeler Claude.  Je lui ai demander de venir me chercher.  Je voulais qu’il me prenne dans ses bras comme Linda l’avait fait en Octobre.  Mais Mélina m’a appeler avant qu’il arrive, je lui expliquait que je n’arrivais pas à arrêter mes pensées de me crasher devant un 18 roues mais qu’avec ma chance, je tuerais quelqu’un d’autre et que moi je resterais surement paralysée! Claude avait entendu et n’a eu d’autre choix que de caller un 25 charlie quelquechose.  En 10-30 en plus.  Quelle honte!! Je voulais qu’ils partent.  Je voulais rentrer me coucher mais il était trop tard.  Mon ex et sa sœur on vu l’ambulance et mon auto, j’étais arrêtée à deux minutes de chez mon ex, assez loin pour qu’il ne me voit pas mais, c’était sur son chemin pour le travail alors je l’ai entrevue par la fenêtre, j’étais déjà sur la civière, Claude lui parlait et je sais pas pourquoi, mais j’ai eu une rage qui a monté quand je l’ai vu et j’ai pris ma bouteille d’eau et je lui ai lancé!  Je n’ai jamais rien lancé de ma vie, ca été comme un réflexe, comme si c’était de sa faute!  Sa sœur est entrée dans l’ambulance et elle était à l’envers!  Elle m’a pris dans ses bras et elle pleurait mais je me sentais responsable, pas comme si elle voulait prendre soin de moi alors mon sentiment de culpabilité a augmenté et je lui ai dit que j’allais être correcte, qu’elle pouvait aller travailler, de pas s’en faire.  Elle m’a dit qu’elle resterait avec moi, je ne voulais pas, je lui ai dit que c’était vraiment ok.  Elle m’a dit mais alors arrête de pleurer, faut que tu arrêtes de pleurer!  Je sais qu’elle ne comprenait pas mais je ne pouvais pas jouer à la grande sœur la, j’avais pu d’énergie pour les autres.  Je l’ai tellement aimé sa sœur! Elle avait Rendu a louis h, la psychiatre était celle qui mavait diagnostiquee tpl.  Mais yavait un t.s. qui était la aussi, et il était arrogant.  Il ma  ans quand j’ai commencée à sortir avec son frère, on a été assez proche à certain moment, comme des sœurs!  Je lui ai tellement acheté de cadeaux, passer de temps avec elle, on l’a emmenée voir des spectacles etc.. tout ca est bien normal, sauf qu’on avait pas de sous, alors tout ca était au détriment de notre vie de couple, de nos besoins personnels! Mais ca nous faisais plaisir de le faire.  Ca été dure de la perdre quand on s’est séparé, j’ai perdu pas mal tout le monde de son côté alors, je comprenais.  Elle a choisi de respecté son frère et c’est ben correct.  Mais j’aurais aimé que ca se passe autrement.  Le paramédic a été gentil mais au lieu de m’écouter, je le faisais parler!  C’est facile de faire parler le gens, comme si je voulais être la paramédic la et pas la patiente!  Rendue à Louis H, j’ai rencontrée l’infirmière, et après, le doc avec un travailleur social.  Il était beau, Jean-Philippe, mais il était vraiment bête.  Il m’a demander pourquoi j’étais la.  Qu’est ce que je m’attendais qu’ils puissent faire pour moi.  J’avais envie de me lever et de partir.  Mais je savais très bien que ca marche pas vraiment comme ca.  Je  me suis alors forcée et j’ai dit que j’étais ici parce que je ne contrôlais plus mes pensées, que j’avais envie de mourir mais je ne voulais pas mourir! J’ai passer la nuit la.  J’ai pas vraiment dormi.  Je n’ai pas accepter les meds non plus. 

 

J’ai beaucoup écris, j’ai essayer de me donner des objectifs plus concrets.  Des endroits ou je pouvais focusser mon énergie et qui me rapporterais en bout de ligne.  J’ai écris le nom de tous ceux que je croyais qui m,aimait.  Il y en avait plus que je m’imaginais.  J’étais prête à retourner chez moi après 2 heures.  Mais, ca ne marche pas vraiment comme ca.  On doit être vu par le psychiatre pour qu’il nous tag ‘ok’.  Il y a une loi (P-38) en santé mentale qui dit que toute personne en danger pour elle-meme ou pour autrui doit être pris en charge par les services de police ou d’urgence.   J’étais ce que j’avais toujours détester quand j’étais sur la route. 

 

Quand j’étais paramédic, j’en ai eu 200, 300 appels du genre.  Et j’avais beaucoup de difficulté à être empatique.  En fait, je trouvais que c’était une perte de temps précieux des services préhospitaliers d’urgence.  J’ai même dit à une femme qui m’insultais : madame, la prochaine fois, passer à l’acte, comme ca on va avoir une raison de faire notre job.  Elle aurait pu porter plainte et j’aurais été congediée sur le champ.  Ca été la seule fois ou je l’ai dit mais chaque fois, je le pensais.  Je suis sortie de Louis H. le lendemain.  J’étais plus ou moins correcte mais je voulais être la pour fêter Léa.   La dernière crise a été au début du mois de Juin, encore après une rupture d’avec Bruce.  Je me rappelle d’être partie de chez Mélina avec l’idée d’aller chercher ma mère, au cimetière, et de partir faire un road trip mais de ne pas en revenir.  J’ai appeler Bruce.  Il me parlait mais s’en foutais pas mal.  Le responsable au cimetière m’a dit qu’il fallait prouver que c’était moi qui s’était occupée des arrangements et que ca prenait 24h pour qu’ils puissent liberer les cendres.  J’avais pas 24h.  Je voulais en finir la, maintenant.  J’ai ensuite conduis pendant plusieurs heures, je ne savais pas ou aller.  Rendue sur la 640, j’ai décidée d’aller chez Patrice.  Patrice est un collègue de travail de mon ex que j’appreciais beaucoup.  Probablement parcequil me trouvait belle et me donnait de l’attention, au début entouka.  Il était décédé quelques semaines auparavant mais mon ex ne voulait pas que j’aille aux funérailles.  Il avait fait partie de ma vie 7 ans, mon ex a commencer à travailler à cet endroit alors que j’étais enceinte de Josh.  Chaque année, on se voyait 2 fois officiellement, une fois au souper de noel et une fois lete au party de sylvain et quelques fois, quand j’allais au bureau.  Mon ex était très proche de Patrice alors ca été très dure pour lui.  Mais il voulait vivre ca avec sa nouvelle blonde.  Qui était dans sa vie depuis moins d’un an alors, c’a avait été assez dure à accepter.  La femme de Patrice était la, on sest parler à peu près 10 minutes.  Elle m’a raconter comment des jours ca allait ok et d’autres jours c’est encore horrible.  Comment cest difficile avec les jumeaux pour les pratiques de hockey et l’école et tout ce qui a à faire dans cette maison qui lui rappelle à tous les jours qu’il n’est plus la.  J’ai pleurer un peu avec elle.  Je n’étais pas très près d’elle.  J’ai toujours eu de la difficulté avec les blondes des gars qui me donnait de l’attention et j’étais très jalouse d’elle parce que je savais qu’il était très amoureux de sa Sophie.

 

Après, je ne savais plus ou aller, j’ai conduis 3 heures jusqu’en Ontario, j’ai manger dans un bistro et je suis revenue.  J’ai eu une très bonne chance de me crasher sans dégats pour les autres.  Personne ne me suivait, et je voyais un 18 roues qui s’en venait.  Il y avait une petite pente alors j’ai vu qu’il n’y avait personne qui le suivait non plus.  Tout ce que j’avais à faire c’était de donner un petit coup de volant à gauche et c’était terminer.  Les chances de survie d’un face à face avec un 18 roues qui roule 100 kmh contre un mazda 3 qui roule 120km/h sont légèrement nulle pour les occupants du mazda 3 et excellente pour ceux du 18 roues.  Et j’aurais donner à mes collègues paramédic toute une scène à gérer.  Je ne suis pas fière d’avoir eu ses pensées la mais j’avais l’impression que je ne contrôlais plus rien dans ma tête.  Quand je pensais à mes enfants, c’était pire!   Je me disais que quand ma mère est morte, je me suis tellement sentie libérer et heureuse que ca pourrait ne faire que le même effet pour mes enfants.  Je comprenais maintenant ma mère.   Comment les responsabilités financières peuvent nous affecter quand on est insécure, comment éduquer mes enfants dans des valeurs que je ne partage plus d’avec leur père était trop difficile, comment j’avais plein de gens autour de moi mais personne pour me prendre dans ses bras régulièrement, personne pour m’aimer et m’épaulée comme j’en avais tant besoin.  Je ne voyais pas comment moi j’allais pouvoir leur donner ce qu’ils avaient besoin pour être heureux.  J’avais aussi surtout peur que si je continuais dans cette direction, j’allais leur causer plus de tort que de bien. 

 

Il n’y a pas si longtemps, j’étais dans le stationnement de Louis H. et j’ai trouvé mon vieux cahier de notes.  Il y a plusieurs lettres d’adieu datées du 15 Mai 2012.  J’en suis pas fière mais je crois que je ressemble beaucoup plus à ma mère que je ne me l’admet et ca, c’est dure à prendre!! J’me sens vraiment conne quand je relis ca!

 

15 Mai 2012

 

Mes bébés, mes amours, mes ptits champions! Les prochaines semaines vont êtres les pires semaines de votre vie, pire que quand on est déménager la 1e fois, la 2e et la 3e!  Je sais que ca va vous prendre des années de thérapie pour passer à travers mais avec votre entourage, je sais que vous aller devenir des ados et par la suite des adultes fantastiques, accomplis, avec de bonnes valeurs et surtout, heureux!

Y va y avoir un moment dans votre vie, peu importe quand, ou vous aller faire un bilan de vos bons et moins bons coup.  Papa va être la pour s’assurer que vous en faites pas trop de mauvais mais ca reste vous qui aller décider qui vous aller devenir!  J’espere que vous ferez les bons choix, aux bons moments.  Mais faites-en des erreurs, c’est aussi comme ca qu’on apprends.  Depuis que vous êtes nés, ma mission est de vous rendre heureux et depuis que j’essaie de me rendre heureuse, je n’ai jamais été aussi malheureuse!  Des fois, être heureux est juste la, devans nous, et on le vois pas.  J’étais heureuse quand étais les 4 ensemble.  J’avais des choses à régler mais je sais maintenant que de me séparer d’avec papa a été une erreure majeure qui m’appartient à moi seule.  Je suis tellement désolée d’avoir saboter ce bonheur pour vous aussi!  J’étais aveugle, vous comprendrez plus tard.  Vous êtes la plus belle chose que j’ai jamais faite dans ma vie! La seule vraie bonne chose!  C’est vous deux, mes ptits amours!  Vous êtes tellement beaux avec vos petits yeux pétillants et pleins de vie!  Y va falloire apprendre à me pardonner.  Ceci n’a rien avoir avec vous.  Si c’était juste l’amour pour vous qui pourrait me garder en vie, je serais en vie longtemps!! Je ne mourrais jamais!! Mais la vie c’est pas ca.  c’est beaucoup plus difficile qu’on peut se l’imaginer à votre âge.  Essayer pas trop de comprendre pourquoi.  Y’a pas de raison valable pour faire ce que je vais faire.  Essayer juste de pardonner et aimer.  C’est tout.  Faites la fête, riez, voyager!!  Faites le pour vous, pour moi. 

 

Léa, les filles Chavarria sont les plus fortes! Alors c’est dans ton sang de l’être!  Kawin et Jess vont être la pour te montrer tout c’que j’aurais aimé (maquillage, Dieu, les ptits gars, conduires, les voyages, les études, te marier… ) Y’a tellement pleins de gens autour de toi.  Oubli jamais ca.  Mélina et Martine t’adore, Maya et Mathys et le nouveau bébé.  Carole et Robert seront toujours tes grands-parents!  Papi et mamie! Et tellement d’autres.  Je t’aime ma petite princesse d’amour!  Sois heureuse!  Si tu réussis ca, c’est déjà beaucoup ok! Je te regarde d’en haut, ou d’en bas, j’sais pas encore, on verra! Attend d’être vraiment prête pour avoir des bébés! Vis tout ce que tu as à vivre avant!  Bisous bedon! Je t’adore, mamanxxxxxxxxxxx

 

Mon champion! Peut-être que tu deviendras la vedette de hockey que tu souhaites tant!  Tu es tellement fort, c’est fou ce que tu es capable de faire, t’en a encore pas vraiment idée mais j’espère que tu seras à la hauteur de tes propres attentes!  Je t’aime tellement mon ptit bébé! Mon ptit loup d’amour!  Coco lapin! T’en a eu des noms!  Je t’ai forcé à traverser pleins d’épreuves difficiles depuis que tu es tout petit!  Si tu savais comment j’ai essayer de pas faire tout ca! mais des fois la vie nous emmène ou l’on veut pas.  Ton papa c’est le meilleur.  Et tu vas tellement être plus fort, plus beau et surtout plus intelligent que lui! hehe (c’est vrai papasss!)  Les hommes Chavarria ont un peu de misère avec leurs émotions, c’est ok.  Papa va t’aider j’en suis sure.  Sinon, Mélina va être la pour toi mon loup!  Je sais que ca va être long avant que tu te défâche d’avec moi.  essaie que ca te consomme pas trop ok.  Concentre tes énergies sur des choses positives comme ton hockey et l’école.  Je sais que ca ne sera pas facile mais dis toi que plus vite tu vas me pardonner, plus vite tu seras heureux.  Et c’est ce que je veux pour toi aussi mon grand!  Je sais que tu seras un grand homme, pas de doute la-dessus.  T’es très bien entouré alors hésite pas à demander de l’aide quand tu en auras besoin (même si tu crois être capable de tout faire tout seul, on a toujours besoin d’aide mon amour).  Je t’aime plus que l’univers!! Mamanxxxxxxxxxxx

 

 

Mon cosson,

Je sais pas quoi te dire, on s’est pas mal tout dit dans la dernière année, surtout les derniers mois alors. ..

 

Svp, je t’en supplie, ne fait pas d’enfants avec ta blonde ou n’importe qui d’autres.  Nos cocos ont besoin de toi à 100% maintenant.  Je sais que je t’ai dit des choses méchantes

 

ou que tu pourrais penser que c’est toi qui me rend comme ca mais tu sais très bien que tout ca c’est dans ma tête.  Svp assure toi de faire bon usage de l’argent des assurances.  Si ca veut dire pas travailler trop pendant un certain temps pour que les enfants s’ajuste, ben fais le svp.  Tes parents sont importants mais c’est de toi qu’ils ont besoin ok.

 

J’t’ai joujours aimé.  Je sais que tu dis non mais les choses que j’aime pas de toi, tu les as changer quand on s’est laisser!  Alors de toute facon je pouvais pas vraiment savoir ce que je voulais ou ce que j’aimais alors ca compte pas ce que je disais quand on était ensemble, j’étais pas toute la.  prends bien soins de nos bébés svp.  Fais les passer avant elle, il le sentent ca! je t’aime mon amour.   

 

Mélina,

 

T’aurais fait plu pour moi et ca aurait voulu dire que t’aurait fait les choses à ma place! En voulant dire que tu as fais beaucoup! Trop peut-être?! Je sais pas, non.  juste assez.  C’est moi qui savat pas accepter l’aide comme il faut.  Je m’excuse pour tout.  J’espere que tu seras capable de voir les choses pour mes enfants de ma facon, comme j’aurais voulu.  Sinon ben, vas-y comme tu penses mais achete leur pas 100000 millions de jouets svp.  C’est des jokes, tu feras ben c’que tu veux.  Bonne chance pour ton petit bébé en construction.  Je suis certaine qu’il ou qu’elle sera parfait/e.  Dis à tes parents que je les aime! À Maya et Mathys aussi.  Et martine.  Vous êtes une famille exceptionnelle, généreuses, cool, drôle et plein d’énergie!  Tout le monde aime ca être avec vous et chez vous.  Continuer d’être vous-mêmes.  Plus de sexe pour martine hehe..  merci pour tout!  Je vous aimexxxx

 

 

Mon petit frêre d’amour!  Je sais, t’es trop fâché pour lire ca tout de suite.  Tu l’as senti mais y’a rien que t’aurais pu faire Sim.  C’est moi qui décide! T’es pas tout seul.  Mes enfants ont besoin d’un oncle.  Sinon ils ne connaitront pas le côté des massons.  C’est ton contrat maintenant, apprendre à connaitre mes enfants et essayer de faire partis de leur vie, de les aimer comme tu m’as aimer.  Je t’aime!  T’es vraiment le plus fort de nous 3. t’a réussi à surmonter des choses que personnes à réussi avant toi! Et c’est ca que je veux que tu montres à mes cocos.  Parce que moi, je suis trop lâche.  Je t’aime mon ptit bébé frère! Arrête de fumer!!! Je t’adorexxxxxx

 

Mon grand fwewe!

Ca fait longtemps qu’on s’est jasé! Tu as un petit frère qui voudrais être la avec toi et un neveu et une nièce qui apprécierait aussi ta compagnie.  C’est pas de reproches mais si je te le dit pas la, chu pas sure d’être capable de revenir sous forme de fantôme pour te le dire alors! 

Je t’aime xxxxx

 

Bruce,

Im happy that we got to talk alot lately, I was able to really understand and put our relationship where it belongs, in my heart.  Thank you for California, even if…. U know. 

 

I know you will be happy when you move to the states with your family.  Best of luck.  And don’t worry, the teenage girl thing gets better with age at some point, just be patient!  stop freakin’ cheatin’ on her!!!! Be happy, I love you. 

 

Eli, Fern,  je vous aime comme ma famille!  On ne se parle pas souvent, mais quand on se parle, ca vaut de l’or!! Vous me donner l’affection et l’amitié, vous me faites rire, vous m’écouter!  Vous me sortez !! et vous me fronter même l’argent hehe.. Merci d’avoir été la mes amis!  Vous avez vraiment fait une différence dans ma courte vie.  Je vous aime de tout mon cœur!!!

 

Pat, Marie, André, toute la famille de gestion paramédicale,

 

C’est pas une démission ‘normale’ mais …Merci de m’avoir endurer pendant toutes ces années.  Je sais que je suis pas une employée ‘facile’.  Vous m’avez vraiment beaucoup aider même sans le savoir! Lâchez pas. Vous êtes une belle gang et vous devriez faire de fêtes de bureau avec les instructeurs! Ca refermerait des liens et ca leur permettrais d’échanger.  Bonne route à vous tous. 

 

J’vous aime xxxxx

 

 

Je sais que j’oublis surement des gens mais la j’ai pu de jus.  Aimez vous!! Prennez des putains de cours de premiers soins!

 

Bye.

Sophiexxx

 

 

Bon, j’ai pleurée en lisant ca parce que je pensais sincèrement que j’allais le faire.  J’étais très prête à passer à l’acte après avoir écrit ca.  Je viens de réaliser que c’était un jour après sa fête. Après cette crise, j’ai appeller Julie, je lui ai demander si je pouvais aller à l’hopital de jour.  J’avais besoin de plus d’aide que je pensais. 

 

 

 

 

 

 

 

 

25 mars 2013

paramedic

 

M’évader dans la vie des autres, obséder sur des gens que je ne connaissais pas a été une stratégie déterminante pour moi quand ma vie était un peu trop intense à mon goût!  C’est aussi une des raisons pour laquelle j’ai choisi d’être paramédic.  C’est beaucoup plus facile d’entrer dans la maison de quelqu’un que tu ne connais pas, lui poser des questions, trouver comment tu peux l’aider quelques minutes et avoir le sentiment de faire quelque chose de bien.  J’ai tellement essayer de savoir, de comprendre les pensées, les émotions des inconnus autour de moi que j’oubliais les miennes et celles de mes proches.  Je voulais tout savoir, comment et pourquoi ils agissaient de telle ou telle facon.  En plus de ma facilité à entrer en contact avec des inconnus, je ne me gênais pas pour leur donner des conseils sur ce qu’ils devraient ou ne devraient pas faire.  Ca, c’est la raison principale pourquoi je suis devenue instructeur en premiers soins et RCR.  L’autre, c’est que j’ai un immense besoin d’attention qui me semble jamais satisfait!

 

Un noel que je travaillais à St-Basile, on a eu un appel pour une situation semblable à ce que je vivais étant plus jeune avec ma mère.  J’étais hors de moi.  Je n’arrivais pas à me resaisir!  J’ai insistée auprès des policiers pour qu’ils emmenent la mère passer la nuit à l’hopital pour que les deux plus vieilles puissent offrir à leur jeune frère un noel paisible et tranquile, sans avoir à vivre tout ce que j’ai vécu.  J’ai bien failli perdre ma job cette journée la. 

 

J’ai dit à la plus vieille d’arrêter de parler et d’écouter ce que sa mère lui disait car de toute facon, le lendemain elle ne s’en rappellera pas.  Je crois pas qu’elle comprenait à ce moment la.  Je pense encore à eux des fois.  Je m’imagine que la mère est allée en détox et qu’ils vécurent heureux jusqu’à la fin de leur jours.  Pourquoi je n’ai pas perdu ma job pour m’être obstinée avec un agent de la paix?  Parcequ’en chemin, la mère est tombée inconsciente et mon partenaire s’est collé sur le bord du chemin pour m’aider à la combitubée!  C’est un de ses appels qui m’a fait réfléchir longtemps à savoir si j’étais à ma place.  La réponse est non.  J’étais quand même une bonne paramédic.  Quand j’étais pas dans ma semaine ou que je ne vivais pas d’émotions intense ou que je ne travaillais pas 70 heures une semaine et 15 l’autre.  Ce qui arrivait au moins une semaine par mois pour les règles et au moins deux semaines par mois pour les heures de fou et la dernière semaine du mois, si j’étais chanceuse, j’avais des petits appels pas trop émotif.  Mais j’ai de bons souvenirs ou je sais que j’ai fait la différence et juste pour ca, je suis fière d’avoir fait ce métier près de 3 ans.  J’ai été très chanceuse parce que je n’ai jamais eu de ‘code’ (arrêt cardiorespiratoire) chez un enfant.  Tout les codes que j’ai eu étaient des personnes plus vieux que 45 ans.  Mais même le dernier m’a ébranlée.  Non, m’a frustrée!

 

Quand ca fait 3 jours que ton mari est gris, tout en sueurs et écrasé sur le divan avec une pesanteur à la poitrine, appelle le 911, attend pas que ca passe, et ca, même si il dit qu’il ne veut pas l’ambulance, appelle quand même criss de folle de saint ciboire de calvaire!  Ca doit faire 500 fois que je raconte cette histoire et j’ai encore la même émotion.  Colère.  L’homme en question a codé après l’avoir transféré sur la civière de la salle de choc.  Mon partner avait déjà rammené la civière avec le défib dans l’ambulance et le défib de la salle de choc ne fonctionnait pas, alors la Doc a alors donné un coup de poing au sternum, j’ai alors vu l’homme se recroqueviller sur lui-même!  Je n’avais jamais rien vu de tel! Ils l’ont ramené 4 fois.  Mais il est décédé avant d’arrivé sur la table d’opération.  3 jours.  Comment? Je sais pas.  C’est vrai que je suis hypochondriaque mais je ne peux pas croire que quelqu’un endurerait ca pendant 3 jours.  Elle devait avoir de bonnes assurances.  Des histoires comme ca, il y en des centaines, des milliers!  En donnant des cours de secourisme, je travaille aussi sur la prévention mais surtout sur la

reconnaissance des signes et symptômes de quelqu’un qui est en train de mourir!!! Ca me fait du bien chaque fois que j’en parle.  J’ai l’impression que j’ai peut-être contribuée à sauver une vie.  J’ai travaillée quelques semaines dans une centrale mais j’ai trouvé ca vraiment difficile.  C’est assez toff de démystifier ce que les gens essaient de décrire lorsqu’ils sont paniqués.  J’avais peur de passer à côté de quelque chose quand le code de priorité sortait moins urgent. 

 

Un autre appel difficile a été pendant mes stages à montréal.  En fait il n’y a eu que deux appels qui m’ont affectée durant mes stages.  Le premier est sur la rue christophe colomb près de jarry.  Féminin, 25 ans, céphalée (mal de tête).  On essaie de pas arriver sur l’appel avec des préjugés mais, à 25 ans les chances d’un avc sans symptomes prioritaires sont assez faibles.  Elle sortait de la douche quand on est arrivés.  Son chum était paniqué mais on avait plus ou moins le temps de s’en occupé.  Ils revenaient d’un voyage au Mexique alors j’essaie de poser mes questions mais tout ce qu’elle me répond en me tenant la main très fort est : j’ai mal à la tête.  Ce fut ses derniers mots.  Elle est tombée très rapidement inconsciente et 10 minutes plus tard elle était au royal victoria la tête dans le scanner.  J’étais à l’arrière de la vitre avec 2 docs, l’urgentologue et le neurochirurgien qui avaient été appellé maladroitement par moi de mon ambulance quelques minutes avant.  Plusieurs infirmiers/ères et mes maitres de stages à côté de moi.  Quand l’image est apparue, les docs ont dit presqu’en même temps : ohhhhhh… quand les docs sont impressionés, d’habitude c’est pas des bonnes nouvelles.  Et en effet, elle avait 4 anévrismes dont un qui avait rupturé.  J’attendais pour voir si ils allaient demander une salle d’opération mais non, le neurochirurgien est parti et l’urgentologue m’a demandé ou était le conjoint.  Je n’ai pas compris tout de suite.  Mais j’ai entendu le doc parler au chum encore paniqué mais pleins d’espoir.  Je me suis mise à pleurer et je suis sortie dehors pour pouvoir contrôler.  Heureusement, un autre appel nous attendait alors, je pouvais focusser sur autre chose.  Mais j’y pense des fois.  J’avais 26 ans à ce moment la.  L’autre appel que j’ai trouvé particulièrement difficile a été dans le cartier st-henri.  Je ne me considèrait pas comme naive pourtant mais dans ma tête, au québec, en 2005, les ‘crack house’ ca n’existait pas!  Mais ca existe.  Juste de voir les gens couchés par terre en plein jour m’a affecté mais c’est quand j’ai appercu un ptit bonhomme d’à peu près 4 à 6 ans (difficile d’estimer l’âge d’un enfant malnourri qui vit dans un crack house) s’approcher des policiers en avant de nous, j’étais sous le choc.  Il était blond, son visage était gris et il avait des rides ou pas une belle peau, je n’arrivais  pas à distinguer comme il faut. 

 

Il m’a souri et malgré ses dents noires et sales, il était beau.  C’était un enfant comme le mien.  Le policier lui a demandé s’il allait à l’école aujourd’hui et il a répondu non.  Tout simplement. La femme pour qui on nous avait appellés a refuser le transport et je me demandais quand on allait appeler la DPJ mais les policiers ont juste souri à mes maitres de stages et sont partis.  Je n’ai pas pleurée pour lui.  Parce qu’il était heureux malgré tout et probablement qu’il ne connait que ca de toute facon.   Des histoires d’ambulances, j’en ai des centaines. J’aurais fait plus ou moins 3000 appels.  C’est pas beaucoup si on considère les vieux de la vieille qui ont 25 ans de services mais ca été ma contribution et j’en suis pas moins fière.  Même si j’avais fait 1 appel mais que cet appel aurait changé

quelque chose dans la vie de cette personne, j’aurais quand même été fière.  Je comprends et respecte les gens qui sont premiers répondants bénévoles.  C’est un travail gratifiant même si les gens ne le savent pas toujours, nous on sait si on a aidé ou pas. 

 

Je me rappelle de plusieurs cas d’infarctus.  Dans mes débuts, on avait pas l’ECG.  On avait seulement que trois poupounes (électrodes).  Ca nous disait pas grand-chose, l’infarctus était confirmé à l’urgence.  Vers la fin, j’ai du apprendre à faire l’ECG.  C’était vraiment cool.  On le faisait sur place, télémétrisait le tout à l’urgence et le doc confirmait qu’on s’en allait directement en angio!  Ca m’est arrivé deux fois de transféré un patient directement à l’institut de cardiologie de MTL la nuit! C’est rapide.  On appelle, on arrive, une heure après, le patient a eu son angioplastie et voila, on repart avec un patient soulagé!  On est vraiment privilégié les paramédics parce que les docs aiment ce qu’ils font et aiment aussi l’enseigner! J’ai appris beaucoup des docs de cardio, en neuro aussi. 

 

Un soir que j’étais en probation, on a été appellé pour un 29-delta quelque chose.  Quand on est arrivé, les pompiers étaient déjà la.  C’était une petite route de campagne dans le coin de Sainte-Sophie, l’auto avait sectioné le poteau d’hydro qui tenait par les fils éléctriques et qui pendaient au dessus de l’auto!! Donc, la scène n’était pas sécuritaire.  Il y avait du feu dans les arbres.  Le poteau et l’auto étaient à peu près à 5 mètres de la maison.  Mon partenaire, qui avait passé la soirée à conduire, m’a dit : la, je suis désolé mais c’est moi qui y va!  Quand on est en probation, on ne peut pas conduire alors, c’est nous qui traitent les patients à chaque appel.  Il est parti vers la maison, pour se rapprocher du véhicule, du patient sans que j’ai pu dire quoi que ce soit.  Le chef des pompiers est donc venu me voir et m’a dit : qui est en charge? J’avais honnêtement oublié cette partie qu’on apprend à l’école ou ils nous disent que c’est nous qui est en charge des pompiers, premiers répondants et même la police.  Il faut les dirigers, c’est notre intervention!  Aille!   J’ai dit : euhhh.. c’est moi?! j’aurais pas pu avoir l’air moins sure de moi!  Le chef était vraiment gentil!  On s’est cruisé en masse! On a attendu deux heures l’arrivée d’hydro Qc alors on ne pouvait rien faire tant que la scène n’était

pas sécure!  Les pompiers avaient installés des lumières sur trépieds.  Alors, quand j’ai demandé à la centrale de parler à mon partenaire sur une autre fréquence, un des trépieds allait tombé sur un des pompier alors j’ai criée : attention!!! Mais j’ai oubliée de relâcher le bouton de mon walkie!  Tout le monde m’a niaisé après ca.  Ils passaient à côté de moi et criait attention.. comme ils l’avaient eu fort dans les oreilles, je leurs en voulait pas!  Finalement, ils ont réussi à descendre le véhicule et les pompiers s’en sont donné à cœur joie à enlever le toit.  Après que mon partenaire ait fini de s’amuser, euh, fini de sortir le patient, il a repris sa place au volant et moi en arrière avec le patient.  C’était un jeune de 17 ans avec un méga traumatisme crânien.  Il répétait sans cesse : on est ou la? je lui disait qu’on était dans l’ambulance et me demandait ensuite : qu’est-ce qu’il s’est passé? Je lui disais qu’il avait eu un accident de voiture et ca recommencait deux secondes après!  On est allé directement à l’hopital sacré-cœur!  C’était une longue ride mais sur la rive-nord, ils ne sont pas équipés pour dealer avec des méga trauma comme celui-la. Vers la fin, il savait son nom et sa date de fête alors, j’ai eu espoir pour lui.  Mais comme on est pas retourné à sacré-cœur, je n’ai jamais su si il s’en était sorti ok. 

 

Un autre trauma qui m’a donné un pas pire rush d’adrénaline, c’était le jour mais je ne me rappelle plus ou exactement.  Quand on est arrivée dans la rue, l’auto était sur le côté et nous on voyait le dessous!  Un homme au sol, sur le dos gisait plein de sang!  Un autre plus loin : j’prend lui! j’ai dit à ma partenaire!  Elle a tout de suite appellée un autre camion pour la deuxième victime! Un homme dans la vingtaine je dirais, plusieurs fractures au visage, en trismus (mâchoir serrée, souvent associé aux tramatismes crâniens) il ‘vibrait’ alors il ne respirait pas efficacement, je devais l’intuber mais c’était même impossible d’entrer la guédelle!  Il a eu un spasme et du sang m’a atteint au visage, dans l’œil! Non, je n’avais pas mis mes lunettes! Arrrgggg.  Pack and go!  On l’a immobilisé, j’ai essayée tant bien que mal de ‘manager’ ses voies respiratoires en le succionnant, électrodes indiquait un sinusal normal alors, je l’ai ‘baggée’ et succionnée tout le long!  Pas grand-chose d’autres à faire.  Transport aussi à sacré-cœur!  Quand j’ai vu le doc pour la goutte de sang dans mon œil, elle m’a dit que les chances étaient vraiment minimes, moins d’une chance sur un million et qu’elle ne conseillait pas la trithérapie!  Yeah.  Une chance!  Mais j’ai quand même fait des prises de sang aux trois mois pendant un an pour être sure.  Mel n’était pas d’accord, elle dit qu’elle l’aurait fait quand même.

 

Un de mes collègues a du improviser une fois parce qu’il avait accouché deux jumeaux de 19 semaines.  Il m’a dit qu’ils étaient tellement petits, qu’ils entraient au complet dans sa main.  L’un d’eux était décédé mais l’autre respirait en agonale alors, il n’avait d’autres choix que de le ‘codé’.  Nos protocoles disent qu’en bas de 21 semaines, ils ne sont pas viable donc, pas de manœuvres! Ah, ok.  Je sais pas qui a pensé les protocoles la mais, on l’a emmerdé cette journée la!  Mon ami a pris la poire à succion dans la trousse d’accouchement et a ventilé le bébé.  Même à un doigt il disait qu’il dépassait le sternum!  Ca été horrible pour lui et je suis vraiment très heureuse de ne pas avoir été à sa place! Je l’ai entrevue au C.H. et juste de l’entendre m’a affectée!  Pauvres parents!   Un autre de mes amis a aussi été arrêté quelques semaines parce qu’il avait ‘codé’ un enfant de deux ans qui est décédé.  Ce n’est pas ca qui nous traumatise le plus.  Oui, c’est horrible de penser qu’un enfant est

décédé.  Mais c’est le cri de la mère dans la salle de choc quand elle voit son enfant qui est le plus traumatisant!  C’était la grand-mère qui conduisait la voiture alors la mère est arrivé plus tard alors que le décès était confirmé!  Je ne peux même pas m’imaginer la force que ca doit prendre pour pardonner la grand-mère et passer par-dessus tout ca!  le cri de cette maman me reste ancré à l’intérieur comme un cauchemar qui ne veut pas finir!  Étrangement, je ne me suis jamais imaginée mes enfants à la place des victimes.  Comme si ca ne pouvait jamais leur arriver!  Tant mieux! 

 

Un des cas les plus difficile que j’ai eu a été un jeune qu’on est allé chercher à mascouche sur le chemin ste-marie.  Il avait fugué ou menacé de fuguer, je ne me rappelle plus trop.  13 ans.  Son détachement m’a traumatisé.  Aucune émotion.  J’ai regrettée l’avoir fait parler celui la!  Il ne me parlait pas au début.  J’ai essayé de le mettre à l’aise.  Et à un moment donné il s’est mis à me raconté ses abus par son père.  J’avais envie de lui crier stttoooppp!!!! Assez!!!! J’en peux plus!! J’ai pleurée beaucoup et j’essayais que ca ne

paraisse pas mais, j’en était boulversée!  C’est trop horrible pour raconté mais vous pouvez surement vous imaginé le pire!  Comme j’ai dit, ce n’est pas l’histoire qui m’affectait autant, c’était son détachement face à l’histoire.  Cet enfant a zéro chance de s’en sortir je peux le garantir!  J’ai tenté de lui prendre la main et c’est la seule réaction que j’ai eu de lui, il a bougé un peu les yeux vers le bas.  Pas grand-chose, mais juste assez pour que je le remarque.  Je lui ai demandé si c’était ok, que je devais prendre sa pression et il a soulevé les épaules.  J’ai continuée de lui tenir la main, même après avoir pris sa pression, j’essayais de lui montré qu’on était pas tous des monstres mais ca lui prendra surement des années sinon jamais pour voir le monde sous un autre angle!

 

Les appels pour tentatives de suicide ou suicides complétés , il en pleuvait quand je travaillais à St-Jérôme!  J’en avais au moins deux à trois par quarts de travail! Une fois, on a trouvé un pendu, les policiers l’avaient décroché et faisaient les manœuvres alors, j’ai continué mais dans ma tête, je trouvais ca tellement irrespectueux, tellement incompréhensible!  On ne respectait pas son choix. Je comprends que certaines maladies mentales blablabla.. et que certaines personnes sont très heureux quand ils sont réanimés et qu’ils ont une deuxième chance mais imagine qu’il n’était juste plus capable de vivre sa souffrance et qu’il était bien et finalement en paix et que la bang, on le réanime!

 

Des madames saoules qui sont bourrées de meds aussi j’en ai eu plein mon ambulance mais les personnes âgées étaient mes meilleurs patients.  Souvent, ils appellent juste pour jaser, parce qu’ils sont seuls, pour raconter leur vie et la pluspart du temps, les histoires sont plus qu’interessantes! Oui, il aiment nous dire à quel point les choses ont changées mais surtout, ils aiment parler de leurs relations!  Les femmes aimaient raconter comment elles étaient coquines et ‘délinquantes’ et les hommes aimaient bien me raconter leur réussites professionnelles.  Une belle madame me vient en tête en particulier, elle devait avoir au moins 70 – 75 ans et des yeux d’un bleu tellement intense que je n’avais aucun doute sur ses histoires avec des hommes riches et important.  Elle me racontait qu’elle avait eu plusieurs partenaires et qu’elle ne s’était jamais mariée et que dans ce temps la, c’était très mal vu mais comment elle ne regrettait aucune seconde de son existence!

 

Je travaillais souvent aussi à Lachute et un soir, on a été appellés pour un problème diabétique.  Quand on est arrivé à l’adresse, c’était vraiment magnifique!  C’était un immense terrain montagneux, il y avait beaucoup de neige et une dizaine de cerfs.  Mon partenaire et moi étions impressionnés tellement c’était beau! La madame nous attendais dans la porte, on lui a dit comment c’était merveilleux mais elle a répondu : ouais ben c’est chiant parce qu’ils ramènent des ‘tics’ dans la maison à cause des chats! Okkkkk. Son mari était couché sur le lit inconscient alors, je pouvais comprendre son désinteressement! Le monsieur en question était très grand et pesait au moins 350 livres!! On a eu un peu de difficulté à le lever!   On a été très efficace par exemple! Le glucagon a été donné en moins d’une minute au chevet du patient (yeaaahhh!!)  on l’a chipée sur la civière, et rendu à l’urgence, j’ai ouvert les portes de l’ambulance et il était assis sur la civière et parlait avec mon partenaire!  C’était mon premier cas de glucagon et j’en étais fière!

 

25 mars 2013

Les Hommes

 

J’ai eu vraiment pleins de kicks : Il y a eu ce gars en 4e année, ma mère avait un rdv avec un client dans un hotel de l’aéroport et elle en avait profiter pour nous emmener, toute la famille, comme des vacances, pour se baigner et relaxer.  Je ne sais pas si elle croyait qu’on ne comprenait pas mais, on comprenait très bien.  Au souper, ma mère avait choisi nos vêtements pour aller au resto.  J’ai fais une crise parce qu’évidemment, elle avait choisi une jupe! Au souper, il y avait un gars qui avait l’air d’avoir mon âge, on a jasé un peu et on est aller marcher.  Il m’a demander si il pouvait m’embrasser.  Je n’avais jamais ‘frencher’ alors il s’est mis à rire de moi.  J’ai vite mentie que je l’avais fait mais juste une fois mais que ca avait été très vite.  Il m’a embrassée mais je ne me rappelle pas du baiser, juste qu’il a ris de moi.  Ensuite, en 6e, il y a eu mon voisin Christian Fournier et Eric Chiasson.  On se tenait par la main et s’embrassait.  C’était cute et je l’aimais bien mais mon amie Isabelle est tombée amoureuse de lui et il m’a laissé pour elle.  Il y a eu plusieurs autres mais un jeune de 3e année aussi!  Oh que je me sentais pas bien la dedans! 3 ans plus jeune que moi!  Et je me rappelle que j’avais vraiment le goût de faire l’amour avec lui!!! Je ne l’ai jamais embrassée, on jouait au baseball et on faisait du vélo, c’est pas mal tout.  En secondaire 1 il y a eu Jean Jr. Lalongé! Ca pas durer longtemps, j’étais trop intense (pour faire changement), j’avais toujours envie de l’embrasser! Et le gars qui m’a enlevé ma virginité est S. B.  On s’embrassait et il m’a dit : est-ce que tu penses à ce que je pense? J’ai dit oui mais j’avais honnêtement aucune idée!  Il était en secondaire 3.  Il m’a gentilment inséré le doigt à l’intérieur et quand j’ai criée, il m’a dit : oh, t’aime ca et allait plus loin et fort! ben oui champion.  Cette semaine la, je suis allée le voir à l’école et il m’a complètement ignorée!  Wow.  Je l’avais l’affaire! Le pire c’est

que quelques semaines avant ca, j’étais allée à la maison des jeunes et ca, ca ne m’arrivait jamais, j’étais seulement allée parce que on amie y allait.  P-O était la et on avait dansé ensemble, il m’avait donné son numéro mais j’étais stickée sur Seb alors, je n’ai pas retenue son numéro.  Guillaume Marchand, il était un an plus jeune mais comme il était beau!! Un blond aux magnifiques yeux bleus! Mais il ne s’est pas passé grand-chose avec lui. Après ca y’a eu S.A.  Il m’a invité chez lui.  On s’est embrassé et il s’est mis à se frotter.  J’étais gelée, je ne pouvais pas bouger!  Il n’y a pas eu pénétration, il se frottait par-dessus mes vêtements.  J’avais aucune idée de ce qui ce passait et pourtant j’étais déjà en secondaire 2.  Je ne sais pas pourquoi je restais la, pourquoi je ne disait rien?  Le lendemain à l’école, même chose, ignorée complètement!  Je suis déménagée à St-Lambert et j’ai tripée sur mon voisin d’en haut qui avait comme 10 ans de plus que moi.  Je me rappelle d’avoir dit à mon petit frère : j’hairait pas ca être dans ses shorts!  J’avais 14 ans et je ne savais vraiment pas de quoi je parlais!! C’était dans la phase Kriss Kross et red red wine!  À mes 15 ans j’ai couru après Maxime Lauzon, il avait une blonde mais il l’a laissé pour moi.  On a fait l’amour mais encore une fois, j’ai fait la planche!! Le condom est resté pogné et en plus d’avoir rien sentie, il a fallu que je prenne la pilule du lendemain!  La doc n’a pas été très gentille.  Quand elle m’a insérée le spéculum et que j’ai dit : aille! elle m’a dit que ce n’était pas plus gros qu’un pénis!  C’était mon premier examen gynéco et oui, le pénis de Max était pas mal plus petit que ca!! Déjà que tu te sens conne de faire ca, elle n’avait pas besoin d’en rajouter mettons.  Je l’ai laissé deux semaines après malgré le fait qu’il a été super gentil! Ensuite, à mon camp de cadet, j’ai vécu le même scénario avec Dave Pouliot, un sergent du côté des gars!  Qu’il était laid!  Il trippait sur moi et j’avais besoin d’attention.  Après qu’il soit sorti avec moi, une fille de St-Bruno s’est essayée et ca marcher, il m’a laissé! L’été d’après, à la fin du camp, l’ami de Gen, Sam, qui était adjudant de la cie des ti-gars de mon corps de cadets est tombé amoureux de moi.  J’aimais ca parce que ca avait rendu Gen jalouse et d’habitude, c’était le contraire alors, j’en ai profiter un peu.  En revenant j’ai sortie avec une semaine.  J’avais très envie de lui mais pour une raison qui m’est inconnue, je l’ai laissé sans avoir baisé avec.  Probablement parce qu’il était gentil et me respectait! Le camps que je faisais dans ce temps la était appellé P.T.  (physical training).  C’était un camp d’entrainement pour nous apprendre à être des ‘minis profs’ d’éducation physique pour les plus jeunes cadets.  À tous les matins, c’est un de notre gang qui se rendait  dans les autres compagnies pour faire faire les étirements du matin.  Évidemment, c’est moi qui est allée dans la sienne, avec tous mes petits cadets de mon corps de cadets, c’était ok, je n’étais pas trop gênée dans ce temps la.  Il avait des étoiles dans les yeux.  J’aimais vraiment ca!! Le petit monstre de P.J. Larochelle n’arrêtais pas de me niaiser alors, je l’ai fait venir en avant pour qu’il démontre à tous le monde ses talents, c’était mon ami alors c’était l’fun!  J’ai eu beaucoup de plaisir cet été la!  Sam venait me voir presque chaque soir au ‘coco’ (la collation du soir).  Il y avait des photos d’une fille dans chaque entrée de barraque avec les différents uniformes qu’on avait.  C’était Claudia M.  et elle avait déjà sortie avec M.Z.   Dans une de mes ‘crises’ de jalousie, j’ai graffignée sa face.  Ca m’a coûtée cher.  Ils m’ont fait faire du ‘bush, p.t., work’.  Ca c’est quand il te font changer d’uniforme le plus rapidement possible, bush c’est notre uniforme de combat, p.t. c’est les shorts, t-shirts et casquette et work c’est l’uniforme ‘propre’.  C’est surtout désigné pour qu’on ait honte parce qu’on le fait devant

tout le monde! Dans les cadets il y a eu aussi D.A. que j’ai aimée mais j’étais vraiment très immature pour le comprendre.  J’ai trippée sur son frère qui était pas mal plus vieux aussi et un jour, on allait passer la soirée chez chez son coloc, qui sortait avec mon amie Gen.  Quand j’ai appellée ma mère pour lui dire que je couchais chez Gen à boucherville, elle a fait *69 et a vu un numéro de mtl alors elle a rappeller et m’a demander pourquoi j’étais à montréal? Si je ne retournais pas à la maison, (ou elle n’était jamais), elle allait appeler la police parce que j’étais mineure!! Est-ce qu’elle était jalouse? Si elle avait pris deux minutes pour raisonnée, elle aurait bien vu qu’elle avait peur parce qu’elle-même était partie à 15 ans de chez elle avec mon père qui en avait 25!!  Je peux comprendre  sa peur en tant que mère mais c’était tellement alléatoire ces situations, des fois elle oubliait que j’existe pendant des mois et après, j’existait trop!  Elle avait appellée, saoule, chez le gars en question à 3h30 du matin pour lui donner de la merde! 

 

Je lui en veut pour beaucoup d’autres situations mais une que je n’arrive toujours pas à lui pardonner.  Elle a baiser avec le premier chum que j’ai vraiment aimer plus que tout! Stéphane! J’ai sorti avec juste trois mois mais j’étais prête à le marier!  Il a été le premier gars à me donner un orgasme.  Je l’aimais vraiment! Le dernier matin qu’on était un couple, il avait dormi chez moi et il est resté couché alors que je devais aller à l’école.  Ma mère était couchée alors je lui ai demandée si ca lui dérangeait qu’il reste et elle a dit ok avec son air d’hypocrite!  J’aurais du savoir, je sentais que c’était pas une bonne idée! Je l’sais que lui aussi est un salopard mais ca se fait pas, coucher avec un jeune de 21 ans qui couche avec ta fille.  La trahison, encore.  Ma mère a toujours niée mais quand je lui ai demandé à lui, il n’a jamais été capable de répondre!

 

Quelques années après cette histoire, ma mère travaillait un ‘vraie’ job.  Chez toyota.  J’étais allée la voir une fois à sa job pour je ne sais pu trop quelle raison et elle m’a présentée à ses collègues.  Son boss bavait quand il m’a vu.  Il était pas laid en plus.  Mais il avait 36 ans et j’en avais 18 alors.  Quelques mois plus tard, on est aller jouer au paintball avec son travail et ma mère avait acceptée d’aller coucher au chalet de ce fameux boss.  Toute la soirée c’était lui, lui, lui et lui.  Il était légèrement narcissique.  Il fitait bien avec ma mère.  Mais c’est moi qu’il voulait.  Il a essayé de venir me rejoindre dans mon lit le soir.  J’étais dans la même chambre que mon petit frère de 14 ans! Je l’ai repoussé!  Mon chum venait nous rejoindre le lendemain matin et la, j’étais très inconfortable.  Je n’ai jamais rien fait avec lui.  Bref, un jour, il m’a appellé et il m’a dit, si tu avais à choisir une couleur pour une auto, ca serait laquelle? J’ai dit rouge sans trop y réfléchir!  Une semaine plus tard, il m’appellait pour me dire de passer au garage (chez toyota), qu’il avait une surprise.  Il avait racheté une vieille corolla 88 me la donnait! WTF!! Ok!! Merci??! Mais si il pensait que j’étais comme ma mère, il se trompait.  Je lui ai dit que si ca voulait dire que je lui devais quelque chose, j’aimais mieux ne pas la prendre (j’esperait tellement qu’il me dise non!!!) il m’a effectivement dit : non, c’est vraiment de bon cœur, et ta mère à payer les plaques! Wow!!! Ma mère qui faisait quelque chose pour moi!! non!! Pour lui! .. elle savait ben trop que j’allais quand même  le repousser et qu’il allait décrocher à ce moment et qu’elle allait pouvoir l’avoir pour elle!  J’avais tellement raison!  Deux jours après avoir eu ma voiture et renoncer à ses avances, elle m’appellait pour se vanter qu’elle avait baisé avec et que j’avais manqué quelque chose! 

 

J’ai eu un kick aussi sur un de mes boss Américain quand j’avais 21 ans.  On était sortis à la St-Patrick une fois avec la gang du travail et ils voulaient aller au bar ou ma mère

travaillait.  Shhhhhiiiitttt.  Comment expliquer ca?  rien à faire, c’était la qu’ils voulaient  aller! Quand je l’ai croisée, j’ai pas eu ben ben le choix de lui présenter tout le monde.  Je ne suis pas fière de ca, mais j’ai baisée avec mon boss.  Une semaine après, il est arrivé au bureau avec la carte ‘d’affaire’ de ma mère!  Oh qu’il était fière, il avait eu la mère et la fille.  Sauf qu’il avait du payer pour la mère.  J’étais évidemment fâchée avec lui.  J’ai démissionnée pas longtemps après ca.  Mais elle, je ne pouvais pas démissionnée d’elle.  Elle ne s’est même pas excusée.  Elle m’a dit que c’est lui qui l’avait approchée et qu’il avait offert 500$ U.S.  blablabla.. je m’en calisse! Ca ne se fait pas! Mais elle ne se rendait donc pas compte des conséquences sur ma vie? Ou elle s’en crissait?  Ah, et elle a osée me faire la morale parce que j’avais trompée mon chum!  Je sais, j’ai eu tort mais quand même, y’a pas beaucoup de critiques que je tolérais de sa part avant ca alors, après ca, encore moins!

 

 

 

M. Z.

 

Ado, j’ai eu un ‘Kick’ sur M. de mes 13 ans à mes 25 ans.. il sera toujours une partie de moi! Il était mon sergent, ensuite mon adjudant et mon adjudant chef très peu de temps.  Je me rappelle quand il a été promu adjudant.  Il était tellement content, il avait de la difficulté à se contenir.  Il ‘sautillait’ sur place et C.T. lui disait de se calmer avec un sourire en coin.  Je le trouvais vraiment beau! Ces années sont en partie heureuse et décevante alors j’essaierai de rapporter du mieux que je peux comment je me sentais.  M. est très grand, cheveux et yeux très foncé.  Il était toujours de bonne humeur, avec un grand sourire.  Il mettait de la joie partout ou il passait.  On a quatres ans de différence et à 13 ans, quatres ans de plus était majeur!  Tout le monde savait que j’étais amoureuse de lui.  Rien de bien interessant est arrivé dans mes années de cadets.  À part l’histoire des poèmes.  J’avais écris des poèmes pour lui et un jour, j’étais en charge du livre des présences.  Je les ai oubliés dans ce livre alors quand le staff a ouvert le livre, ca a fait le tour et ils se sont bien marrés!  Le dernier cérémonial avec lui, il était chef du peloton de précision, dont je faisais partie et moi j’étais également chef du kiosque des sports. D’habitude, le trophé du meilleur kiosque est toujours accordé au peloton de précision, c’est la coutume.  Mais cette année la, le M. d’honneur qui annoncait à qui revenait ce trophé a nommé le kiosque de sport!! Quel con! M.Z. avait déjà son gant d’enlevé, il était prêt à se lever! Ca m’a pris un bon 2 minutes avant de réaliser que c’était à moi à aller chercher ce trophé.  Aille!! J’avais la tête basse.  Il était vraiment frustré! Et tout le reste du corps de cadet aussi.  Sinon, un été, il était sergent dans la compagnie juste à côté de la mienne.  Chaque année, je l’appellais pour sa fête.  Cet été la, j’ai dis à tous ses petits cadets que c’était sa fête .. il lui ont fait des niaiseries, j’avais réussi ma shot!  Il m’a dit qu’il était aller passer la journée sur les plaines.  Il me parlait quand même. 

 

Je crois qu’il aimait quand même l’attention que je lui apportais. L’été d’après, j’étais à Cap Chat pour sa fête et lui n’avait pas réussi à faire son para (cours de parachutisme, c’est pas mal le plus haut des cours qu’on peut faire comme cadet et il était trop vieux!) Il a répondu quand je l’ai appeler et m’a dit : wow, ma blonde me flush le jour de ma fête mais toi, tu m’appelles chaque années depuis 3 ans sans faute! Ca m’avait fait du bien qu’il soit content!  On avait jasé un petit bout, j’avais 15 ans. On s’est revu quand j’ai eu 19 ans.  J’étais à mon plus hot!  J’étais vraiment jolie et en shape.  Je l’avais invité à prendre une bière pour sa fête au st-sulpice.  Je me rappelle que je portais mes jeans et

une camisole blanche qui laissait pas grand place à l’imagination.  Sa blonde était en vacance alors il avait accepté.  On a marché un petit bout et on s’est presque embrassé.  J’en étais incapable!  Je savais qu’il ne voulait qu’un ‘one night’ et ca me faisait vraiment chier.  J’avais attendu ce moment très longtemps et je ne voulais pas que ca se passe comme ca.  Je me suis baissée, j’ai attachée mon soulier et dit que j’allais chez moi.  L’année d’après il m’a appellée pour aller voir le cérémonial des cadets!  Wow.  J’allais retournée voir tout ce monde la avec lui, dans la même auto! J’étais contente de revoir plein de monde, ca s’était bien passer. Le soir on est aller souper avec pleins d’autres qui étaient hors de ma ligue quand j’étais ado alors c’était cool qu’ils semblaient m’accepter.  J’ai bu un peu et quand il m’a ramené chez moi, on s’est embrassé mais la j’avais le goût de plus.  Je devais rentré chez moi, avec mon homme alors on a rien fait de plus mais je lui ai dit qu’un jour, fallait qu’on s’essaye, ca avait pas de bon sens de toujours tourné autour du pot comme ca!! C’est aux retrouvailles l’année d’après que ca avait pas super bien tourné!  J’étais nerveuse, vraiment nerveuse.  Le souper s’est bien déroulé.  Il était assis à  côté de moi et me donnait tout plein d’attention.  On a même danser un slow et c’était cool.  Mais j’avais bu un peu et à un moment donné, je m’en allait aux toilettes et je l’ai pousser sur le mur et je l’ai embrassé, c’est à peine si je me suis pas déshabillée la, devant tout le monde! Quand j’ai ouvert les yeux, y’avais R. D.  et Y. A. qui riait et nous regardais! Ohh.. quelle gaffe.  On a jamais baisé ensemble.  On a eu pleins d’occasions mais, il doit y avoir une raison.  Quand il était prêt et célibataire, j’avais peur.  C’est un gars qui voyagait beaucoup, plein d’ambitions et à ce moment la, j’étais pas prête à vivre ca.  J’ai déjà demander à M. si il pensait que R.D. avait baisé avec ma mère et il m’a répondu que surement et que ca ne valait pas la peine de lui demander!  Je n’avais, jusque la, jamais pensé que lui aurait pu mais j’ai eu des doutes après cette conversation.  Est-ce que je vais valider avec lui, JAMAIS!  Ca me fait plus que plaisir de penser qu’il n’aurait jamais pu me faire ca.

 

 

F. M. :

 

Je n’ai pas été longtemps avec F.  Une semaine seulement.  Mais je dois en parler parce que c’est la seule personne ( à part JF) avec qui j’ai ressentie physiquement que je l’aimais. 

 

On marchait un soir, et après un certain temps, j’ai ressentie une boule dans mon ventre qui a monté jusque dans ma gorge et je ne pouvais plus parler!! Je n’avais pas ressentie ca avant et ca m’a pris des années avant de le ressentir encore.  Mais, j’étais nouille, vraiment nouille et j’ai tout gâchée, encore parce que j’étais incapable de décrire mes émotions ou de les comprendres.  C’est vraiment une bonne personne et je l’admirais beaucoup!

 

B.H. 

 

Un jour, en secondaire 4, S. A. m’a demandé si je pouvais venir entrainée son équipe de soccer.  Euuuhhhh non!! Je n’avais que 16 ans (j’allais avoir 17 ans un mois plus tard..) et eux en avaient 18.  Mais il m’a dit : fait un essai et si ca ne va pas, tu t’en vas et c’est tout.  L’été de mes 17 ans je l’ai passée avec cette équipe de soccer.  La première fois, je les ai fait courir!  Ils ne m’aimaient pas!  Ensuite, je l’ai ai fait faire beaucoup de push-ups, ils m’aimaient encore moins! On a été à un tournoi au New Jersey et le soir, je me suis couchée avec Ben.  On s’embrassait et c’était ok mais quand j’ai voulu m’en

allée, il m’en a empeché.  J’ai dit que s’il ne me laissait pas, j’allais crier et réveiller tout le monde.  Il m’a pris encore plus fort et j’ai senti son pénis se glisser entre mes jambes.  Il n’a même pas pénétré, juste entre mes jambes et il a eu un orgasme.  Je crois qu’il a eu un peu honte et il voulait que je lui dise que c’était ok.  Je suis restée avec lui jusqu’au matin.  Le soir, j’ai jouée au basket avec Alain.  On s’est bien amusé et il m’attirait beaucoup mais il ne s’est rien passé.  J’ai sortie avec Ben 3 mois.  Jusqu’à la fête à Rony en Août.  C’est Somano qui m’avait appellée pour y aller.  Je ne me rappellais même plus c’était qui Rony!  J’étais avec Ben mais on ne se voyais pas beaucoup, j’habitais Longueuil et lui Laval et ni l’un ni l’autre n’avait de voiture alors, on se voyait aux pratiques et aux matchs.  J’ai baisée beaucoup avec lui, il avait un corps tellement hot!!! Mais il était éjaculateur précoce.  On a travaillé la-dessus.  Moi, j’étais capable d’avoir un orgasme juste à me relaxée et à y penser dans ce temps la alors, ca m’était égale, ce qui me dérangeait c’était qu’il ne me disait pas qu’il m’aimait!  Alors, le soir de la fête à mon ex, je suis repartie avec lui qui allait coucher chez son frère et Linda.  On a rien fait.  On ne s’est qu’embrassé.  Après avoir baisé avec Rony deux ou trois fois, je lui ai dit qu’on allait plus se voir parce que j’étais avec Ben.  Il m’a dit non, qu’il voulait être en couple avec moi.  Il avait l’air amoureux alors j’ai dit ok.  Il prenait la voiture de son père alors on pouvais se voir plus souvent donc, il me donnait plus d’attention que Ben.  Quand je suis allée dire à Ben que c’était fini, il voulait m’embrassée et j’ai dit non.  J’étais fière mais triste.  J’avais eu du bon temps avec Ben et je l’aimais plus que Rony.  Est-ce que je faisais la pensée intégrée la ou rationnelle? Sait pas. 

 

J’ai ensuite été addict à Alain et ca l’a détruit ce que moi et mon ex avaient réussi à construire.  Quand j’ai admise à mon ex que je l’avais trompée, j’espérait qu’il me laisse.  J’étais pas bien.  Je l’avais trompée en vacances à Acapulco et la avec Alain, je me sentais trop coupable! Mais ca été vraiment très difficile pour lui, Alain était son ami depuis qu’il était jeune.  La trahison des deux parts a été dure à surmonter.  Après ca, je me sentais encore plus coupable alors, je voulais être avec lui et juste lui, et essayée de le rendre heureux.  Je croyais qu’on y était arrivé quand, 5 mois plus tard, à mon bal de finissant, je sentais que ca n’allait pas.  Je mettais ca sur le dos de ce que j’avais fais mais une semaine après mon bal, il me disait qu’il avait besoin d’une pause.  J’étais en panique!  Je lui ai laissé une journée et le lendemain, j’avais acheté des colliers avec nos noms et j’étais allée chez lui pour lui donner.  Caroline.  Elle s’appellait Caroline sa pause!  Elle était chez lui, avec son frère et sa nièce et ils écoutaient un film!  Il m’a bien remis la monnaie de mon change! J’ai été obsédée par cette fille pendant au moins un an après ca!  J’ai changée de cegep parce qu’elle allait au même cegep que lui.  Elle avait une classe juste en face d’une des miennes.  Je savais quelle voiture elle conduisait, je savais ou elle habitait.  J’en ai fait des cauchemars!  Pour me remettre, j’ai dépensé, perdu du poids et surtout, je me suis fermée.  Je n’ai plus été capable d’avoir d’orgasme avec lui après ce temps.  Je faisais tout ce qu’il voulait.  J’avais tellement peur le perdre après ca.  Quand je lui ai demandé de venir en appartement avec moi et qu’il a dit non, ca n’a pas pris trop de temps que j’ai recommencée à le tromper.  Ca n’allait pas super bien, je n’arrivais pas financièrement et avec tout ca, j’avais oubliée de réfléchir à ce que je voulais faire comme métier.  J’étais en sciences humaines et après ma deuxième années à ne pas savoir ou me pitcher, j’ai décrochée.  J’ai travaillée chez Métro et au Mc Do.  La,

j’ai couchée avec un arabe, non deux arabes dont le premier m’a laissé quand Rony nous a ‘pris’ un soir que je le ramenais chez moi.  Et l’autre sur qui j’ai trippée mais qui devais avoir à peu près cinq blondes! 

 

Il y a eu plusieurs autres insignifiants mais, mon orgueil commence à en prendre un coup!

 

J.D.

 

J. a aussi été un gros morceaux (dans les deux sens du mots )!!

J’ai travailler avec J. à peu près deux ans en tout mais quelques mois à la fois sur plusieurs années.  Quand je l’ai vu la première fois, je lui ai demander si je pouvais faire un appel.  Apparemment que j’avais l’air bête.  C’est ce qu’il m’a dit de sa première impression de moi.  Il était ‘Helpdesk’ alors quand on avait des questions, c’est lui qu’on appellait.  J’ai commencer par lui écrire des courriels.  Il me répondait toujours la même chose, ce n’est pas qu’il me rejette, mais il est dans l’impossibilité d’accepter mes invitations.  La première fois que je l’ai embrassé, c’était dans le sous sol du building.  Je sais pas pourquoi je l’ai pousser au mur, pris ses bras et je les ais coller au mur, comme pour pas qu’il me pousse et je l’ai embrasser.  Je m’en rappelle encore, il avait de grosses lèvres, douce et il sentait tellement bon!  J’avais mes règles et quand il a descendu sa main, je l’ai repousser.  J’avais envie de plus mais ce jour la il m’a arrêtée.  Je suis devenue obsédée!  Je l’appellais, lui écrivais des courriels ( les textos n’existaient pas encore).  Ca été vraiment long avant que je le vois à l’extérieur du travail, il m’a fait agonisée longtemps!  La première fois qu’il est venu chez moi (chez ma mère, rue des pins, j’avais laissé Rony à cause de lui) on s’est embrassé, collé, je lui ai fait une fellation et je crois que c’était ma meilleure performance à ce jour!  Mais j’avais mes règles et  on a pas baisé.  J’étais triste le reste de la journée parce que je ne savais pas quand

j’allais lui reparler, je n’avais pas son cell et je n’avais pas le droit de l’appeler à la maison.  Mais j’ai été agréablement surprise quand il m’a appeler le soir.  Il m’a dit qu’il était zombie tout le reste de la journée.  Je comprenais pas trop si ca voulait dire qu’il était comme moi, très amoureuse et donc, incapable de penser à autre chose ou juste fatigués…

 

On s’est fréquenter on and off pendant 6 ans.  Les quelques fois ou on a coucher ensemble ont été, surprise, pas très amusante.  Il était plutôt froid et moi j’avais besoin de passion chaude!  Mais je restais quand même parceque j’aimais l’attention et dans ce cas ci, lui courir après. À un certain moment donné, on se voyait chaque mercredi soir.  On baisait pas, on ne faisait que parler et s’embrasser.  Il me rejettais presque chaque fois, me répétait sans cesse que c’était la dernière fois.  Mais comme il cédait chaque fois, j’essayait encore et encore.  La dernière ‘séquence’ de fréquentation a été après l’école, juste avant d’être engagée comme paramédic, du mois de février au mois Novembre je travaillais dans le même building que lui.  Les premiers mois, il ne me parlais pas.  Quand il m’a vu à la cafétéria avec d’autres gars, la il s’est montré interessé.  J’avais déjà baisé avec deux mecs de sa job mais lui fréquentait une petite jeune.  À sa dernière journée, elle lui avait donné un fil de son bandeau qu’il avait comme une bague au doigt!  ‘Ohhh que vous êtes cute’ je lui ai dit d’un air sarcastique.  Après qu’elle soit partie de la,

il a recommencé à me parler.  À la fin, il m’a écris un courriel de trois pages, il n’avait jamais fait ca!  Il me disait tout ce que j’aurais voulu qu’il me dise quand on avait été ensemble les années ou on se voyait plus.  Il a écris que j’avais un ‘web’. Et que c’était difficile pour lui de se sortir de mon ‘web’ alors si il essayait toujours de me rejetter c’était en partie à cause de ca.  Il m’a dit avoir été très près de laisser sa blonde pour moi quand moi j’avais laissé Rony pour lui.  Que de toutes les femmes qu’il avait aimé, j’avais été sa ‘second best’.  Imaginant que sa blonde était la first mais quand je lui ai demandé, il m’a dit ah non, j’étais finalement la troisième!  Quel con!!! Il m’a dit plus tard que c’était sa fille l’autre mais je ne savais pas qu’il avait une fille à ce moment alors, je me disais : ca sert à quoi de me dire ca si c’est pour me faire chier mais avec tout le reste qu’il avait écris, j’avais beaucoup pleurée.  J’avais même arrêtée de travailler parce que j’étais déboussolée!  C’était vraiment beau et surtout, après 6 ans, j’étais très contente qu’il ‘acknowledge’ notre ‘amour’.   

 

Un jour, je prenais une marche jusque chez eli et j’ai appercu son auto dans la rue juste à côté de chez moi.  Je l’ai vu dans la fenêtre avec d’autres gens.  Il allait déménager à côté de chez moi et il ne me l’avait même pas dit!! Oh que j’étais fâchée!  Quelques mois plus tard, je croise sa voiture et j’ai vu un miroir à côté de son rétroviseur.  Il avait eu un bébé?  Comment? Pourquoi pas me le dire?  On se voyait et se parlait quand même souvent à ce moment alors j’étais confuse.  Je l’ai appellé pour lui demander et il évitait.  Il m’a finalement dit ok, on est ami right, j’ai dit ben oui, on est des drôles d’amis mais on est ami c’est sure.  Et il m’avoua qu’il avait une petite fille de 7 mois.  J’ai raccrochée!  J’étais incapable de formuler une phrase complète.  Y’avait rien qui sortait de ma bouche, j’étais enragée! Je l’ai rappeller quelques minutes après mais je me sentais tellement trahie!  Combien de temps j’ai perdu avec ce mec? Trop. Beaucoup trop!  Mais je croyais que je l’aimais, et je crois que j’avais de l’amour et de l’affection pour lui mais il comblait surtout mon manque affectif et mon désire de rush d’adrénaline!  C’est drôle, il a été tellement important pour moi pendant vraiment longtemps et je me retrouve avec tellement peu à raconter.  Trop de déception j’imagine.

 

 

 École : K. et les profs!

 

 

Au début de l’école, j’étais insécure, comme chaque début de projet nouveau.  Quand on s’est présenté, y’avait un gars cute, S. qui était photographe pour le service d’incendie et comme j’aimais bien la photo, je m’étais dit que j’allais lui parler à lui.  Ca n’a pas pris deux heures que déjà, j’avais offert mes ‘services’ à un mec.  Heureusement, il n’en a pas fait de cas.  Ma mère venait juste de se suicidée alors, plus ca avancait, moins je dealais! J’étais la séductrice mais ca avait pas mal toujours été dans ma personnalité alors rien de différent à date.  Je me sentais attirée par Rudy.  Un gars dans le groupe avant nous.  On est sortis une fois, lui, son ami, Mélo et moi.  On a danser et pendant un ‘slow’, on s’est embrassé! Wow.  Mais après la soirée, il m’a dit qu’il avait une blonde et qu’ils allaient acheter un condo ensemble.  J’étais décue mais en même temps, je ne cherchais rien de sérieux, j’avais moi aussi un chum et un kid!  J’ai dit que c’était ben correct, de ne pas

s’en faire avec ca.  Mais chaque fois qu’on sortait, ca finissait toujours par ca!  Un soir, j’avais un peu bu et la, je voulais plus.  Je lui ai dit qu’on allait en quelque part la, que j’avais trop envie.  Il m’a dit : mais après, qu’est-ce qui va arrivé?  Est-ce que tu vas vouloir plus?  Arrrrgggggg. Je sais tu moi!!! j’avais pas pensé à ca, je savais juste que la, j’avais vraiment envie de le baiser!  Il voulait parler et moi non.  Mais honnêtement, je pensais qu’il voulait juste une baise.  Ah, si j’avais écouté!  Je suis partie en folle.  Oui, j’ai conduis saoule!  Et j’étais assez dangeureuse, je roulais vraiment vite et je ne faisais pas mes lumières ni mes stops.  J’étais vraiment fâchée!  C’est seulement 6 ans plus tard, quand j’ai commencée mon aventure avec Bruce que je lui ai parlée de tout ca.  Il m’a dit que mon garcon n’était vraiment pas un élément qui l’aurait fait changer d’idée (parce que B. lui, au début, c’était un point majeur!), mais comme j’étais pas toute la et que c’était difficile de me parler… ggggrrrrrrrrrrrrrrr.  Je crois honnêtement que j’aurais pu être très amoureuse de lui.  L’attirance seule était incroyable mais il est un gars vraiment cool et je crois qu’on aurait pu avoir vraiment du plaisir ensemble et être heureux!  On ne le saura jamais! 

 

Après ca, je me tenais pas mal avec K., pour repousser R.  Un jour, K. m’a demandé d’aller étudier pour un examen avec lui.  À la bibli, il m’a avoué qu’il n’arrêtait pas de penser à moi, surtout quand sa femme partait.  Elle était agent de bord alors elle partait souvent 3-4 jours de suite.  On a commencé à se tenir ensemble mais rien n’arrivait.  C’était clair pour moi qu’il n’était pas prêt à ca mais j’aimais vraiment l’attention alors je le gardais excité.  On s’est embrassé une fois après l’école mais je lui ai dit qu’il ne fallait pas recommencé.  J’étais vraiment bien comme amie et je savais ben trop que ca allait tout changé si on baisait ensemble.  Il commencais à être amoureux.  On se collait souvent mais ca me suffisait.  J’avais pas envie de plus.  Il m’achalait souvent pour se voir quand sa blonde était pas la.  Je lui ai refusé chaque fois sachant trop bien que je ne serais pas capable de dire non si je le voyait à l’extérieur de l’école.  Un jour, il voulait me montrer sa maison en construction.  J’ai acceptée.  On passait par la 440 et j’ai vu la sortie pour le cimetière ou ma mère était.  On est aller voir ma mère ensemble.  Je m’ouvrais à lui mais je ne sentais pas qu’il était comme j’aurais voulu.  J’aurais voulu qu’il me prenne la main, sans rien dire.  Qu’il comprenne.  Je sais, je sais, personne ne peut deviné blablabla.  Cette semaine la, il m’a demandé d’aller le chercher à l’aéroport, il fallait qu’il laisse sa voiture pour sa blonde… j’ai dit ok.  On avait 3 heures à perdre avant le début des classes.  Il m’achalait.  Il me touchait.  J’étais un peu frustrée qu’il mette tellement d’énergie à vouloir me baiser mais n’avait pas su quoi faire quand j’avais besoin de ses caresses.  Je lui ai dit : ok.  Tu veux baisé mon grand, tourne ici, tourne la, stationne toi ici, je reviens.  J’ai louée une chambre de motel et on a baisé.  C’était vraiment poche, pour moi entouka.  Mais pour lui, ca été décisif.  Il voulait qu’on soit ensemble.  QUOI?? Le lendemain, il l’avait dit à sa blonde, il la quittait, c’était fini.  J’ai frappée dans un mur de brique pour la première fois de ma vie!  J’étais vraiment frustrée!  Je lui avait dit que c’était un one shot deal, qu’on en reparlait plus après….. je le savais.  Mes instincts sont pas mal toujours bons!  C’était la première fois qu’il trompait sa blonde alors c’était normal qu’il soit confus.  Mais pourquoi lui en parler tout de suite arrrrgggg!! Le pire c’est qu’elle était enceinte.  Est-ce qu’il réagissait à la grossesse? Est-ce qu’il avait peur? Je ne sais pas mais je sais que ce n’étais pas ce que je voulais.  Je lui ai dit que je l’aimais beaucoup mais que je n’étais pas prête à laisser ma famille, Josh

n’avait qu’un an et de toute facon je ne l’aimais pas assez pour partir nowhere avec lui.  Je suis partie en classe et je l’ai laissé réfléchir.  Le surlendemain, surprise, sa blonde m’attendais à la fin des cours!! Il lui avait dit pleins de bullshit, que c’était moi qui lui courait après blablabla.. choses que les hommes ( et les femmes aussi .. ) disent quand ils se rendent comptes qui sont dans marde! Elle m’a demandé : pourquoi?  Mais quelle question ??? je lui ai dit qu’elle était toujours partie alors son homme avait besoin de réconfort!

 

Ohhhh…. Trop tard, je ne pouvais plus revenir en arrière. Bang! Coup de poing dans face! Je l’avais plus que mérité!  J’ai honnêtement aucune idée pourquoi j’ai répondu ca.  J’étais prise par surprise.  Kénan l’a prise, elle se débattait, elle voulait ma peau! De toutes les blondes frustrée, c’est la seule qui m’a touchée! J’ai eu un petit bleu pendant une bonne semaine me rappellant mes exploits! Ca m’a vraiment fait réfléchir à comment on est conne les filles.  Pourquoi elle a pas frappée son homme?  Pourquoi on réussi à pardonner les gars mais on a de la misère à comprendre les filles qui font ca?  J’ai déjà fait pareil, j’en ai voulu longtemps à Isabelle alors que je savais très bien qu’elle n’avait aucun rapport dans l’équation, que le problème était lui et moi…

 

Ca été le bordel après ca.  Je suis rentrée dans l’école.  Je ne pouvais pas rentrée chez moi comme ca.   J’avais besoin de me préparée une histoire aussi.  Je suis allée voir Denis.  Il était encore la.  Il m’a aidé mais j’aurais voulu qu’il me laisse pleurer.  Il m’a amenée au poste pour que je porte plainte.  Le policier m’a seulement dit : tu penses pas que t’aurais fait la même chose? Je l’ai regardé et je suis partie avec Denis.  On a jasé longtemps.  J’aimais bien ce prof.  Malgré tout, c’est celui avec qui j’ai le plus parler et connectée.  Si ca n’avait pas été de l’histoire de Kénan, on aurait probablement eu un plus belle aventure.  Quand on est aller à l’exercise de désincarcération, Denis n’avait de yeux que pour moi!! et c’était fini avec Kénan alors j’espérait qu’il fasse enfin son move.  Mais Kénan avait remarqué nos regards.  Il s’est mis à hyperventiler! Il a eu un malaise, un faiblesse.  JJ a pris sa pression, son pouls, lui a parlé un peu et il lui a demandé d’aller me chercher.  Il a commencé par m’insulter : vas donc voir Denis, vous avez l’air bien ensemble! Je n’allais pas endurer ca, je me suis retournée, il s’est vite excusé.  J’ai passer par-dessus et je suis restée avec lui le restant de la journée.  À la fin, il m’a remercié et m’a demander pardon pour son attitude, je lui ai dit d’oublier ca.  Mais il voulait entendre autre chose, il s’est encore fâcher et je lui ai dit que c’était fini, que je ne lui dirai pas que malgré tout, je l’aimais encore, que si les choses avaient été différentes, peut-être qu’on serait ensemble et que je ne lui dirais pas non plus que je lui pardonnais d’avoir bullshiter sa femme parce que je comprenais.  Il m’a souri, m’a pris dans ses bras et on est parti chacun de son côté.  

 

Une des dernières choses qu’on a fait à l’école a été l’excercise de situation d’exception en forêt.  On ne se parlait plus et c’était ok comme ca.  Un des exercise était de faire monter les patients avec une corde, il fallait se mettre l’un en arrière de autres et tirer.  J’étais la dernière et Denis s’est mis installé juste en arrière de moi, très près.  Il s’avancait dans mon cou.  J’avais tellement envie de lui!  Il a donné un coup un peu trop fort et je suis tombée sur lui.  Il était en érection et s’il n’avait pas eu d’autres personnes,

c’est la que ca se passait.

 

 J’ai failli l’embrasser mais j’avais peur que les autres me voient.  J’essayait d’avoir l’air indifférente alors il m’a dit : oh, t’as-tu besoin de parler avec Kénan? Est-ce qu’il était jaloux? Je ne comprenais pas.. ca n’était pas évident que j’avais envie de lui? j’avais eu trop l’air indifférente? Il a demandé à tout le monde de descendre en bas, et a fait monter Kénan et m’a dit de rester la et de régler mes problèmes! WTF!!! Je dois l’avoir offusqué, je ne sais pas.  Peut-être qu’il se sentait mal d’avoir été trop loin?

 

L’autre moment manqué a été après l’école, je l’avais aidé a emmener du stock à son auto et il avait une crevaison.  Je l’ai aidé et on a jasé.  J’ai une tache qui ressemble à une tache de rousseur sur la joue.  J’ai ca depuis ma grossesse de Josh.  Il m’a regardé avec ses magnigiques yeux, a doucement touché ma joue et m’a dit que j’avais de quelque chose.  Ca m’a sembler 15 minutes!  Un autre soir, on était dans la conversation du sexe avec les profs vs étudiants et il était clairement excité, il m’a dit embarque on va se promener.  On s’est stationné et après un court moment de silence, il s’est approché, je

me suis rapprochée, j’étais persuadée que ca y était enfin, et des lumières de voitures nous ont aveuglés!  C’était la sécurité du collège! Ca pas mal tué le moment et je suis partie sans rien!! Je n’ai jamais été plus loin mais il y avait définitivement de l’électricité entre nous deux.  J’ai sautée une solide coche à la fin de mes stages quand il y a eu le malentendu avec mes moniteurs de stage.  Denis a eu peur alors il a demandé à Monia de prendre sa place.  J’avais besoin de lui, je voulais lui expliqué que c’était un malentendu.  Mais c’était fini pour lui.  J’ai menti à Monia, pour lui éviter d’être dans le jus.  J’ai tout pris ca sur mon dos.  Comme si c’était moi la folle.  Si j’avais pas cruisée les autres profs, je me serais battue un peu plus mais … je savais que j’avais trop dit ou fait de niaiseries. 

 

S. L.

 

Une fois, j’ai demandée à S. de me sortir une civière avec du stock, on avait besoin de pratiquer et c’était  barré.  Je ne sais pas pourquoi, j’ai lui ai dit que j’avais rêvée à lui!  c’était même pas vrai!!! J’avais besoin d’attention, je crois.  Je l’ai pas lâché pendant plusieurs semaines après ca mais il n’a jamais répondu à mes avances.  Il est resté gentil, me parlait quand même, répondait à mes questions mais sans plus.  Je lui ai écrit une lettre mais j’avais peur qu’il la montre aux autres alors je l’ai repris!  Je lui ai même lu les lignes de la mains, lui disant que sa ligne de vie se séparait en deux alors, probablement qu’il allait changer de vie ou avoir une aventure! Hehe.. je ne m’imagine même pas ce qu’il devait penser de moi, ca me fait rire maintenant, une chance.   Au moins la, j’avais une excuse, je peux dire que je réagissais à la mort de ma mère… entouka, je pense.

 

Pat B.

 

Le premier cours de Pat B. avec nous était son premier cours comme prof au cégep.  Il était ‘apprenti’ avec notre prof de trauma et il allait prendre la relève après quelques semaines.  Il m’a pris comme ‘victime’ dans le scénario, j’étais côté passager dans un camion et il s’est placé à l’arrière pour démontré comment on tenait la tête et d’autres

techniques.  Quand le prof s’est mis à parler, on l’écoutait et Pat a mis sa main sur ma cuisse et me flattait.  Je savais pas trop quoi faire.  Je ne le connaissais pas.  Mais je me suis dit après que c’était son premier cours, et qu’il était probablement juste nerveux alors, comme moi souvent, quand il est nerveux il ‘cruise’ ou flatte, ou touche … j’en ai honnêtemenet pas fait un plat, je comprenais.  Mais j’imagine s’il avait fait ca à Mireille ou .. pffff… ca aurait été drôle qu’il se fasse mettre à sa place dès le premier jour.  Ca aurait peut-être changé sa facon d’être.  L’an passé, quand j’ai travaillée chez alerte santé, il y avait deux filles qui venaient de finir leur D.E.C en techniques ambulancières et quand on a parlées des profs, elle m’ont dit qu’il n’avait pas changé et qu’à chaque graduation, il se pognait une fille différente!  Ca ne m’étonnait tellement pas! 

 

S. V. 

 

Un soir on pratiquait et un nouveau prof était venu aider.  C’était la première fois que je le voyais et j’en pensais rien à première vue, en fait, je trouvais qu’il avait l’air vieux.  J’étais en scénario quand j’ai voulu lui poser une question. 

 

Je l’ai regardée et il n’était plus capable de me regarder!  Il clignait des yeux, il a enlevé ses lunettes et il m’a répondu en regardant ailleurs.  J’ai trouvé ca vraiment bizzare mais sans plus.  Le soir, il m’a accrochée alor que j’étais seule dans le corridor et il m’a dit : je m’excuse pour aujourd’hui.  J’ai dit : euhhh. Pourquoi?  Et il m’a répondu qu’il avait vraiment de la difficulté avec les filles aux yeux bleux et que les miens étaient particulièrement beaux!  Wow.  Ca du lui en prendre du courage pour admettre ca, même moi j’aurais de la misère à le verbaliser comme il l’a fait!  J’étais flattée!  J’en ai légèrement profitée!  Je m’arrangeais souvent pour lui poser des questions alors qu’il était seul, j’aimais la facon qu’il me dévorait des yeux!  Les locaux des profs étaient à côté de la porte de sortie alors un soir, je suis passée et il barrait la porte de son local.  Je me suis avancée pour lui souhaiter bonne soirée et il a eu la réaction que j’attendais!  Ses mais se sont mises à trembler il a tout échapé ses clefs, ses livres, sa bouteilles d’eau!  Ah… le feeling que ca donne quand on fait de l’effet à quelqu’un, c’est merveilleux!  Mais, quand j’ai voulu aller plus loin, il m’a dit qu’il y avait surement pleins de jeunes coq prête à me sortir et me faire l’amour.  Je ne l’avais pas vu vieux mais à ce moment j’en avais que 26 et lui devait avoir au moins 10 ans de plus!

 

Francois

 

Un soir de juillet en 2006 je suis allée travailler comme je le faisais déjà depuis un bon ptit bout.  Quand j’ai sorti mon bunker de ma valise, le reste de mes choses sont tombés par terre.  Je me suis retournée pour voir si quelqu’un m’avait vu et effectivement, il y avait un paramédic qui m’observait dans l’entrée.  Je me suis dit : c’est bien sophie, belle première impression!  J’avais toujours un nouveau partenaire à chaque jour.  C’est long avant d’avoir un poste ou un partenaire régulier.  Après m’être présentée, il s’est excusé d’avoir eu l’air ingrat de ne pas m’avoir aidé à ramasser mes affaires.  Fallait qu’il en rajoute.  Il était beau.  Vraiment beau.  Mélange entre ben affleck et mon superviseur, et je le trouvait vraiment très attirant.  Il était grand, pas trop mince, des yeux de tombeur,

cheveux bruns courts comme je les aimes et un percing sur la langue.  De grandes mains et des lèvres hypnotisantes!  Je ne m’étais pas arrangée car je ne me maquillait que très rarement et la, c’était un shift de nuit.  Mais j’ai pris 2 minutes aux toilettes pour m’assurer que j’avais pas l’air trop folle et mettre mascara et lips. 

 

On a jaser de tout et de rien.  Il était curieux et ca, c’est toujours bon signe.  On a flirter tout le long du shift mais c’est moi qui a commencée, après qu’il m’ait dit qu’il avait une blonde je lui ai demandée si il l’avait déjà trompé.  Il m’a répondu que non.  Ca faisait seulement deux ans qu’ils étaient ensemble et il disait l’aimer.  Mais, dans ma tête, un gars un ti peu trop ‘open’ qui flirte et beau mec comme ca, ca se pouvait pas mais, j’ai quand même jouer le jeux.  On travaillait à terrebonne, le soleil allait se lever et il m’a demandé si j’avais déjà vu le lever du soleil sur le bord de la rivière.  Non, je travaillais pas beaucoup à terrebonne alors, je ne savais pas ou il m’amenait.  Il a stationné l’ambulance au bord de l’eau et m’a demandé de venir marcher avec lui jusqu’au bord de la cloture.  On s’est regardé, le soleil s’est levé et même si je me doutais bien qu’il avait fait ce stratagème plusieurs fois, je me suis laissée embarquer.  Quelques minutes avant la fin du quart de travail, je me suis approchée pour l’embrasser.  C’est tout ce que ca m’a pris pour être ‘en amour’.  Mais, je suis partie sans prendre son numéro de téléphone, j’me connais quand même!  Il a trouvé le mien sur la liste de rappel.  Et les semaines suivantes, il m’a appeler à tous les jours, des fois plusieurs fois par jour et il voulait me voir.  Mais je refusais et plus je refusais, plus il me voulait.  C’était la première fois que ca se passait de cette facon et j’aimais assez ca.  Mais il a arrêter après quelques semaines et on ne s’est pas revu avant l’hiver.  Tout de suite quand on s’est revu, nos yeux se sont mis a briller et je savais que j’étais dans le trouble.  On faisait presque le même quart de travail, il m’a demandé si je voulais travailler avec lui.   Il s’est arrangé avec nos partenaire pour être sure que c’était ok et voila.  Un autre quart de travail à me concentrer sur ses yeux au lieu de reviser mes protocoles.  On a fait quand même plusieurs appels alors, ca nous a garder occuper mais,  On s’est attendu après le quart de travail et on a baisé dans l’auto.  Pas d’orgasme pour sophie, comme toute les autres baises avec lui.  Je ne me rappelle pas dutout des détails.  Ca n’était pas la baise du siècle mais j’aimais comment il me voulait, comment il me dévorait, comment il embrassait!!

 

 Un jour que je faisais un 7/14 ( ce sont des quarts de travail de 24h sur 24 pendant 7 jours à la caserne, mais qu’après on a 7 jours de congé ) il travaillait non loin de la caserne et finissait en même temps que moi alors je l’ai attendu.  Il est arrivé trop vite, je n’avais pas eu le temps de brosser mes dents, je lui ai dit d’attendre une minute, j’étais juste à côté de la porte de la salle de bain mais, offusqué il m’a demandé : mais pourquoi? Je lui dit que ca allait prendre deux minutes et sans rien dire, il s’est avancé  rapidement vers moi, il m’a pris le visage avec ses deux mains et m’a donner un de mes meilleurs baisers.

 

 Je l’ai ‘aimé’ de passion pendant plusieurs mois mais comme la majorité des hommes avec qui je vis ce genre d’histoire, l’excitation a fini par diminuer et éventuellement, plus rien.  On a travailler quelques autres fois ensemble, une de ses fois, alors qu’on était en lunch, on a vu passer une ambulance en 10-30 (sirènes et girofare) devant nous pendant

que je lui faisais une fellation.  On avait rien entendu sur les ondes alors il a demander à la centrale si ils nous avaient appeller et ils confirment qu’ils ont tenté de nous joindre!  L’appel en question était une agression avec arme à feu.   C’est le genre d’appel qu’on veut avoir comme paramédic.  On a pas la chance, ou la malchance de voir des blessures de ce genre alors quand il y en a, on veut être la.  Il était assez fâcher mais on a quand même été appelé quelques secondes après pour une deuxième victime.  Une autre fois qu’on travaillait ensemble, je lui faisais encore une fellation mais en conduisant cette fois ci.  J’ai du accrocher le micro parcque la centrale nous a appeler et ne savait pas trop quoi nous demander.  Elle patinait et a finalement demander notre 10-20 (ou on était).  Des collègues nous ont dit après qu’ils entendaient des bruits bizzare sur les ondes et nous demandaient ce qu’on avait fait, avec un ptit sourire en coin.   Ca été la dernière fois, dans l’ambulance.  Vers la fin de notre histoire il m’a confirmé que j’avais été la première avec qui il avait trompé sa blonde, mais il m’a avoué qu’il avait eu plusieurs filles après moi qu’il m’en voulait de lui avoir fait ‘crosser’la ligne!! Qu’il n’était pas bien la dedans et il voulait essayer d’arranger son couple.  La dernière fois qu’on a travailler ensemble, il a écrit une lettre à sa blonde pour tenter de la séduire!  J’étais assez frustrée mais sur le coup, je n’ai rien dit.  Je ne savais pas dutout quelle émotion m’habitais.  J’étais pas jalouse.  Je savais qu’il voyait d’autres filles.  On était pas un couple alors pourquoi ca me dérangeait autant.  Il retirait son attention, il ne me voulait plus.  Je me sentais rejetée, même si je l’avais toujours été, le fait qu’il arrête de me donner cet attention, était pour moi, un rejet, un abandon.  Mais comme j’avais déjà eu ma phase obssessive avec lui au début, et probablement parce que je voyais qu’il était en dérape, je n’ai pas réagi très fort quand je l’ai appeler la dernière fois et qu’il m’a dit qu’il ne voulait plus que je l’appelle.  Je me demande si il a attrapé l’herpes.  Surement.  On a baisé plusieurs fois sans protection et je ne savais pas que je l’avais à ce moment.  C’est peut-être sa blonde qui l’a eu et qui l’a confronté.  Je ne sais pas.  Mais, ils se sont marier 3 ans apres.  Quant à moi, je n’avais aucun remord, ca ne me passait même pas par la tête.  C’était devenu une habitude. 

 

Mais, la première fois que j’ai baiser dans la boite (en arrière de l’ambulance), c’était pas avec lui.  Un collègue qui me trouvait belle et qui en avait envie.  Pas grand-chose à dire sur lui, il avait dormi les 4 premières heures de notre quart de travail.  Après, on a jaser un peu et je ne sais trop comment, on a commencer a parler de sexe.  Encore une fois, rien de spécial, j’en avait envie mais, aucune émotion, je voulais l’attention.  Surprise surprise, pas d’orgasme! Quand j’en ai parler à F. par exemple, il était frustré.  Il a sorti de l’ambulance et est parti plusieurs minutes.  Je ne sais pas si il était frustré jaloux ou frustré que je l’aille pas fait avec lui. 

 

spll

 

S est un ami d’une de mes amies d’école qui a été engagé en même temps que moi.  On a fait l’intégration ensemble.  Au lieu d’écouter mon beau superviseur, je l’écoutait lui me faire des avances.  Ce qui est triste c’est que j’aimais bien mon superviseur, mais comme tout les  hommes que j’aime bien, j’ai tout fait pour qu’il ne m’aime pas.  S était un autre tombeur.  Je ne l’ai jamais trouvé beau.  Je voulais juste de l’attention.  Il

est venu chez moi baisé la première fois.  C’était ok.  Toujours pas d’orgasme.  On a été scédulé pour faire un 7/14 toute une semaine ensemble et il m’a appellé pour me demander ce qu’on allait se faire à manger.  Il était vraiment bon cuisinier, très sociable, toujours de bonne humeur, le partenaire idéal!  Le premier soir, jme suis collée sur le divan mais il ne me touchait pas.  Il m’a avouer qu’il voyait quelqu’un.  Ca changeait pas grand-chose pour moi à ce moment.  Ce que je ne savais pas, c’est qu’il avait commencer à fréquenter une de nos collègue.  Le soir, je suis allée le rejoindre dans son lit, on s’est collés mais toujours rien.  Je suis retournée dans mon lit, frustrée!  Le jour d’après, j’avais de la difficulté à faire les appels comme il faut.  J’ai caller malade le soir et je suis repartie chez moi. Je n’avais pas associée ma frustration au manque d’attention de sa part.  j’avais mes règles alors j’ai simplement assumée que c’était ca.  Un autre séjour en 7/14 avec lui, on a baisé sans protection.  Le problème c’est que j’ovulais!  10 jours plus tard, le test de grossesse positif et c’était impossible pour moi de savoir qui était le père étant donné que j’avais baisé avec mon chum la veille.  Jamais j’aurais cru être capable de faire une chose pareille.  J’avais tellement jugée anita de l’avoir fait 4 fois.  Mais j’ai été lâche!  Au lieu de faire face à la situation, j’ai menti à mon chum et je lui ai dit qu’étant donné que j’avais pas fait beaucoup d’heures les dernières semaines, le chômage n’allait pas être suffisant pour survivre.  2 semaines après, je me faisait avortée. 

 

Ca été assez horrible comme expérience.  Je me suis sentie coupable plusieurs semaines.  Mais j’ai quand même vite passé par-dessus.  Je me consolait en pensant aux filles qui font ca 3, 4, 5 fois et plus dans leur vie et soudainement, je me sentais un peu mieux.  Mais je savais qu’il fallait que je fasse quelque chose, parce que je ne vivrais pas ca deux fois!  Après ma fille, je me suis vite opérée pour la ligature des trompes, c’était plus safe que de penser pouvoir me contrôler un jour!

 

 Tout le monde dit que c’est beaucoup moins de trouble quand c’est le gars qui se fait opérer.  Oui.  Mais, c’est moi le problème, pas mon chum.  Sylvain ne m’a jamais cru.  Honnêtement, ca n’avait vraiment pas d’importance pour moi.  J’aurais du ne pas lui dire.  Durant un quart de travail avec une fille que je vais appeler gentilment traitraisse, sylvain m’a appeler pour me demander ce qu’on allait manger pendant notre semaine de 7/14.   J’ai pas réfléchi et je lui ai dit qu’on allait pas faire de bébés cette fois-ci.  Je ne sais pas pourquoi j’ai dit ca, est-ce que je désirais que ma collègue m’entendent? Est-ce que je voulais sa sympatie? Qu’il se sentent coupable autant que moi?  Bref, elle m’a entendu et m’a demandé si on couchait ensemble.  J’ai dit que non mais qu’on se colle des fois.  Je ne savais trop comment me sortir de ce mensonge.  Le problème, c’est que miss traitraisse est l’amie de la nouvelle copine à sylvain.  Alors quand la nouvelle est arrivé à ses oreilles, j’étais la bitch qui les as séparé.  Mais ca, je l’ai su seulement longtemps après et il était trop tard pour tenter de réparer les pots cassés. 

 

Je croyais que j’étais amie avec B. G.  Je lui racontait mes aventures avec francois.  Il vivait une aventure avec une collègue aussi et me racontait ses histoires.  Il a finalement laisser sa femme pour cette collègue et on eu un enfant ensemble.  J’aimais bien cette collègue aussi.  Le problème c’est que pour que les gens les laissent tranquilles, il aimait bien raconter mes histoires pour nourrir les rumeurs.  Et francois n’était

évidemment pas heureux de ca.  pas plus que moi d’ailleurs.  Pour rajouter à tout ca, un autre jour de 7/14 avec un collègue dont je ne me rappelle même plus de son nom, je suis sortie de la douche et j’avais oublier mes sous-vêtements dans la chambre, au lieu de mettre mes pantalons sans culottes, j’a seulement mis la serviettes autour de ma taille mais j’avais mis ma chemise par exemple, j’ai ouvert la porte et comme je devais passer en arrière de lui qui écoutait la télé dans le salon, je lui ai demander de ne pas se retourner pcq j’avais juste une serviette autour.  Je me suis dépechée pour traverser la pièce et j’ai fini de m’habillée dans ma chambre la porte bien fermée!  Ce mec en question, à force d’entendre ses rumeurs à mon sujet à dit que j’avais tenté de le séduire en sortant de la salle de bain tout nue!  Quand mon ‘ami’ m’a raconter tout ca, j’étais hors de moi!  Le gars en question s’est excusé par après et il a admis en avoir rajouté!! Ah… les hommes.  Alors, un bon jour, j’ai commencée mon quart de travail avec un gars que j’appréciais, il avait été dans le groupe après moi à l’école et je le trouvais sympatique.  En plein milieu de notre quart, on a été appellé pour un 10-23 (raison administrative).

 

 Un flash de mon bref séjour à urgences-santé ou mes moniteurs de stages avaient mal interpreté mes commentaires et ou le 10-23 s’était averré être la fin de mon stage!  Arrivée à la caserne, je n’arrivais pas à retenir mes larmes!  Mais personne nous attendais.  Mon partenaire est aller vérifier auprès de la centrale et moi j’ai entrecroisé mon beau superviseur.  Je me suis mise à pleurer incontrôlablement!! Je lui ai expliqué ce que je savais, de qui partait les rumeurs, de la blonde de l’autre et il m’a demandé si je voulais porté plainte.  J’ai dit non, il m’a demandé si je voulais qu’il appelle les gens concerné pour qu’ils arrêtent les fausses rumeurs.  J’ai dit définitevement oui.  Je savais que j’avais menti pour francois.  Il m’a demandé si j’avais couché avec.

 J’étais incapable de lui dire.  Pas à lui.  j’aurais tellement voulu qu’il m’aime.  Comment allait il pouvoir m’estimer encore si je lui avouait ca?  il m’a donner le numero du PAE parce que clairement, ce qui était arrivé à l’école n’était pas réglé et je suis repartie.  Mais ca ne m’a pas aidé.  Les gens concernés qui ont été appellé n’ont qu’été plus frustré avec moi parcequ’ils avaient maintenant une ‘tache’ à leur dossier. 

 

 S. est celui qui m’a passé en entrevue.  C’était difficile de restée concentrée.  Il a de vraiment beaux yeux.  Il m’a attirée tout de suite.  Je l’avais déjà vu à l’école.  Il venait des fois faire un tour à l’école pour voir la relève.  Ce jour la, j’avais détachée ma chemise un bouton de trop.  Un prof, pat, me l’a attaché.  Je l’ai détachée en disant que je voulais être une ambulancière sexy.  Il était la, acoté dans la porte du local d’en face.  J’ai croisé son regard et je le trouvais beau, tellement beau!  Je voulais son attention.  Je ne me rappelle plus de ce que j’ai dit après mais il y avait deux autres profs et on ne parlait pas de protocoles!  J’ai du avoir son attention parcequ’en entrevue, j’ai eu un peu de misère à répondre à ses questions qui étaient assez basic et il m’a engagé pareil!  À la mi-probation, il devait me rencontrer pour faire une mise a jour, s’assurer que tout allait bien.  J’étais en 7/14 et j’essayais de dormir, je ne fermais pas ma porte parce que j’avais peur et je voulais entendre les bruits dans la caserne.  J’ai entendu quelqu’un entrer, il est resté quelques instant, je voulais me levé pour voir mais il est reparti sans cogner alors je me suis recouchée.  Après un appel, il m’avisait qu’il allait venir me voir plus tard pour cette rencontre.  J’étais tellement horny!  Et je ne tenais plus en place, il fallait que j’en parle.

J’ai appeler mon amie A. et je lui ai dit comment il m’allumait et comment j’avais envie de lui.  A. est anglophone alors je lui parlais en anglais.  Il est entré pendant que je raccrochais.

 

 Il s’est assis à côté de moi et a mis son avant bras sur la table, sa main était tellement proche de la mienne.  Je ne pensais qu’à lui frôler la main pour voir s’il allait réagir.  Je voulais lui dire.  Mais il était mon superviseur! Je ne voulais pas répéter le scénario de l’école ou du stage alors, j’ai rien fait.  On a revisé des appels que j’avais fait, j’agissais en ‘blonde’.  Mécanisme d’auto défense quand je veux éviter de dire mes vrais sentiments.  Mais plus il me parlait, plus j’en rajoutais.  Il était tellement gentil.  Il m’a même suggéré de m’apporter un article sur le trauma en anglais, et comme il m’avait entendu parler en anglais, je n’aurais surement pas de difficulté à le lire!  Quoi ?? il a entendu ma conversation?? Qu’est ce qu’il a entendu exactement?? La j’étais nerveuse, alors quand les appels du mois de juillet sont apparus et que j’ai vu la signature de francois, j’ai fait la conne et écris la date dans ma main.  Il a bien vu.  Quand il est parti, je me sentais tout croche.  Je devais arrangé ca!  je lui ai laissé un message sur sa boite vocale de me rappeller.  Ca n’a pas été très long et le téléphone sonnait.  Je me suis excusée d’avoir agi ainsi et je lui ai dit qu’il m’intimidait.  Je ne voulais pas avouer mes sentiments.  Il était décu, il m’a dit qu’il était juste un gars, un collègue.  J’ai compris que j’avais vraiment manqué une excellente chance d’être amie avec lui.  il est superviseur mais il était ami avec plusieurs de mes collègues.  Il allait même pêcher avec francois des fois.  Pourquoi ce sentiment d’infériorité? Pourquoi j’étais pas capable de simplement dire comment je me sentais?

 

 Je ne savais pas moi-même ce que je ressentais pour vrai alors comment l’expliquer?  Cette année la, il a commencer à sortir avec une paramédic.  Une collègue.  Ca aurait pu être moi.  Non.  Ca n’aurait pas pu être moi.  7 ans plus tard, je ne suis pas encore prête à être en relation saine avec un homme. 

Quand j’ai démissionnée, j’avais des rêves érotiques et il en était le sujet principal.  Je devais lui dire.  Je l’ai appeler sous prétexte que j’avais besoin de matériel de premiers soins pour m’équipée comme instructeur et je lui ai dit qu’il m’allumait vraiment.  Il m’a dit qu’il avait 3 enfants et que sa blonde était enceinte et qu’il était très heureux! Voila.  Je l’ai revu une fraction de seconde l’an passé quand j’ai finalement décider de rapporter mon bunker! J’avais fait mon deuil et ca ne me donnait rien de le garder.  Quand je suis passée devant son bureau, j’ai passée très vite mais je l’ai quand même vu.  Je n’ai rien ressentie.

 

Le désastre de mes 28 ans!

 

J’ai fini mon quart de travail avec Francois cette journée la et on est allé à quelques rues de la caserne pour mon ‘cadeau de fête’.  On a baisé sans protection.  Il m’excitait tellement en uniforme.  Ca fait pas bien à tous les gars mais lui, oh… que oui!  Il n’a pas eu d’orgasme parce qu’il y avait trop de véhicule qui passait alors on a décidé de remettre ca quand un ‘truck’ est passé et nous a flashé, mais on a eu un bon moment quand même. 

 

 

J’étais dans un mood ‘jonsée’, gelée, d’évitement!  Qu’est ce que j’essayais d’éviter? Aucune idée!  Je suis allée prendre un verre avec mes deux belles-sœurs.  J’ai appellé So.  et M.V.  C’est M.V. qui m’a rappellé en premier, il m’a dit d’être chez lui dans une heure.  C’était pourri mais au moins il s’était protégé.  Après, je suis sortie au Moomba avec mon amie A.  So. est venu me rejoindre après et on a baisé dans son auto avec protection (comme si je me sentais moins dégueu parce qu’il s’était protégé… ) et surprise, j’ai faker parce que c’était interminable et poche.  En revenant chez moi, j’en voulais encore alors après avoir pris une méga douche, j’ai baisé mon mec.  Ca été la seule nuit comme ca mais pourquoi j’ai fait ca, je ne sais pas.  Je ne sais pas ce que j’évitais.  Mais comble du malheur, je suis tombée enceinte!  Heureusement qu’il n’y avait qu’une possibilité.  Non.  Il y en avait deux.  Même si il n’avait pas éjaculé, Francois ne s’était pas protégé.  Les chances étaient quand même minces alors je me suis croisée les doigts pendant neuf mois.  Elle ressemble beaucoup à son père mais Francois n’est pas très différent de mon ex. À part qu’il est pas mal plus grand, il a les cheveux foncé et les yeux comme mon père, brun avec du vert.  Ah, et comme ma fille!! Shiittt.  Il n’y a que quelques amies (3) qui sont au courant de ca et la, j’imagine que si ce truc machin se publi, il va falloire que je décide si je garde cette partie la ou non.  Je sais que ca ne change rien dans le sens ou c’est lui son père sans équivoque!! Et même si par malheur, on découvrait qu’il n’est pas son père biologique, il ne la renirait jamais, il l’aime tellement, c’est sa petite princesse.  Mais moi par exemple.  Est-ce qu’il me tuerait?  Je crois qu’il ne me parlerait plus jamais.  Honnêtement, je n’exagère pas et je ferais la même chose à sa place!  Quand j’aurai plus de sous, je ferais le test.  Pour sa santé à elle, pour ses antécédants mais aussi pour moi, pour savoir. 

 

 

Stef

 

S. est un ami de mes amis.  La première fois qu’il m’a allumée c’est quand on avait loué un chalet à Tremblant.  On était trois famille sauf que moi j’étais seule avec les enfants.  Et il y avait Stéphanie aussi, une amie d’un des couples.  Le soir, après que les enfants aient été couchés, on a décidé de se baigner.  La blonde de S. et A. sont restée pour surveiller les enfants alors je pouvais me baigner la tête en paix.  On a déconné, c’était l’fun mais S. n’arrêtait pas de parler de cul. Fern a enlever son maillot, ce qui n’étonnait personne et j’ai décidé d’en faire autant mais de restée en camisole.  Il ne s’est rien passé mais j’en avais très envie.  Un jour que j’étais plus que ‘horny’, j’ai décidé d’aller le retrouver à sa job, il est propiétaire (son père plustôt) de terrains et d’une compagnie de construction.  Il n’était pas la mais j’ai vu un fille alors je suis entrée et j’ai demandée pour lui.  C’était sa sœur.  Il est arrivé quelques minutes après et il m’a fait visiter. Au sous-sol, il me touchait mais il était du genre agressif.  Hmmmm.  Je repensais mon affaire.  J’avais pas très envie d’agressif la.  Il m’a donné rdv ou il entrepose ses bateaux (ceux de son père) et je l’ai attendu la.  J’avais vraiment très envie alors, en l’attendants, je ‘scrachais mon itch’.  Oups, une voiture, stop tout.  C’était Stéphanie!!! Okkk.  Pas grave.  Quand il est arrivé, j’avais déjà eu mon orgasme alors, est-ce que j’allais vraiment faire ce que homme veut? Je ne savais pas encore.  Je me suis approchée pour l’embrasser mais il m’a pris les seins vraiment fort.  Il était encore dans son mood agressif.  Ok.  Je me suis agenouillée et baissée son pantalon, en sortant son pénis, il l’a

pris et dit : pis, ta trouve tu belle!! Ohhhh nonnnn.  En plus d’être agressif ta la tête enflée!! Oh my.. si je partais la, est-ce qu’il allait me foutre une raclée?? J’ai dit oui oui, elle est ben belle.  Elle était pas mon genre à vrai dire.  Plus qu’ordinaire et trop ressemblante à celle de mon ex!! mais, j’avais pas les couilles pour lui dire! En plus, il ne goûtait pas bon.  Mais quelle déception.  J’avais tellement désiré ce mec??!! Mais pourquoi??  Ah, oui, parce qu’il me donnait de l’attention devant les autres. 

 

Après sa rupture d’avec son ex et ma rupture ( une des millions de ruptures) d’avec B.  il s’était écoulé plus d’un an.  Il était en couple avec une fille plus jeune que lui de 16 ans !!! un autre!! et une vraiment belle fille!  No way je l’accotais!  Même dans mon jeune temps, en top shape je l’accote pas!  Mais, il me donnait encore de l’attention!  Je faisais la vaisselle et il est venu m’aider.  Il me touchait, il m’a dit : j’aurais du t’appeler han, s’cuse! Han?? Quoi?? Non, vraiment pas.  Il m’a raconter qu’il avait rencontré sa poupoune très vite après sa rupture et que ca été le coup de foudre.  Ouais.  Lui pour son cul et elle pour son $$.  Entouka.  Il ne m’a pas lâché cette journée la.  Il était gentil, doux, il a même essayer de m’embrasser sur la bouche à la fin, même si sa blonde était pas trop loin.  Mais j’étais vraiment frustrée cette journée la et la je voyais ben que de toute facon, il pouvait avoir la plus belle fille du monde, il la tromperait quand même alors, pourquoi être avec toi champion?  Ton $$ j’en veux pas!! Je n’ai jamais été une fille à $$.  J’en ai besoin comme tout le monde mais, j’aimerai jamais un gars juste pour son $.  Ils ont fait tellement de voyage ensemble c’est incroyable!! Et la, il veut la marier!! À la fête d’É. On est allé souper une gang et je savais qu’il allait être la alors j’étais anxieuse.  Quand je me suis levée la première fois pour aller à la toilette, il m’a suivi.  Il m’a touché le bas ventre, les seins et j’me suis dit ok, si il m’embrasse et qu’il veut me donner un peu d’affection, je baiserai avec, alors je me suis approchée de sa bouche et il s’est reculé.  Voila.  Je lui ai dit qu’il devrait rester avec sa blonde parce qu’elle était vraiment belle et que je ne l’accoterais jamais.  Il a répondu que ca change rien, qu’un gars a toujours envie de variété!  C’est probablement vrai mais j’avais plus envie de jouer.  J’avais envie de trouver quelqu’un qui allait m’appréciée, qui allait vouloir passer du temps avec moi et avoir du plaisir, pas juste me défoncer! On s’est revu après et c’est ok.  Il va toujours m’attiré mais c’est clair qu’il ne se passera jamais rien entre nous. 

 

 

 B.

Du premier baisé au dernier au revoir, ca n’a jamais été facile ou simple.  Je l’ai rencontré à l’hiver 2008 sur un quart de travail d’ambulance.  Le lendemain j’avais une demande d’amitié sur facebook.  Ca m’a pris un bon 15 secondes pour le replacer et je venais juste de travailler avec – il ne m’avait pas impressionée -.  Je ne le trouvais pas particulièrement beau et quand je lui ai demandé d’où il venait, il m’a répondu qu’il est né au Japon.  Hmm, il n’avait pas l’air japonnais pourtant, il mesurait 5’ 9’  et avait plutôt des traits hispanique.  Il avait un gros nez d’africain par exemple alors, non, pas hispanique.  Sa peau était foncé mais pas trop.  Pas mulâtre non plus.  J’aimais bien sa couleur de peau et il avait le coco rasé.  À peu près les deux seules choses que j’aimais de lui.  Il m’a alors expliqué que sa mère était Hawaienne et son père Américain et qu’il a vécu pas mal toute sa vie en Oklahoma.

 

Alors, WTF pourquoi tu m’as dis que t’étais né au Japon?? Il est né la-bas mais n’y a passé que les premiers mois de sa vie.  Je n’aurais jamais mentionné ca sachant que je ne me rappelle pas d’y être aller!! Mais bref, il poursuivi avec son histoire avec sa femme, qu’il l’avait rencontré alors qu’il était en mission pour son Église.  Oh boy, un Mormon.  Mais je l’ai écouté, sans trop juger.  Mais il ne faisait que se plaindre que sa femme si et sa femme ca.  En plus, il m’a raconté qu’il avait une ‘amie’ qui était supposé l’appeler.  On faisait un shift de nuit!  Oh la la, c’était trop, trop vite.  Même moi j’étais pas facile de

même!!

 

Un jour du mois d’Août de 2010, j’étais sérieusement en maque d’attention, de sexe, d’excitation.  Alors, je suis allée su facebook pour voir qui était online et il était le seul.  Je lui ai dit allo.  Il a répondu : HI!!!!!! Ohhh qu’il m’énervait!  Mais comme il était le seul, je lui ai dit que j’étais en manque, que le sexe avec mon chum était pas très bon ni fréquent et je lui ai demandé si il voulait baiser.  Il m’a dit que c’était la même chose pour lui aussi et il a dit oui.  On s’est donné RDV dans l’après-midi.  Après une heure, j’avais réalié que c’était con mon affaire, en plus avec un gars qui m’énerve.

 

Je l’ai rappeller, dit que je ne pouvais pas, que je devais faire des efforts avec mon chum. 

 

Il a répondu (comme un con) : une chance que tu m’as appeler, j’étais à la pharmacie, j’allais acheter les condoms! Mais c’est la facon qu’il l’a dit, comme si ca avait été horrible d’avoir acheter des condoms pour rien.  Il m’énervait vraiment beaucoup.  Il a commencé à me dire que sa fille s’en allait en Italie et je comprenais rien parce qu’il parlait tellement pas fort et vite et probablement que je m’en foutais pas mal aussi.  J’avais besoin d’attention et il m’en demandait alors, j’ai raccrochée vite.  Quelques semaines plus tard, même chose, j’avais besoin de sexe, d’attention.  J’ai texté D. D.  mais il n’a jamais répondu alors, je l’ai appellé.  Il travaillait à beloeil justement.  Je lui ai demandé si il voulait venir chez moi et il a dit oui tout de suite.  Il a ‘caller’ malade en plein milieu de son quart de travail et je ne pouvais plus revenir sur mes mots.  Je voulais canceller encore mais il était déjà à la porte.  Je lui ai dit que la porte était débarrée, de monter en haut.  C’était méga bordel.  Il fallait que je fasse le ménage le lendemain pour la visite libre.  Ma chambre était la dernière au fond du corridor au 2e alors j’avais mon cell allumé pour lui faire de la lumière.  J’étais trop fatiguée pour me lever.  Il m’a avoué plus tard qu’il avait eu peur cette soirée la que quelqu’un l’attende avec un bat de baseball.  Il avait ses pantalon d’armée gris parce qu’ils étaient en moyen de pression.  Ca lui faisait bien.

 

 Il s’est penché par-dessus moi tout de suite et m’a embrassé.  Ses lèvres étaient douces et ca faisait longtemps que je n’avais embrassée personne comme ca.  Le dernier était francois en 2008 alors.  Il s’est déshabillé et on a baisé.  Le fait d’avoir quelqu’un qui me désirait, qui me touchait était satisfaisant.  Mais pour le reste, ca été assez rapide.  Je voulais me couchée et dormir mais il ne me laissait pas. Je l’ai trainer en bas pour le mettre à la porte mais non, il a pris l’ordi, il voulait me montrer quelque chose sur youtube.  J’ai compris après qu’il ne partait pas parce que son shift finissait seulement deux heures plus tard alors il ne pouvait rentrer chez lui trop tôt.  Pathétique! Lui mais moi surtout! Est-ce que je n’avais donc rien appris de tout ces hommes en couple que j’avais déjà fréquentée?  On s’est assis sur le divan et on a écoutés: love the way you lie de rihanna et eminem.  Ironique quand j’y pense. 

 

J’ai été sa maitresse d’Octobre 2010 à Décembre 2010.  C’était super, je n’avais pas à dealer avec ma relation qui s’est terminé ce soir la justement.  Mon ex savait que je plannifiais quelque chose parce que je lui avait demandé d’aller coucher chez ses parents avec les enfants pour me laisser faire le ménage pour la visite libre.  Ils auraient pu partir le matin.  Mon but était de coucher avec l’agent d’immeuble par exemple, mais j’étais trop en manque ce soir la, je ne me contrôlais pas dutout!  Le sexe était intense, passionné et la fréquence était aussi beaucoup plus que ce que j’avais eu dans ma vie jusqu’à présent alors, même si il ne m’a pas donné d’orgasme, le reste me satisfaisait.  Je lui avait dit que j’avais besoin de me sentir ‘en amour’ et ‘play along with it’ parce que c’était juste trop dure de penser que ma famille était détruite par ma faute, ca me permettait d’éviter.  Le problème c’est que si tu dis à ton cerveau plusieurs fois la même chose, il fini par y croire!  Entouka le mien fonctionne comme ca.  Il me trouvait weird mais semblait comprendre mon besoin.  Je sentais qu’il était une bonne personne malgré tout.   

 

 Il avait plusieurs problèmes mais comparé à moi, c’était rien de bien grave.  Plus ca avancait, plus je m’attachais, comme avec tous les autres.  Un jour, on a baisé chez lui et il s’est endormi après.  J’ai fouillé dans son téléphone ( je n’ai aucun respect pour la vie privée des autres, je sais ) et j’ai trouvé des textos de la veille, il me textais en même temps qu’une autre fille.  J’étais vraiment triste et décue.  Je suis allée le voir, je l’ai réveillé, je lui ai montré les textos, j’ai rien dit et je suis partie.  Il ne m’a pas rappellé tout de suite.  J’étais enragée.  Comment j’avais pu être aussi naïve!  Je savais bien que je l’aimais pas pour vrai.  Mais j’avais besoin de lui pour ne pas ressentir toute la noirceur qui m’habitais quand je pensais à mes enfants.  C’était trop difficile d’y faire face.  Quand il m’a appellé, il était frustré que j’aie regardé son cell.  Il m’a dit que même sa femme ne regardait pas ses messages.  Je lui ai répondu : une chance! Et : obviously, she should!  

 

On a eu une discussion sur nous et ou on avait envie d’aller avec nos sentiments.  On ne s’était pas encore dit je t’aime.  Il était avec sa femme alors, je ne pouvais lui demandé l’exclusivité.  On s’est mis d’accord pour que, en attendant de savoir quels étaient nos sentiments vraiment et si on voulait plus de cette relation, on allait être exclusif.  Il allait être exclusive, meme qu’il n’allait pas avoir de relations avec sa femme car de toute facon, il n’en avait pas envie.  Je lui ai demandé de me le dire s’il en avait envie et que j’allais me retirée du mix.  Moi, je n’avais personne d’autre.   Je trouve ca extrêmement difficile d’écrire tout ca avec ce que je sais maintenant, comment je pouvais être aussi déconnectée, aussi perdue pour vivre une situation comme ca?

 

Pendant tout ce temps, j’habitais toujours avec mon ex.  Je lui ai tellement manqué de respect, je ne sais pas comment il ne m’a pas jettée dehors ou battue… On dormait dans le même lit, pour les enfants je crois.  Mais le lit était tellement grand qu’on ne se touchait pas anyways.  Ca faisait des années de toutes facon qu’on ne se touchait pas la nuit alors, ca ne changeait rien.  Bruce me textais à toute heure du jour ou de la nuit.  Même quand je lui disais bonne nuit, d’arrêter, il n’arrêtait pas!  Il avait besoin de texter ses besoins sexuels et se fichait pas mal de moi et de mes besoins.  Mon cell à ce moment, je ne pouvais pas le mettre sur vibration si je settais l’alarme pour me réveiller et que je voulais du son.  Alors, chaque texto sonnait et réveillait mon ex.  Quelle nouille j’étais.  Si je pouvais revenir en arrière, y’a bien des choses que je ferais différement mais ca, c’est un dans mon top de non respect pour mon ex!

 

J’étais un ‘mess’!.  Mais comme je l’avais été pas mal toute ma vie de couple, il ne remarquait rien de different.

 

En Novembre, j’ai eu mon entrevue pour Sunlife et après je suis allée chez lui, on a baisé sans condom pour la première fois.  Je savais très bien que je le contaminais.  Il ne me croyait pas.  Il me disait qu’il ne l’attraperait pas!  Je savais mais j’avais envie de le contaminer.  Est-ce que ca voulait dire qu’il n’allait jamais me laisser si il avait l’herpes.  Il n’allait pas risquer de le donner à sa femme entouka alors ca faisait mon affaire!

 

On a baisé dans son lit pour la première fois et je me sentais mal à l’aise.  Pas que ca change le fait que je baise quand même avec l’homme d’une autre mais.. il m’a raconté ses aventures avec Isabelle et qu’il avait baisé plusieurs fois dans le lit avec elle aussi. 

Il m’a aussi dit qu’il avait gardé tout ses courriels, ses photos, et des trucs à elle qu’il gardait dans son casier au travail.  Il étaient même aller au Mexique ensemble! Je sais pas pourquoi, mais plus ca allait, plus je savais qu’il fallait que j’arrête la relation, plus je voulais le changer!  Comme si de le changer voudrait dire que moi aussi je pouvais changer.  Il était ma ‘redemption’.

 

Après être déménagée de Beloeil, en Décembre, j’ai louée un 5 ½ à St-Lambert.  J’aimais bien cette ville.  C’était près de toute les artères principale et je voulais y rester un bout.  Comme il habitait greenfield park, on se voyait beaucoup plus souvent.  On baisait au moins deux, trois des fois quatres fois par jour! On ne pouvait passer une journée sans baiser!  Il a tout pris ses congés maladies en deux mois pour pouvoir rester la nuit avec moi!  C’était mon temps préféré!  On mangeait du junk, écoutait un film coller et rarement on se rendait jusqu’à la fin du film.  J’aimais qu’il soit excité juste à me voir, son regard changeait presque automatiquement.  Il n’avait qu’à m’embrasser pour me faire bouillir de désir!  La chimie sexuelle était la mais il n’arrivait pas à bouger pour me satisfaire, je devais faire tout le travail.

 

Mais en Décembre, il m’a dit qu’il m’aimait pour la première fois.  Il voulait être avec moi.  Il allait laisser sa femme mais il n’a pas eu le cœur de lui dire et comme elle l’aimait toujours, il a changé d’idée après lui avoir parlé.  Quand il a fini, il m’a appellé et je savais.  Je suis allée le rejoindre dans son auto de l’autre côté de la rue, dans le stationnement de l’usine à biscuit.  Il avait remis son jonc.  Je n’ai rien dit, je me suis mise à pleurée.  Tout ca pour rien.  Il n’a rien dit au début et après il a dit, elle m’aime encore et je crois que je l’aime encore.  Je t’aime aussi mais je ne veux pas avoir le regret de ne pas avoir essayé.  Je suis partie le cœur gros.

 

Même pas une heure après, je l’ai rappellé. J’arrivais pas à accepter.  Je cherchais à comprendre.  Il est venu chez moi, on a parlé et je lui ai demandé de ne pas me laisser, que j’avais encore besoin de lui!  Il était plus que content de me fournir ses services.  Un peu avant noel, même scenario, il m’aimait à la folie!  Je lui ai dit de lui avouer qu’il avait eu un ‘affair’ et de la, s’il l’aimait toujours, j’allais vraiment me retirée du mix.  Elle était à l’envers mais l’a remercié de ne pas avoir couché avec pendant ce temps.  Est-ce que c’était de la bullshit qu’il me nourrissait pour que je le crois qu’il n’avait pas couché avec? je sais pas. 

 

Le jour de sa fête, 31 Décembre, je lui avais écris une carte avec mes pensées.  Il a pleuré et m’a dit que personne ne lui avait jamais écris de carte comme  ca à sa fête.  Et a rajouté qu’I ne l’avait même pas appellé pour lui souhaiter bonne fête!  Je crois qu’il ne

pouvait pas être plus clair qu’il ne m’aimait pas.  Il aimait comment moi je l’aimais, comment je prenais soins de ses besoins ( et oubliais les miens par la même occasion!! )  Il a quand même laisser sa femme et n’avait nulle part ou aller alors il a temporairement mis ses choses dans ma chambre.  C’était délicat et difficile parce que les enfants ne le voyaient pas souvent, et quand ils le croisaient, c’était un ami.  Mais la, il était chez nous et ses affaires dans ma chambre.  Je leur ai seulement dit que c’était temporaire, qu’il n’avait pas de place ou rester alors on l’aidait en attendants.  Mais quand ils m’ont vu l’embrasser la première fois, ils étaient très jaloux et confus.  Chaque fois qu’il était la les fois d’après, ils ne me lachaient pas.  J’imagine de peur de me voir l’embrasser encore?  Il travaillait de 6h à 6h am alors, ils ne le voyaient jamais ou presque.  Quand on arrivait de l’école/garderie/travail, il était déjà parti et quand il finissait de travailler on était déjà partis! De toute facon c’a n’a pas durer très longtemps.

 

Il m’énervait tellement! Je n’arrivais pas à lui faire confiance.  Hmmmmmm. Je me demande pourquoi.  Un matin, il ne m’a pas appellé après son shift.  Il m’appellait toujours, sans faute alors, je savais qu’il y avait quelque chose. J’avais essayée de l’appeler mais il ne répondait pas. Quand il m’a rappellée, j’étais déjà en Ontario pour le travail.  C’était exactement ce qu’il avait fait vivre à sa femme.  Comment j’avais pu être aussi naive?  Il m’a juré que sa batterie avait lacher (si cette hypothèse est vraie, alors il avait du texter toute la nuit ou parler au téléphone toute la nuit pcq c’était ca qui arrivait quand c’était moi à l’autre bout).  La veille, sa thérapeute lui avait fait une blague : quand tu maris ta maitresse, il y a un ‘opening for the job’!  Il trouvait ca très drôle.  Pas moi.  Je lui ai raccroché au nez et je lui dit que je voulais qu’il soit parti quand j’allais revenir.  Il doit m’avoir laisser 50 messages mais mon cell était fermer, je travaillais.  Je n’avais même pas de peine.  C’était fini. À ma pause, j’ai écouter quelques messages et il me disait qu’il s’en venait me rejoindre en Ontario, qu’il avait trouvé l’adresse sur mon laptop de mon itinéraire sur google map.  Je l’ai appeler pour lui dire de ne pas se pointé la mais il était trop tard.  Il est venu.  On a parler.  Il m’a bullshiter, il a rester avec son histoire de batterie morte.  J’étais contente qu’il soit la.  Je me sentais toujours mieux après qu’il m’ait bullshiter, je sais pas pourquoi. 

 

Il n’a jamais admis qu’il s’était passer quelque chose ce matin la, ou toute la nuit.  Je n’ai jamais gobé.  Il était bon menteur.  Meilleur que moi.  Et il en était fier.  Je me rappelle quand sa femme gobait ses mensonges, il souriait de fiereté!!

 

Un des premiers vendredis qu’il ‘habitait’ chez moi, il s’en allait jouer au soccer et moi j’étais malade alors je me suis couchée.  Il restait encore des affaires chez sa femme, dont son sac de soccer.  Il l’a appeler pour l’avisé qu’il allait passer le chercher et elle lui a suggérée d’aller le lui porter à l’école ou il jouait sous prétexte qu’elle ne voulait pas irriter ses filles qui ne lui parlaient toujours pas tellement elles étaient frustrée de son départ.  Il a dit non mais la face qu’il a fait.  Il était content d’avoir autant d’attention d’elle.  Elle n’allait jamais à ses games.  C’était une des choses qui l’irritait beaucoup alors maintenant qu’il n’était plus la, elle voulait y aller!  Mais il a insisté, me voyant la face surement, que non, c’était mieux qu’elle le lui amène au bout de la rue…

 

Ce soir la, je l’ai appelé parce qu’il ne m’appellait pas et il était tard.  Il était distant et a seulement dit : quoi, je ne peux pas rester jaser avec mes amis? Ohhhhhhh my god!

Est-ce que sa femme était la? J’étais vraient frustrée.  Quand il est arrivé, je lui ai dit que je ne voulais pas de surprise, que s’il avait quelque chose à dire, c’était maintenant parce si j’apprenais plus tard quoi que ce soit, je n’allais pas être aussi compréhensive.  Il m’a juré sur son Dieu qu’il n’y avait rien.  J’ai laisser passer, j’étais malade, je voulais dormir.  Durant la semaine, je lui en ai reparlé parce que ca ne voulait pas partir de ma tête.  Il m’a avouer qu’Isabelle était la, mais qu’il ne s’était rien passer!! Isabelle, sa maitresse d’avant moi, celle avec qui il est aller au Mexique.  J’étais hors de moi.  J’en pouvais plus de ses mensonges!  Je lui ai crier: get the fuck out of my house!  Il a ouvert la bouche pour essayer de dire quelque chose mais j’ai renchérie: get the fuck out of my house or im gonna throw you out!  Il est parti.  Il a appellé sa femme, redéménagé ses choses chez lui!

 

On a recommencé à baiser ensemble seulement trois jours après.  J’étais addict!

En avril, j’ai eu un bon montant d’argent du gouvernement que je ne m’attendais pas.

J’ai penser faire un voyage avec lui mais j’ai décidé d’emmnener mes enfants à Walt Disney en Floride!  Bonne décicion.  On est parti 10 jours et pour les 4 derniers, mon ex venait nous rejoindre.  Ca vraiment été un beau voyage.  Mon ex fréquentait celle qui allait devenir sa blonde plus tard mais ce n’était pas sérieux à ce moment.  On s’est collés.  Ca nous a fait du bien.  J’avais même envie de baiser avec! Go figure?! Mais, l’autre me textait des millions de fois par jour et appellait à l’hotel même!  Il s’ennuyait et avait peur que je retourne avec mon ex.  J’envisageait même si je savais que ce n’était pas réaliste. 

 

Je lui ai dit qu’on allait se parler à mon retour et que si il voulait être avec moi, il savait quoi faire. 

 

Ca lui a pris une semaine après que je sois revenue de mon voyage pour qu’il laisse sa femme pour la 2e fois.  Mais cette fois-ci, sa fille Sarah l’avait suppliée de ne pas partir et il lui avait dit qu’il m’aimait! Quel con!  Pourquoi dire des choses comme ca devant les enfants?

 

Cette fois n’était pas mieux que l’autre.  Je n’arrivais toujours pas à lui confiance, surprise! Je m’ennuyais de ma maison, de ma piscine, j’avais pleins de regrets, je devais m’occuper seule de mes enfants une semaine sur deux.  Je n’avais pas d’énergie pour ca.  On a été que quelques semaines ensemble avant que sa femme porte plainte à son église.  C’est une grosse affaire quand l’homme trompe sa femme.  Il y a un comité qui décide si tu devrais te divorcer ou essayer d’arranger les choses.  Evidemment, ils ont décidé qu’il devait retourné avec sa femme pour essayer.  J’étais tellement frustrée de toute cette énergie dépensée à essayer de le comprendre lui.  Mais lui, jamais il ne s’est arrêté pour essayer de me comprendre.

 

Alors, quand il essayait de prendre sa decision, j’étais légèrement irrité de tout ce va et viens.  Il me demandait comment il allait survivre sans son église.  Je l’ai traité de bébé, que s’il avait besoin d’une église pour lui dire quoi faire, j’allais surement pas restée à ses

côtés alors il était aussi bien de retourner chez eux.  Il s’est endormi en pleurant cette nuit la et ca été la dernière nuit qu’on a passer ensemble pour un petit bout.  Le lendemain, il redéménageait pour une 2e fois chez lui.  Il devais passer quelques soirs par semaine chez son ‘bishop’ pour laisser de l’espace à sa femme et ses filles pour qu’elles lui pardonne. 

 

J’ai eu ma première crise cette journée la, le 4 Juin 2011.  J’étais pas en crise en fait.  Je n’avais aucune idées suicidaires.  Je voulais juste m’assurée que c’était la dernière fois.  Je n’en pouvais vraiment plus et je sentais que je devais faire une scène pour qu’il n’ait plus jamais envie de me revoir.  Il avait laisser des ceintres et sa ceinture je crois.  Je lui ai dit que je voulais lui ramener et lui parler.  Quand je suis arrivée chez lui, elle était la, à côté de lui, comme pour le protéger! Oh my god.  Je lui ai demandé pourquoi.  Il m’a expliqué du mieux qu’il pouvait.

 

 Je lui ai demandé comment on allait faire pour rester loin l’un de l’autre.  Il me disait, c’est correct, cette fois-ci j’ai compris, inquiète toi pas, jte rappellerai pas et je ne réponderai pas à tes appels.  Il allait changer son numéro…. Mais je nous connaissais trop bien.  Je voulais une autre assurance que c’était vraiment fini! Je cherchais qu’est-ce que je pouvais attaquer, son auto? Il aimait son auto mais il m’aurait pardonner éventuellement.  Ses filles.  J’avais envie d’attaquer verbalement ses filles mais j’en étais incapable.  Sa femme a pas aimer ca que je parle de ses filles comme si je les connaissais.  Je lui ai dit de se la fermer, que j’avais besoin de lui parler seule.  Elle est rentrée et il est redevenu lui-même.  Je l’ai regardé et je savais que ca allait recommencer.  Je n’arrivais pas à partir de la.  Je voulais quelque chose de grave!  Je ne trouvais pas.  Sa femme est sorti nous joindre dehors en pyjama et elle a dit : are you finished? You are cutting on my sex time with him!.  Pffffffff.  J’ai ri.  Je lui ai dit: that’s a good one! That one is definitely going in my book!  So, just for you G.

 

Elle me semblait sympatique, je ne voulais pas me chicaner avec elle mais il fallait qu’elle comprenne.  Je lui ai dit d’appeler la police, que c’était la seule facon que j’allais partir de la.  Je ne savais pas quoi dire aux policiers.  J’ai menacée de scratchée son auto.  Ils ne voulaient pas être la, j’étais devenue la patiente qu’on hai traité comme paramedic.

 

  Comme ils allaient partir j’ai dit que je voulais aller à l’hopital, que j’avais besoin d’aide

pour régler ca.  Je savais ben trop que ca n’allait pas arrêter comme ca.  Ils m’ont dit d’aller consulter le lendemain.  Ok.  J’ai dit que je menacais de me suicidée.  Je n’avais aucunes idées suicidaires mais je savais trop bien que la loi P-38 les obligent à m’amener à l’hopital dès que je prononce ces mots.  L’ambulance est venue.  Des collègues à Bruce.  Yeah.  Au moins y va se faire rentrer dedans à job! J’ai dit dès le début que j’étais paramedic et que je ne voulais aucune questions.  Elle m’a respectée et n’a rien dit.  Quel appel poche!  Ca fait parti de la job!  À l’hopital la psychiatre pouvait me voir juste le lendemain matin, j’allais devoir passer la nuit la.  J’étais avec les psy.  les 43 comme je les appellais y’a pas si longtemps avec mes collègues paramédics.   Ils ont voulu me médicamenter mais j’ai refusée.  J’ai vu la psy assez vite le matin, je lui ai raconté et elle m’a dit de me tenir loin.  Wow.  Pour vrai.  Mais j’y avais pas penser à ca!! Je lui ai demandé si elle pouvait envoyer à Louis H. mon dossier.  J’avais déjà eu mon diagnostique mais je n’avais pas commencée la thérapie encore.  Elle a dit ok, que ca allait surement accélérer les choses. 

 

Ne me demander pas pourquoi mais ca n’a pas pris une semaine qu’on avait déjà recommencer à baiser! Je devais être masochiste!

 

En Juillet, il es aller en Floride avec sa famille.  Quand il est revenu, il avait l’air tellement gai avec ses lunettes de terminator, son collier blanc et ses deux bagues!! Il voulait que je lui dise que ca lui faisait bien.  J’ai rien dit.  On a parler un peu, en face du cinéma tachereau, après qu’il m’ait raconté toutes ses petites aventures et comment il avait profiter de l’argent de sa femme pour aller faire du scooba diving alors que sa fille voulait aller à Disney mais qu’ils n’avaient pas les moyens! ( le prix d’une ‘dive’ aurait amplement payer une journée pour les quatres à Disney!!!)  Je lui ai fait remarquer assez vite que pour moi, ca ne faisait aucun sens qu’il fasse passer ses besoins avant ceux de ses filles mais bon.. c’est son choix.  Je lui ai demandé pourquoi il avait une deuxième bague et il ne répondait pas.  J’ai tout de suite compris.  Je lui ai demandé s’il avait renouvellé ses vœux de mariage et il a dit non mais qu’elle lui avait acheter une bague pour lui rappeller qu’il était marié!! Oh my freakin’ god!! Si y fallait que j’aie besoin de rappeller à mon homme qu’il est marié… je suis pas mieux alors… entouka… c’est pas de moi qu’on parle la.  Je lui ai demandé s’il avait ressenti quelque chose pour elle et il m’a dit que oui, qu’il croyait qu’il était retombé en amour avec!  Je ‘call bullshit’ la dessus mais avant je voulais voir à quel point.  Je lui ai dit que ca lui faisais bien d’être bronzé et s’il voulait aller baiser avec moi.  Il n’y a même pas penser une seconde, il a dit ok, ou? Ya, that`s what I thought.  Bullshit as usual!  On es descendu à St-Hilaire et rendu dans la chambre il voulait continuer à parler.  Nononononono… je lui ai sauté dessus, je l’embrassais pour qu’il se la ferme.  J’en avais assez entendu.  Ca pas été très long qu’il allait atteindre l’orgasme (alors que moi je commencais à peine à me rechauffer… ) alors juste avant, je l’ai poussé, je l’ai traité de con, qu’il ne savait toujours pas comment baiser, que de toute facon, il ne m’avait jamais donné d’orgasme et je me suis rhabillée rapido et j’ai claqué la porte!  Ca, c’est ce qu’on appelle ‘revenge sex’ dans mon livre à moi!!  Je l’ai appellé une heure ou deux après, il l’a pris comme un grand.  Il n’avait pas vraiment le choix.

 

Une semaine après, il laissait sa femme pour la 3e fois.  J’habitais à Beloeil, dans le sous-sol chez Christine et lui a loué une chambre du B&B de son amie Julie à St-Marc.  Le mois d’août a été super!  J’avais pardonnée, j’étais prête à lui ai donné une vraie chance cette fois.  Je ne parlais plus d’Isabelle, je me sentais mieux.  On se voyait toutes les fins de semaines.  J’avais les enfants toute la semaine alors, on s’appellait mais on ne se voyait pas souvent.  C’était mieux comme ca.  On était content de dormir ensemble une fois de temps en temps et d’avoir du temps seul aussi.  Sa femme n’en pouvait plus. 

 

Il parlait de divorce mais n’a jamais eu le guts d’aller chercher les papiers.   J’avais envie de savoir si il était vraiment décidé cette fois.  Il voulait avoir un enfant mais il n’était même pas présent dans la vie des miens.   En Septembre, il m’a laissé des fleurs dans le

 

pare-brise de mon auto avec une note qui disait : Im all in!  Kids and everything.  Je savais que l’idée d’avoir un bébé avec lui était ridicule, mais je me suis laissée bercée par l’idée.  Il pouvait être intense quand il voulait.  Christine me rappellait ma mère.  Elle buvait, rentrait à quatre heure du matin, criait, voulait se suicider!  C’était assez difficile alors j’avais commencé à visiter des appartements.  Seulement, quand je visitais des petits logements, je me disais que si jamais il venait habiter avec moi et les enfants, peut-être qu’on pourrait prendre quelque chose de plus grand.  On a visité une belle maison à louer, avec une immense cour et une piscine.  Les chambres étaient grandes, les planchers en bois foncé, c’était magnifique!  On voulait signer le bail.  Mais c’était trop vite.  J’étais pas prête à l’imposé à mes enfants à temps plein.  Il avait changé son horraire, il travaillait de jour alors, ca voulait dire qu’il allait être la à tous les soirs, nuits et des fois le jour pendant ses journées de congés.  On s’est assis dans les escaliers du sous-sol, et j’ai réalisé que ce moment allait être déterminant dans notre relation.  J’avais pas tort!

J’ai décidé que c’était trop tôt.  Il ne m’a pas arrêté.  À la fin, il est venu dormir avec moi alors que mes enfants étaient la.  Le problème c’est que mes enfants dormaient avec moi (j’avais un lit king) alors, quand il est venu, j’ai fait un lit pour eux dans la salle de jeux.  Je me sentais coupable.  Ma mère avait toujours choisi les hommes à la place de s’investir, s’occuper de nous.  Je ne voulais pas faire la même erreur.   

 

Je n’étais pas jalouse de Julie, la communication entre lui et moi était beaucoup mieux et il me disait qu’ils étaient de bons amis.  Une nuit, on est aller au B&B et il y avait une panne d’électricité.  Quand on est entrés, elle a dit : qui est la?  elle avait peur.  On s’est approché d’elle et quand elle était assez proche de lui, elle s’est avancé vers lui avec les bras légèrement tendus pour le prendre dans ses bras et quand elle m’a vu, elle a arrêté!  Pourquoi? Si ils étaient juste amis, pourquoi se retirer? J’ai rien dit.  Mais j’avais le même sentiment dans mon ventre que toutes les autres fois.  Il m’a dit, sans que je lui demande, qu’elle voulait le prendre dans ses bras et qu’elle a hésité parce qu’elle ne savait pas comment réagir avec moi. 

 

En septembre, il avait des vacances et voulait aller en Oklahoma pour voir son père mais voulait aussi aller dans un endroit romantique avec moi.  On a finalement décidé d’aller en californie.

 

 On partait 5 jours alors, je m’occupait des préparatifs et il avait déjà fait sa valise alors, quand il m’a dit qu’il avait des commissions à faire, je me demandais quoi? Qu’est-ce qu’il avait de si important à acheter qu’il ne pouvait pas passer l’après-midi avec moi et m’aider?  Il ne me répondait pas.  Il m’a dit plus tard qu’il voulait m’acheter une bague!  Bullshit?? Je le saurai jamais.  Il est venu m’aider alors, pas de commissions, pas de bague.  On s’est levé tôt le matin pour aller à l’aéroport.  On a mangé très peu dans l’avion alor rendu à JFK, j’avais faim et j’ai vu un immense cup cake au chocolat! C’est lui qui avait l’argent du voyage alors, je lui ai demandé si il pouvait me sortir un 5$ et il a dit non, que c’était trop cher! WTF!!! De un, je déteste ne pas être en contrôle, de deux, me faire dire non m’agresse à un haut niveau et de trois, il ne faut pas me refuser de la nourriture quand j’ai faim! J’ai rien dit.  La chose adulte à faire aurait été de lui dire que j’avais très faim et de renchérir.  Mais j’ai réprimé, repressé mes émotions et j’ai rien dit. 

 

En attendant l’avion, on attendait et on parlait de ses filles et comment il voulait trouver un moyen de communiqué pour se rapprocher d’elles.  J’ai eu l’idée de lui acheter un carnet et un crayon pour qu’il puisse écrire ses pensées, son voyage, pour elles.  Mais j’avais besoin d’argent.  La, il était d’accord. Grrrrrrrrrrrrrr.  On est finalement embarqué dans l’avion et après 7 heures d’avion, on est arrive à LAX.  J’avais presque rien manger dans l’avion, alors j’avais, encore une fois, très faim!!  Mais la, je me sentais faible, mes mains tremblaients, j’étais en hypo! Le premier resto que j’ai vu, encore dans l’aéroport, je lui ai demandé de s’arrêter pour manger et il n’a même pas arrêter de marcher il a dit non, qu’on allait s’arrêter à l’extérieur de l’aéroport, que ca couterait moins cher.  La, je me suis fâchée.  Mais je ne parlais pas.  On a du marcher 30 minutes à l’extérieur avant d’arriver au resto. Ca ne commencait pas vraiment bien le voyage.  Dans le train pour se rendre chez son frère, on s’est collés et ca allait mieux.  La maison à son frère était très grande.  Trois belles grandes chambres, deux salles de bain, un immense salon et une immense cuisine.  Un méga garage avec une mustang, une harley et la mini.  À l’arrière, une magnifique piscine creusée en pierre avec une chute.  On est aller à hollywood la première journée, j’étais pas très impressionnée! J’étais contente d’être la, on avait même une belle complicité au début.  On est aller voir le musée de cire.  On a vu les étoiles au sol et les empreintes au Kodak Theater.  C’était ok.  Après il voulait regardé les tatoos.  Ca faisait longtemps qu’il disait qu’il voulait un tatoo.  Le problème, c’est qu’au lieu d’aller à la plage comme prévu en après-midi, il a fait son tatoo.  Il était content.  Il a fait inscrire les noms hawaiens de ses deux filles avec une fleur hawaienne. 

 

Le lendemain, on partait pour San Francisco alors il était sur l’ordi pour réserver l’hotel.  Son ex lui avait texté quelque chose.  Je lui ai demandé si elle savait qu’il était ici et il a dit non.  J’aurais du me la fermer!! J’ai fait tout une histoire avec ca et je lui ai demandé de l’avisée qu’il était au moins en dehors du pays, au cas ou il arrivait quelque chose.  Il l’a fait et l’a regretté.  Elle lui a écrit toute sa frustration!

 

En chemin pour San Francisco, c’était tellement beau.  Pleins d’arbres à fruit, du cotton, des noix.  Des montagnes.  Il faisait tellement chaud, on était bien et je recommencais à être de bonne humeur.  À la radio, Adèle avec someone like you.  J’adorais cette chanson, tout le monde aimait cette chanson dans ce temps la.  J’ai levé le son et je chantais fort! J’avais enfin le feeling que le voyage allait ce que j’espèrait.  Il a baissé le son!! J’avais enfin du plaisir et il a baissé le putain de volume! Pourquoi il n’a pas juste chanté avec moi?  pourquoi pas embarquer?? J’en pouvais plus.

 

On est arrivé à San Francisco et je ne voulais rien faire.  Je voulais juste dormir.  On a mangé à l’hotel et il m’a baisé.  J’étais fatiguée, fâchée et il ne voyait rien.  L’adulte en moi aurait du lui dire.  Lui parler.  Le lendemain, on allait voir le Golden Gate Bridge.  Il m’avait toujours dit que si un jour on allait la-bas, il allait me demander en mariage.  Alors, avant de partir je lui ai dit : alors t’es prêt pour ta demande? On est aller mais ce n’était plus pareille.  Il y avait trop de choses qui ne fonctionnait pas et je n’arrivais pas à retrouver le sourire, l’excitation. 

 

C’était beau par exemple.  J’étais quand même heureuse de voir tout ce que j’ai vu.  Le pont est immense.  On voit Alcatraz très loin dans l’eau.  On avait pas assez d’argent pour y aller mais ce n’était pas grave.  On a marcher un bon petit bout sur le pont.  On a pris quelques photos et avant de partir il m’a pris par le cou et m’a dit : are you going to marry me someday? J’ai répondu : dunno.  You have to fix your stuff with your family first and get divorced.  

 

On a vu le port avec SFFD et les paramédics, le train et on est aller dans le chinatown.  Il allait souvent la avec sa mère quand il était jeune, il voulait trouver des bonbons chinois qu’il aimait.  Il avait l’air content. 

 

Quand on est revenu de San Francisco, on a pris l’autoroute 1 qui longe l’océan.  On a arrêté à MonterreyBay.  Il faisait froid.  On a marché sur la plage et j’avais envie qu’il me prenne la main, qu’il essaie de me parler.  On a pas marcher ensemble, j’ai pris des photos de lui et j’espèrait qu’il fasse quelque chose, je sais pas quoi, n’importe quoi. 

 

La chambre était petite mais très près de l’océan.  On entendait les vagues et j’étais bien.  Lui a dit qu’il n’avait pas réussi à dormir à cause des vagues.  On était juste pas sur la même longueur d’onde.

 

En revenant, on a arrêté a plein d’endroits plus magnifiques les uns que les autres.  Quand on est revenu chez son frère, il a pris ses courriels et son ex lui avait écrit que sa plus jeune avait fumé du pot alors que lui se la coulait douce.  il ne voulait pas appeler pour leur parler, il voulait éviter.  Je le trouvais tellement con.  Je ne comprenait pas comment il pouvait être aussi détaché.  Il a appeler et sa fille lui a raccroché au nez.  Il a rappeller et parler avec son ex et elle lui a dit que c’était correct, qu’ils se débrouilleraient sans lui et qu’elle allait l’aider à reconstruire la relation avec ses filles parce qu’elles avaient besoin d’un père.

 

Ce soir la, son ex lui a texté que Sarah était ok.  J’ai pris son cell et j’ai commencer à la texter.  Je lui ai dit que ca n’allait pas bien.  Qu’on était fâcher, que j’étais (je prétendais d’être lui) dans la chambre et qu’elle (moi) était dans le salon.  Je lui disait tout ce qu’elle voulait entendre.  Pourquoi c’est si facile de savoir ce que les autres veulent et personne comprend ce que moi je veux???

 

Je sais que je n’aurais pas due faire ca non plus.  Je n’arrivais pas à me contrôler. 

Après, je lui ai dit que je croyais que c’était mieux qu’on soit ami.  Je n’arrivais pas à l’aimer et je ne me sentais pas aimée non plus. On avait perdu la complicité.  Est-ce que c’est parce que j’étais dans mes s. p. m. ?? ca pas due aidé mais c’était pas juste ca. 

 

Quand on est revenu, il m’a demandé si j’étais sérieuse, si on était encore ensemble.  J’ai dit non, je ne croyais pas.  Que j’avais besoin de penser et que j’allais le rappeller.  À peu près 3 secondes après être partie de chez Christine, il a appeler son ex pour essayer de retourner avec. 

 

Mais comme à chaque fois, je l’ai rappeller le lendemain, je lui ai demander si on pouvait se parler.  Que j’avais besoin de comprendre ce qui s’était passer mais dans le fons, j’étais juste en déni.  Je ne voulais pas me sentir abandonnée, seule. 

 

On a continuer de se voir mais c’est juste après quelques jours qu’il m’a avoué qu’il tentait de retourner avec sa femme.  J’étais hors de moi.  On avait même pas été 12 heures séparés et il avait déjà repris avec elle.  Oh que je me sentais naive.  C’est pas le fait qu’il ait repris avec elle qui me dérangeait, c’était le mensonge.  Quand il me l’a dit, il avait sa voix qu’il a quand il est fier de ses mensonges!  J’avais vu cette face tellement de fois, quand sa femme l’appellait le matin et qu’il ne l’avait pas appeler de la nuit et qu’il ne répondait quand elle essayait de le joindre.  Il lui racontait une histoire et quand elle le croyait, sa face changeait.  Il souriait.  Je l’aurais frappée.  Je sais pas comment j’ai regardé ca, accepter ca.  Je n’arrivais pas à focusser, j’étais fâchée, enragée!  Je lui ai dit qu’il allait regretté ca.  J’ai essayer d’appeler sa femme au travail mais elle ne répondait pas.  J’ai alors envoyé un message sur facebook à sa fille et au fils de sa mère.  Leur expliquant qu’il n’allait jamais changer, qu’il venait juste de m’avouer qu’il couchait avec les deux… j’étais pu la!  C’est la que j’ai eu des idées suicidaires pour la première fois. 

 

Je l’ai rappeller en Novembre et je me suis excusée.  Je voulais aussi qu’il s’excuse de ne pas avoir été honnête avec moi.  Il était tellement fâcher encore des messages, il se foutait complètement de moi et de mes émotions. 

Comme j’aimais mieux endurer ca que d’être seule, j’ai recommencée à le voir.  Sauf que la, je savais que ce n’allait jamais être plus que du sexe entre nous deux.  C’était clair. 

 

Mais, quand j’étais allée au B&B, j’ai vu un livre sur sa table de nuit.  Il ne lis pas alors j’étais curieuse.  Le livre s’appellait : the love dare.  Sa femme lui avait donner en Octobre (alors que je ne savais toujours pas…).  Je lui ai dit de le faire, son ‘dare’. Qu’il n’allait jamais changer si il ne se donnait pas à 100%.  Je suis partie avec les meilleures

intentions.  De le laisser tranquille pour faire ce qu’il avait à faire.  Mais les deux

dernières semaines de Décembre ont été pénible.  J’étais en détox de lui et j’y arrivait pas.  Alors, le 1er janvier, je l’ai appeller pour lui souhaiter bonne année et bonne fête.    

 

Il était supposé être en train d’essayé de patcher les choses avec elle.  Mais après être allée souper au resto avec lui et je savais, je voyais dans sa face qu’il avait baisé avec quelqu’un d’autre.  Julie.  Arrrrrgggggg.  Pourquoi je continuais de me torturer avec un gars qui, clairement ne m’aimait pas?  Il m’a aussi avoué qu’il avait recommencé à parler avec d’autres filles.  Son ex en Oklahoma.  Même la fille du début.  Celle que j’avais trouvé les textos …

 

On s’est fréquenté, non, on baisait une fois de temps en temps.  Il avait des vacances alors il m’a demandé d’aller voir son père en Oklahoma avec lui.  Je lui ai dit non.  Qu’il devrait demandé à sa femme.  J’étais la, mais j’étais détachée. 

 

Il est finalement aller avec Sarah.  Quand il est revenu, il est redéménagé dans sa maison, avec sa famille.  J’étais envieuse.  J’aurais aimé pouvoir éviter moi aussi.  Retournée aux mensonges pour me faire sentir mieux. Mais juste avant, il avait loué une chambre d’hotel et on voulait passer une dernière nuit ensemble.  On a fait l’amour différemment.  Je savais qu’il avait baisé avec d’autres filles.  

 

Jusqu’en Mai, on s’est vu pas mal toutes les semaines.  Ca faisait longtemps que c’était fini mais je ne voulais pas le voir, le vivre.  Le 31 Mai, alors qu’il me ramenait à ma voiture, une voiture s’est stationnée à côté de nous.  C’était sa femme. 

 

J’ai commencé la thérapie à l’HDJ 4 jours après.  J’étais correct pendant toute l’été.  J’avais JF.  Mais quand l’HDJ a fini et que j’étais en hystérie, je l’ai texté.  Il m’a répondu le 25 Juillet.  Il est venu me voir à mon nouvel appartement.  On s’est vu quelques fois mais très rarement jusqu’en Octobre.  Je savais qu’il avait baisé avec pleins d’autres filles mais j’étais certaine qu’il avait recommencé a voir Isabelle.  Je lui avait parler pour le BAC qui allait sortir bientôt à l’Université de Montréal pour les paramédics et il a dit qu’il pourrait s’en sauver et juste faire les examens.  Je savais que cet info venais d’Isabelle.  Mais le 27 Octobre, il m’a demandé à quel heure je finissais le lendemain.  Je croyais qu’il voulait me voir.  Le lendemain je lui ai texté si il voulait me voir après son quart de travail et il a dit non, que c’était trop risqué.  Mais quand j’ai commencée mon quart de travail, je suis allée voir sur quel ambulance il était et j’ai eu une surprise!  Il travaillait avec elle.

 

J’arrivais à contrôler à l’extérieur.  J’ai réussi à travailler mais je le textais des niaiseries dès que j’en avais la chance.  À ma pause, comme il ne me répondait pas, j’ai appellée sa femme.  5 minutes après, il se ‘callait malade’!  J’étais contente de lui avoir créer des problèmes mais j’avais tellement de peine, de colère.  C’est comme si je vivais toutes les déceptions depuis le début. 

 

J’ai démissionnée.  J’ai mis ca sur le dos du travail de nuit.  C’était en parti vrai.  Mais je ne regrettais pas d’avoir travailler la.  J’ai appris beaucoup et ca m’a donner une autre perspective sur notre métier.  Il ne m’a jamais réadressé la parole depuis ni répondu à mes textos.  Ca m’a fait du bien de pouvoir me défouler en lui écrivant!

 

Je pense qu’une des raisons pour lesquelles je suis restée dans cette relation était pour me punir.  Tout ce que j’avais fait à mon ex, il me l’a fait.  Une autre raison était probablement m’aider à me pardonner et voir les dommages que j’avais causé.  Personne ne peut nous faire changer.  Il faut le vouloir pour soi-meme.  Lui, il est bien dans cette vie.  Moi, pas.  Je ne suis pas certaine si je vais le revoir un jour.  Mais si je le croise un jour dans la rue, je vais changer de rue!  Je suis beaucoup plus heureuse sans lui et lui sans moi!

Je crois avoir appris beaucoup de cette aventure, sur moi, ma vie, mes relations.  Alors, à la fin, je ne suis plus aussi misérable parce que je sais que la vie ne s’arrête pas ici, loin de la.  (dit-elle après deux ans de thérapie!).

 

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25 mars 2013

famille

J’ai commencée à me sentir exister quand ma mère s’est suicidée, un 28 décembre à l’âge de 46 ans.  Elle avait une cirrhose du foie due à l’abus d’alcool depuis longtemps mais surtout, la dernière année de sa vie où elle se nourrissait littéralement d’alcool.  Son conjoint est décédé d’un infarctus aigue du myocarde due probablement à la consommation excessive de cocaine et d’alcool.  Il était devenu toute sa vie alors quand il est mort, elle s’est laissé mourir.  J’avais 26 ans à l’époque et Josh avait 9 mois.  Avant qu’elle meurt, j’avais l’impression qu’elle ne voulait pas que j’existe.  Ma mère nous a mis au monde pour se sauver.  C’est ce qu’elle nous répètait constamment. 

 

Quand j’étais à la maison de naissance pour accoucher de Josh, elle n’arrêtait pas d’appeler!  J’ai tellement regrettée lui avoir dit que mes eaux avaient crevés et que bientôt elle allait être grand-mère pour la première fois.  J’espèrait toutjours, à ce moment, qu’elle tente de reprendre un semblant de vie normale pour pouvoir partager ce que je vivais avec elle et peut-être lui en donner une autre, raison de vivre.  Ma cousine (qui était aussi sage-femme) n’était pas sure si c’était une bonne idée que je lui parle mais comme elle n’arrêtait pas - je savais très bien qu’elle n’arrêterait pas – je lui ai parlée.  J’étais dans le bain, c’était la seule place ou je tolérais les contractions et j’aurais aimé, pour une fois, son soutien!  Mais dès que j’ai dit allo, maman?! et que j’ai entendu sa voix, je savais qu’elle ne m’appellait pas pour moi -  pauvre nouille, c’est de ma faute, j’aurais pas du entretenir cet espoir – elle m’appellait pour que je la rassure, je lui ai dit de relaxer, qu’elle allait être la plus jeune grand-maman et que si elle voulait, elle pourrait venir nous voir le lendemain, lorsqu’il serait né.  Non.  Elle ne voulait pas de nous, elle voulait juste que je sois témoin de sa crise, de sa prise de conscience qu’elle était vraiment vielle, une grand-mère.  Elle ne m’a jamais dit un mot d’encouragement, et je ne parle pas seulement de cette journée la.  Elle a toujours été ‘dure’ avec moi, pour mon bien! Elle ne s’était pas gênée pour me dire que j’avais pris beaucoup trop de poids pendant ma grossesse et que ca n’avait pas de ‘bon sens’ avec un air de dégoût! Pas qu’elle m’ait vu enceinte, mais je lui ai parler au téléphone à quelques reprises.  Elle n’avait pris que 18 lbs en tout quand elle était enceinte, elle! Moi, j’en ai pris 55!  Tout au long de ma grossesse j’espèrait qu’elle arrête de boire, qu’elle change, pour elle mais aussi pour moi!  Ca parrait égoiste et ca l’est!  Mais j’étais tellement frustrée de me sentir impuissante, rien que je disais ou faisait avait un impact sur elle!  Quand je magasinais pour des choses de bébé, je voyais souvent des femmes avec leurs mères et j’avais beaucoup de difficulté à retenir mes larmes. 

 

Quand j’avais 18 mois, elle a mis mon père dehors.  De sa version à elle, il ne voulais pas qu’elle retourne à l’école et de sa version à lui, elle le trompait!  Je lui en ai voulu longtemps de nous mettre ces niaiseries la dans la tête.  Mais aujourd’hui je suis contente de savoir.  Même si je ne saurai jamais ce qui est vraiment arrivé, je sais qu’ils se sont aimer assez pour nous avoir.  Mon père lui, n’a jamais arreter d’aimer ma mère.  Même

qu’un noel, j’avais 18 ans, il était réapparu comme il le faisait une fois de temps à autre, et il l’aimais toujours.

 

 J’étais rentrée chez moi et ma mère avait écrit sur le tableau dans la cuisine : Partie avec ton père! Attends nous pas pour souper! De 1, elle n’a jamais été la pour souper alors je savais qu’elle voulait probablement juste de l’attention mais de 2, partie avec mon père!! Mes premières pensées étaient : qui ca? et je me suis rappellée qu’effectivement, j’avais un père.  J’ai appellée mon frère et il a confirmé qu’ils étaient bel et bien ensemble, que ma mère l’avait accompagné dans un souper de famille du côté de mon père.  Je voyais déjà le drame de loin alors je suis partie chez mon chum pour la nuit.  Je ne voulais pas être témoin de ca.  Comme de fait, alors que je rentrais le lendemain, mon père était la, triste. Si seulement j’avais attendu quelques heures de plus, j’aurais pu éviter de me faire raconter qu’ils avaient baiser ensemble et que mon père, comme dans l’temps, n’a pas su la satisfaire et blaaaaaa, j’ai cachée mes oreilles et je ne voulais plus rien entendre.  Lui pourtant avait eu une lueur d’espoir qu’elle puisse l’aimer encore! Ce même noel, mes deux demi-sœurs ont passées le réveillons avec nous, un de mes cousins que je ne connaissais pas aussi, des amis a mon fère et une fille que j’avais rencontré dans la rue.  Elle m’avait abordée en me racontant qu’elle avait peur d’aller chez elle toute seule parce qu’elle s’était fait violée le jour précédent dans l’allée à côté de chez elle.  En lui parlant un peu, j’ai compris qu’elle n’avait pas de place ou aller alors je l’ai invité!

 

 J’ai toujours été facile d’approche quand j’étais plus jeune, ou peut-être que j’étais la 20e personne à qui elle racontait cette histoire et que j’ai été la seule à y croire ou à l’écouter?  On habitait dans le cartier gay, rue beaudry, alors, plus rien de m’étonnait! C’est elle qui

a pris la photo de nous tous ensemble.  C’était un bel appartement avec un immense salon double.  Ma mère aimait la déco alors, elle avait toujours de belles choses qui servent à rien pour bien paraitre j’imagine ou c’était peut-être sa facon de s’évader.  Non, elle avait l’alcool pour ca.  Elle devait juste aimer ca, ou se sentir valorisée. Ma mère m’avait dit l’année précédente que si je voulais encore habiter avec elle, je devais lui payer une pension.  Ce n’est pas anormal de payer pension à ses parents dans certaines situations particulières et il m’aurait fait plus que plaisir de payer cette part si ma mère n’aurait pas dépenser la majorité de ses revenus à boire et à acheter des tonnes et tonnes de vêtements, des objets de décoration inutiles et des voyages dans le sud à n’en pu finir!  Elle était adulte et elle pouvait faire ce qu’elle voulait de son argent et je sais que j’aurais du accepter ce fait depuis longtemps, mais c’était tellement  frustrant!! Mon grand frère n’avait pas les moyens de poursuivre ses étude en sciences politiques à l’université étant donné que les prêts et bourses se fient en grande partie au revenu parental et que la partie calculée par le gouvernement comme étant celle que ma mère devait débourser était considérable.

 

Elle nous chargait 150$ chacun.  Ca parait plus que résonnable aujourd’hui pour une chambre chez sa mère mais en 1997, le salaire minimum était de 6,90$/ l’heure.  Elle ne

faisait pas l’épicerie non plus.  Alors, si on calcul avec les frais de scolarité, les livres, la passe de métro, en travaillant 20 heures semaines, c’était très difficile.  Mon frère n’a pas terminé son BAC.  Il a quitté la maison à 15 ans.  Ma mère netait pas d’accord pour qu’il gagne autant dargent avec ses runs de journeaux, elle avait peur qu’il lâche l’école!! Mon frère, lâcher l’école, impossible.  Et elle le savait bien alors qu’est-ce qui motivait cette

colère? Aucune idée.  Alors, ils se sont obstiné légèrement et elle la mis dehors.  Je me rappelle de lavoir entendu dire : c’est pas vrai que tu vas me tenir tête à 15 ans.  C’est ma maison ici, si t’es pas content, prend la porte.  C’est ce qu’il a fait.  Il n’a pas littéralement ‘pris’ la porte, mais il est parti.  L’ironie est que quelques années plus tard, elle lui charge un loyer et qu’il a du lâcher l’école par manque de moyens financiers! Elle a vraiment paniquée quand elle voyait qu’il ne revenait pas.  Il a habite chez son ami C. un ptit bout et puis mon père a déménage à varennes pour l’aider et pour que mon frère puisse terminer son secondaire à cette école privé.  Ma mère avait arrêter de payer, évidemment, alors il a recu une bourse pour pouvoir faire son secondaire 4 et 5 là-bas.  Mon frère est une bole.  Il retient tout ce qu’il lit.  C’est un encyclopédie humain.  C’est dommage qu’il n’a pas terminé son BAC, je crois qu’il aurait fait un sacré avocat ou politicien.  Donc, je ne m’entend pas particulièrement bien avec lui.  On est pas en chicane, rien de ce genre.  Je l’aime et le respecte mais on ne se comprends pas toujours malgré le fait quon se ressemble.  Il a travaillé quand même plusieurs année en politique avant de se rendre burn out et après il s’est impliqué au niveau de son syndicat dans son milieu de travail et je crois qu’il adore ce qu’il fait! Mis à part le fait qu’il est aussi un alcoolique, il semble heureux.

 

 Alors, l’année de mes 18 ans, on habitait tous ensemble sauf mon petit frère, il n’avait que 13 ans alors il ne pouvait pas payer sa part. Il était placé dans une famille d’acceuil par la DPJ qui avaient déjà 5 autres enfants et qui habitaient dans un cartier très pauvre de montréal.  Mais ma mère allait le chercher une fin de semaine sur deux.  Comment elle a pu accepter de vivre avec cette décision restera un mystère pour moi.  Mon petit frère a 5

ans de moins que moi.  Je me rappelle de la journée qu’il est né.  Pas parce que ma mère nous a parlé qu’on allait être des grand frère et grande sœur mais parce que ma mère ne nous a rien dit.

 

 J’ai été chippée chez ma tante et je ne comprenais pas trop ce qui se passait.  Mais le soir, quand ma tante nous a emmenés à l’hopital et que je l’ai pris dans mes bras, c’était mon bébé.  Je l’ai tout de suite aimé!  Mon grand frère et moi faisions des compétitions à savoir qui il aimait le plus.  Il réagissait toujours plus à lui et ca me rendait très jalouse!  J’ai pas toujours été là pour mon frère par exemple.  Je me rappelle d’une journée où il était ‘difficile’.  Il criait fort, non, il hurlait alors je suis allée voir ce qui se passait et j’ai vu ma mère le frapper.  Il se débatait.  Elle croyait dur comme fer qu’il avait besoin de discipline et que c’était un enfant roi.  J’ai crier d’arrêter.  Mais elle m’a juste dit de me mêler de mes affaires.  J’ai pas su le protéger.  C’était pas ma ‘job’ je sais, mais je me suis sentie coupable pendant longtemps.  Le chum de ma mère avait un fils de mon âge.  C’est évidemment avec lui que j’ai découvert la sexualité de base.  C’est le premier pénis que j’ai touché.  Ma mère nous a mis dans la même chambre de l’âge de 8 jusqu’à 11 ans.  Ca non plus, je le comprends pas trop.  Ma mère nous a dit souvent qu’elle et son chum avaient un fantasme que nous soyons amoureux!  Je ne m’entendais pas particulièrement bien avec lui non plus.  Il était enfant unique et sa mère avait beaucoup d’argent, une belle maison et une piscine creusé.  Il allait à walt disney au moins une fois par année alors j’étais allez jalouse, mais surtout, il était insolent, arrogant et c’était un ‘bullie’.  C’est seulement à l’âge adulte par contre que mon petit frère m’avoua qu’il se faisait abuser sexuellement par ce même demi-frère.  Où j’étais moi? Comment mon petit frère est encore en vie avec tout ce qu’il a vécu m’impressionne.  Je ne l’ai pas eu facile mais en plus de tout ce que moi j’ai vécu, il a été abusé et battu. 

 

Son père l’a repris pendant quatre ans.  C’était très difficile pour mon petit frère étant donné que ma mère nous avait raconté à plusieurs reprises, toujours après quelques verres de vin, ce qui s’était passé avec lui et mon grand frère quand elle était enceinte.   Il avait demander à mon frère d'aller prendre sa douche avec lui.  Ce qui est difficile à comprendre pour moi puisque mon frère avait 7 ans.  Mon garcon prend sa douche seul depuis qu’il a au moins 5 ans si c’est pas avant alors ca devait faire un ptit bout qu’il se lavait tout seul lui aussi.  Entouka, elle l’entendais pleurer alors elle est voir ce qui se passait et il essayait de forcer mon frère a lui faire une fellation.  Au lieu de le frapper lui, de le battre et le mettre dehors comme une ordure, elle a frapper mon frère en pleine face et lui a dit de se la fermer!  Juste pour ca, jaurais eu envie de tuer ma mère. Mais je n’ai aucun souvenir de cette journée et ma mère ma jurer qu’il ne m’était jamais rien arriver du genre.  Elle a dit souvent a mon frère qu’elle s’en voulait blablabla suivi de justifications interminable.  Je me rappelle d’un jour ou mon frère et moi jouaient à je ne sais trop quoi mais c’était drôle, tellement drôle que je marchait à quatres pattes pour aller à la toilette avant de faire pipi dans mes culottes.  J’ai foncé dans le mur tellement fort parce que j’avais les yeux fermés tellement je riais et j’ai perdue mes quatres dents d’en haut!  Je ne me rappelle pas de la douleur, mais je me rappelle du sang!  My god qu’y’avait du sang partout!  Je suis descendue en bas et quand elle m’a demandé ce qui s’était passé je n’arrivais pas à parler parce que je pleurais trop, je voulais lui dire que mon frère me faisait rire mais elle a compris Sasha et elle n’a pas écouté la suite, elle l’a frappé! Ca aussi, ca revenait souvent après quelques verres de vin.

 

En sachant ca, mon petit frère allait habiter chez son père avec la tête pleine d’inquiétude mais trop petit pour le verbaliser.  Il a commencé a fumé du pot là-bas à 12 ans.  C’était difficile mais son rendement académique allait quand même mieux et il avait des règles à suivre, une certaine stabilité.  Quand il a essayer de le confronter sur le sujet de la pédophilie, son père s’est fâché et lui a dit de ne plus jamais parler de ca! Son père essaya du mieux qu’il pu.  N’est-ce pas l’excuse que les parents utilisent quand ils savent qu’ils ont fouarré?  Ma mère a fait bien pire.  À sa fête de 14 ans, mon frère appella ma mère en larme parceque sa belle-mère l’avait mis en réflexion/punition dans sa chambre avec interdiction de sortie.  Ma mère se sentait probablement coupable de l’avoir abandonnée, je ne sais pas pourquoi elle a fait ca mais c’était un très mauvais move de sa part.  Elle a conduit jusque chez son ex-mari à st-hubert et c’est la qu’elle lui a donner un coup de poing au visage et l’a pris par le cou et a demandé à mon petit frère : vas-y, c’est le temps!  Criss de folle!  Mon petit frère est rester figé!  Il ne voulait pas le frapper, il voulait juste pas être en punition!!  Mon frère est retourner alors vivre chez ma mère, au coin de clark et des pins, dans le mile-end! Elle l’a inscrit dans un collège privé mais ca n’a pas été très long qu’il a décrocher.  Les règlements beaucoup trop strictes pour un parent qui ne se préoccupe pas pentoute de l’éducation de son enfant.   Ma mère travaillait depuis deux ans pour Toyota comme FNI et elle travaillait donc de 10h le matin à 9h le soir tous les soirs de la semaine.  C’est dans cette période qu’elle s’est fait mettre à la porte je ne me rappelle plus trop pourquoi et qu’elle est retournée faire son métier de prostitution.  Juste avant qu’elle rencontre son dernier chum, elle avait eu une aventure avec un prof d’université.  Elle disait que c’était plate.  Qu’elle avait envie d’aventure. 

 

 

Elle l’a eu son aventure.  Horst Bartels.  Un criminel allemand qui me foutais les boules!! Il ne parlait pas beaucoup anglais et pas un mot de francais.  C’était difficile de se comprendre mais, avec du jagermaster, c’est fou c’que l’allemand ressemble au francais.  Et du jagermaster, on en a bu!! Ma mère est tombée follement amoureuse de lui, on and off. Idéalisation/dévalorisation.  Il était grand, au moins 6 pieds, teint très blanc mais qui rougissait facilement.  Il n’avait pas un poil!  Même pas sur ces jambes.  Il avait de long cheveux poivre et sel qui virait plus sur le sel, qu’il lichait (trop de gel) et attachait.  Ma mère, qui se peignait pas mal de la même facon depuis que j’étais jeune avait adopté cette coiffure.  Ca lui faisait plus ou moins bien alors disons que cette phase n’a pas durer très longtemps.  Ils s’habillaient pareil.  Même manteau de cuir.  S’en était gênant.

 

 Il avait une compagnie d’import-export.  Ca fait quoi une compagnie d’import-export gérer par deux criminels allemands?  De la fraude.  Et comment les gens sont assez niaiseux pour embarquer dans ses niaiseries la m’a fait complètement repenser le cerveau humain.  Ils appellaient des clients en Europe, se faisaient passer pour des brokers de wall street.  Ils avaient un casier postal à new york ou tout était redirigé ici, à montréal.  Ils faisaient au moins 200 000$ par an.  Ils se sont achetés une maison, une jaguar et partait en voyage 2 à 3 fois par an.  Et pas des voyages à cuba à 1000$ par tête la.  Non, ils allaient souvent à Malaga, en Espagne.  Dans les iles canaris.  En France.  Au maroc.  Toujours dans des hotels 5 étoiles.  Cet homme aimait bien mon petit frère.  Il lui achetait des cigarettes, des vêtements à l’occasion et lui donnait de l’argent de poche.  Il lui a même acheter un cell et ca frustrait tellement ma mère.  Elle était toujours fâchée quand il prenait soins de lui, comme si elle était jalouse ou je ne sais pas mais s’en était déconcertant!  Pourquoi? Parce qu’on existait!  Mais ma mère, au moins une fois par semaine, faisait ses crises d’hystérie.  Crises durant lesquelles objets volants non identifié pouvait vous passer par la tête si vous aviez le malheur d’être présent.  Crises qui se finissaient toujours, ou presque, avec la merveilleuse présence policière.  Tout le monde en avait assez.  Sauf eux évidemment. Le rush d’adrénaline que tu dois ressentir quand tu lance un lecteur dvd du 3e étage doit être en effet très stimulant et surtout très addictif.  Mais mon petit frère en avait assez et moi je m’étais enfin inscrit en soins infirmiers au cegep du vieux.  J’ai eu la merveilleuse idée de demander à ma mère si elle pouvait nous louer son condo au lieu de le louer à des étrangers.  Elle n’a pas voulu au départ.  C’est

son chum qui l’a convaincu.  Ok, c’était sa seule source de revenu à elle depuis qu’elle ne vendait plus son corps mais, quand même, j’ai été offusquée de son refus.  Pour moi, elle n’avait jamais rien fait pour mon petit frère alors, elle lui devait bien ca.  Bref, mon petit frère, moi et mon chum allions partager ce beau condo rue clark et des pins, plus communément appellé par mes amis : le cartier général.

 

 On a seulement habité la 6 mois.  Mais de juillet à septembre cette année la, on a fait plus de party que durant les 5 années précédentes.  Le problème, c’est que mon petit frère, qui n’avait que 16 ans, n’allait pas à l’école et travaillait alors il avait pas mal de $ étant donné que sa partie du loyer était payer par la pension alimentaire de son père.  Presque tout son argent était dépensé en drogues.  En septembre je commencais le cegep et mon chum poursuivait son BAC l’université.  C’était intolérable!  L’odeur de pot nous dérangeait vraiment beaucoup, surtout quand on essayait d’étudier.  Mais mon frère se considérait chez lui et ne voulait pas faire de compromis.   

 

J’aurais tellement voulu avoir été celle qui l’aide à s’en sortir.  Celle sur qui il pouvait compter pour ne pas l’abandonner!  Mais, je n’étais pas en mesure de rester la si ca ne changeait pas alors on est parti et ma mère, très heureuse de ca, a loué le logement à quelqu’un d’autre pour le double du prix.  Mon petit frère a failli être placé dans une

famille d’acceuil mais il a prouvé qu’il était stable avec son emploi et ils l’ont laissé aller en appartement supervisé.  J’ai perdu contact avec mon petit frère de ce moment la jusqu’en 2004 à la mort de ma mère.  Quand elle était à l’hopital, après avoir passé une semaine aux soins intensifs et qu’elle allait un peu mieux, je l’ai appellé pour qu’il vienne la voir.  Elle n’avait personne qui la visitait sauf moi.  Mon grand frère était ‘très occupé’, c’est son modo ca! très occupé!  Comme si y’avait juste lui de très occupé!! J’avais un bébé de 9 mois quand c’est arrivé.  Est-ce qu’il pensait que je me pognait le cul?  Non, je pense qu’il est seulement très centré sur lui-même, c’est tout.  Mais j’en avait marre des demandes interminable de ma mère et j’avais besoin d’aide! C’est normal de vivre des frustrations mais j’en avais assez de les vivres seule.  Mon petit frère se mit à rire quand je lui ai dit qu’elle était à l’hopital.  Il était très content de ce qui lui arrivait.  Honnêtement, j’ai pensé la même chose, je l’ai juste pas dit.  Il a pourtant décidé d’aller la voir.  Ma mère m’a raconté qu’elle avait eu très peur de lui parce qu’elle dormait quand il est arrivé alors il s’est assis et a attendu qu’elle se réveille alors, quand elle l’a vu, elle était semi endormie.  Je crois qu’il lui a dit quelque chose du genre, tes vivante, ah bon, et est parti. Elle m’a engueulée de l’avoir appellé!  La dernière fois qu’il l’avait vu, il l’avait frappé au ventre parce qu’elle l’avait engueulé de feter quelque chose avec de l’alcool en plein après-midi.  Il était assez frustré, ils se sont chicané et il l’a frappé! Je sais que ca parrait fou de dire qu’il en est venu à la frapper, c’était sa mère tout de même.. mais moi je comprends cette rage, cette frustration qu’il ressentait envers elle.  Ils ne s’étaient pas revus depuis et moi je n’étais pas au courant de tout ca.  Mon grand frère est aller la visiter une seule fois et n’a parler que de lui tout le long.  Elle m’aurait tuée si j’avais appeler ses frères à elle alors, j’ai endurer.

 

Vers la fin novembre, elle se préparait à rentrer chez elle mais elle m’a demander de faire une liste de tout ce qui avait dans son appartement.  Elle avait bu l’argent des profits de la maison et du condo.  Elle devait payer un loyer maintenant et elle était très insécure.  J’ai pas trop compris pourquoi elle voulait tout vendre.  Je croyais que c’était parce qu’elle avait besoin d’argent.  Je lui ai juste dit de pas s’en faire avec ca, qu’elle allait bien trouver une solution plus tard.  Elle m’a demandé de me débarasser du chat par exemple.  Elle n’aurait pas la force de s’en occuper ni de s’en défaire.   Mon plan était de l’emmner chez moi jusqu’à ce qu’elle reprenne ses esprits.  Elle adorait ce chat.  Mais quand j’ai voulu le prendre en sortant de l’auto, il a sauté et est parti en courant.

 

 Je l’ai cherché mais,  j’avais pas des heures et des heures à perdre non plus.  Je n’ai jamais revu le chat!  Ma mère m’a demandé si je lui avait trouvé une maison, je lui ai dit ce qu’on dit aux enfants dans ces temps la, que je lui avait trouver une famille avec des enfants, en campagne!  Elle m’a regardé, m’a dit : tu l’as pas tué? J’ai dit : ben non mman.  Une de mes amies connaissait quelqu’un qui aime beaucoup les chats alors elle a accepté de le prendre. 

 

J’ai essayé tout le mois de décembre de créer une relation avec elle mais en vain.  Je croyais que c’était un temps de réadaptation, ou plutôt d’adaptation, on avait jamais vraiment eu de relation alors…et en plus, on ne s’était pas parler pendant près d’un an après la mort de son chum.  En fait, les 6 premiers mois après la mort de Horst, elle m’appellait souvent, répétait la même chose over and over again!

 

Qu’il était peut-être pas mort.  Qu’elle regrettait de pas l’avoir touché parce que c’était pas réel dans sa tête.  Elle croyait que son partenaire de business l’avait surement empoisoné ou donner une plus grande dose de coke.  Elle avait des milliers d’hypothèses qui pouvaient faire du sens dans sa tête, mais la vrai histoire, infarctus du myocarde, elle n’y croyais pas.  Pourtant, c’est même très étonnant qu’il ait passé le cap des 45 ans.  Il consommait énormément chaque jour et ce depuis plusieurs années.  Le seul temps qu’il nous a dit avoir été ajun c’était en prison.  Je n’ai jamais su pourquoi il avait fait de la prison.  Je pense même que ma mère ne le savait pas.  Il avait des cicatrices partout sur son thorax par exemple.  Accident d’auto, bagarre, trous de trauma par balle.  Qui sait.  C’est moi que la police a appellé le soir de sa mort.  Ils s’étaient chicaner alors il était aller passer la soirée chez son partenaire de travail.  Ils faisaient aussi chambre à part souvent alors elle ne l’a pas entendu quand il est rentrer, mais peut-être aussi le fait qu’elle était encore saoule 3 heures après sa mort a un rôle à jouer là-dedans.  Il a appellé 911 lui-même de son cell, dans la chambre au bout du corridor, pas plus de 30 pieds d’où elle dormait.

 

Il a probablement juste eu le temps de confirmé l’adresse parce que les policiers m’ont dit qu’ils ne savaient pas pourquoi l’appel avait été logé.  Alors à ce moment, seulement la police se déplace.  La porte était barrée.  Ils ont défoncé.  Ils ont réveillé ma mère qui a probablement été témoin des policiers faisant les manœuvres de RCR ainsi que les paramédics quand ils sont arrivés.  Ma mère était en choc.  Ils auraient du l’emmenée à l’hopital pour traiter son choc.  

 

Je n’étais pas encore ambulancière à ce moment alors, je ne savais pas qu’elle subirait

probablement un choc post-traumatique.  Elle est venue chez moi, ce qui en soit est un exploit.  Elle a dormi quelques heures et quand elle s’est réveillée encore chez moi, elle a compris que ce n’était pas un rêve.  Sa descente aux enfers venait de commencer.  On a tout fait, du meilleur de nos connaissances, pour l’aider à faire son deuil.  On lui a fait des funérailles même si on avait pas de droit sur le corps.  Elle n’était pas mariée et il n’avait laissé aucun document.  Ses enfants en Allemagne ne sont pas venu alors c’est la curatelle publique qui s’occupe des gens à ce moment la.  Il n’a pas son nom sur sa pierre, c’est un numéro.   Ma mère a fait une boite avec ses effets personnels, son porte feuille, sa montre, des photos et de l’argent et l’a envoyé à Hambourg, en Allemagne pour que ses enfants aient des souvenirs.  Mais ce n’était pas assez.  Ils l’ont accusé de meurtre, de vol… tout ca non officiellement mais étant donné qu’elle se sentait déjà coupable, ca n’a fait qu’aggraver les choses.  Après plus d’un an de débauche, elle avait déjà bu les profits de la vente de la maison et est partie faire un voyage de 15 000$ en europe pour aller partout ou ils avaient été ensemble!  Sans commentaires.  J’en avais plus qu’assez de toute cette merde.  Simon en arrachait, Sasha avait encore de la misère avec ses études ( il essayait on and off de finir son Bac. ) et moi aussi j’aurais appréciée un peu d’aide alors je lui ai envoyée un courriel après une chicane par téléphone pour je ne sais trop quelle niaiserie que j’étais écoeurée de faire la bonne - elle m’avait demandée d’aller arroser ses plantes et faire du ménage - ce que j’aurais fait de toute facon parce que je l’ai toujours fait mais de devoir me pliée à toutes ses demandes sous prétexte qu’elle avait besoin d’aide.  Moi aussi j’avais besoin d’aide.  J’avais besoin d’aide quand j’étais ado.  J’ai eu besoin d’aide plein de fois dans ma vie et elle n’a jamais été la alors, j’ai juste sauté une légère coche cette journée la et je lui ai écrit ma facon de penser.  Le 26 sept. 2002 elle me répondait. :

 

Lettre à mes petits, oui vous serez toujours mes petits alors chèrs petits et Sophie épargne moi sur le féminin ok? Sachez que je vous aiment tous les trois, mais effectivement de facon différentes et la cause en est que vous êtes différents et que chaque parents, normal ou non, va s’adapter à ses enfants.  Je ne perdrai pas mon temps à vous racontez des sornettes sur mon vieux temps mais si aux long de ces années je l’ai fait c’est que j’ai compris à une certaine époque, un peu sur le tard, que si on ne sait pas d’où l’on vient, on ne peut savoir ou l’on va.  Mais peut-être me suis éternisée la dessus, c’est le propre d’une alcoolo de revenir en arrière, on est un peu maso, mais passons.  De ce que Sophie m’écrit, je vous ai décu, fait honte, culbabilisés, merci Sophie tu es la 1e des 3 a être honnête et ca me donne du crédit pcq c’est la 1e valeur que je vous ai transmis, l’honnêteté.  Je te promet à 44 ans de refaire mon examen de conscience vis-à-vis vous 3 mais pour l’instant je ne trouve rien d’anormal ou de normal dans ta facon de penser         ( WTF ca veut rien dire ca!!! ) tout les adultes commence leurs années par faire le procès de leur parents pour pouvoir couper le cordon, pour s’assumer, pour passer à autre chose.  Alors, j’espère ma grande que tu es en voie de faire ca.  ( oh my freaking god.  Pour couper un cordon, il aurait fallu qu’il en ait un.  Je lui en ai voulu d’avoir écrit ces niaiseries la.  Elle ne m’a jamais ‘saiser’.  Même quand j’essayais d’être le plus clair possible.) 

Sasha, je sais que tu l’as fais depuis longtemps silencieusement, si c’est pas le cas, j’attends, quant à toi Simon, quand tu dégeleras un peu plus peut-être que tu seras celui à me blaster le plus et tu auras sincèrement raison.  À ce point-ci vous vous demandez tous pourquoi je fais une lettre ouverte de notre linge sale.  Parce que c’est notre linge sale,

notre famille, je n’en ai qu’une et je pense qu’à date, même si il y a des amis, des amours, nous sommes une famille, Sasha, Sophie, Simon et Élizabeth.  Y’en a pas d’autres.  Y’a pas de papa, y’a pas de grands-parents, d’oncles, de tantes, rien que nous donc la drôle de facon qu’on a de s’aimer faut pas la discarter, on en a tous besoin.  ( ca fait du sens quand on lis ca.  ce qui me fait chier c’est qu’elle a jamais été la.  quand elle était à l’autre bout du monde, elle était bien bonne pour penser à nous mais en réalité, elle n’était pas présente.  On a jamais été important pour elle.  Elle venait de perdre son chum alors elle s’est tournée vers nous, mais elle ne nous voulais pas dans sa vie et ne voulais rien savoir de la notre alors, ce texte m’est d’autant plus frustrant! ) 

Lorsque je reviendrai, j’aurais une longue discussion face à face avec chacun d’entre vous, a jeun, puis une longue discussion familiale parce que le besoin est la.                        ( arrrrggggggggggg!!! Le besoin est la depuis qu’on est né!!!!! Évidemment, je n’ai pas besoin de dire que ces bonnes intentions ne se sont jamais réalisés! ) Pour l’instant, je ne peux que m’excusée d’avoir causé du malheur, je vous aimes tous les trois, je vous ai donné la vie mais je vous dois la mienne, je sais qu’inconsciemment, ca vous a tous donné un méchant contrat mais ca c’est notre vie et il est temps de faire la paix en dedans comme j’essaie de le faire mais cette fois pas seulement pour vous, cette fois ci pour moi, pour vivre, pas survivre, vivre.  Et vous aussi vous vous devez de faire la paix en dedans pour vous-mêmes pas pour moi, pour vous! ( oh, je ne sais même pas par ou commencer.  Pour moi pas pour vous.  Comme si elle faisait ca pour nous.  Mais elle y croyait vraiment, je suis sans mot. )   J’ai toujours été différente, surprenante, eh bien, une fois encore, je vais vous surprendre ( en écrivant des P.S.) à lire par tous. 

P.S. Sasha : j’ai hâte au jour ou tu seras aussi fier de moi que moi de toi.  Je sais que t’as jamais  rien compris à ma vie, mais moi non plus. Mais ca ne m’empêche pas de reconnaitre ton intelligence, ton courage, ta détermination et je t’admire depuis longtemps.  Je t’aime ti cul

 

P.S. Sophie :  ma petite, mon bijoux, si précieux que peut-être j’ai pas voulu te donner ce dont tu avais besoin. ( WTF!!! Je sais pas c’qu’elle avait pris la .. mais ca fait aucun sens encore! ) j’avais si peur de me tromper, donner trop, pas assez, j’ai pas su, mais toi tu sais, en dedans, trouve le et dès que j’arrive je t’aide.  Je t’aime cocotte. ( oui, justement, je sais.  Tu m’as rien donner.  T’a effectivement pas su.  Et une chance que je t’ai pas cru quand j’ai lu ca parce que j’attendrais encore!! )

 

P.S. Simon : mon bébé, mon tout petit, t’as raison d’en vouloir à la vie et si quelqu’un te comprend, c’est moi. Tu m’as tellement fait peur en vieillissant parce que tu etais comme moi toute petite mais j’ai pas su (here we go again) j’étais vide, sans ressources.  Sophie dit que tu m’as pardonnée et bien c’est tant mieux pas pour moi mais pour toi.  J’espère qu’un jour tu me pardonneras pour l’essentiel (tu viens de dire que c’est bien qu’il t’avait pardonner… arrrggg) celui de n’avoir pas su te guider, t’aider à traverser cette merde qu’est l’enfance, l’adolescence, sans guide, sans clôture, sans parents.  Mais que veux-tu, tu savais que tu n’en voulais pas et c’est correct, tu es correct et même si je ne suis plus la depuis longtemps mon amour est la et sera toujours la parce que tu es mon bébé, mon petit et je t’aime.  RE P.S., svp les plus vieux petits, imprimez ce email et donnez le à Simon.  De l’autre bout du monde, Maman.  Je vous aime du plus profond de ma peine. 

Je vous serre dans mes bras fort fort.  Je vous embrasse.  Xxxxxxxx

 

Alors, je ne me rappelle pas, honnêtement la dernière fois que j’ai pris ma mère dans mes bras.  J’ai essayée le dernier noel mais elle m’a repoussée.  Quand je me suis fait arracher les dents de sagesse, je lui ai demandé de venir à l’hopital avec moi parce que je faisais une infection, ca faisait vraiment mal, je faisais tellement de fièvre et je ne m’endurais plus.  Elle ne voulait pas se déplacer jusque chez moi ni aller dans un hopital près de chez moi alors, mon chum est venu me porter chez elle.  Elle a marcher avec moi jusqu’à l’hotel dieu (elle habitais à deux minutes de marche).  Dans la salle d’attente, je pleurais, je voulais qu’elle s’occupe de moi, je me suis baissée la tête sur ses genous, pour dormir et elle s’est vite levée, elle n’était pas bien! Elle est aller demander à l’infirmière si on pouvais accélérer le processus et très fière de sa shot quand quelques minutes après une infirmière m’appellait, elle m’a dit : une chance que je suis la! Elle ne m’a pas touché, pas une seule fois, elle ne m’a pas flattée le dos ni les cheveux, ni juste s’asseoire à côté de moi juste pour me plaindre.   J’ai passée une semaine à l’hoptial, je ne pouvais rien manger, je buvais de peine et misère et elle ne me parlait que d’elle et ses niaiseries.  Après deux jour, je voulais prendre un bain et je voulais qu’elle m’aide. Elle m’a aider.  Elle est allée chercher une infirmière!  J’avais recu des fleurs d’une de mes amies et la journée avant de partir, elle a donné mes fleurs à une infirmière.  Je sais pas pourquoi j’ai tellement de difficulté à accepter qu’elle était la du meilleur de ses capacités à elle, j’aurais voulu plus, mais j’imagine que tous le monde veut plus.

 

Bon, alors après son voyage à 15 000$, duquel elle est revenue mille fois pire!  Elle buvait de plus en plus, m’a jettée dehors parce que je n’avais pas mis ses draps sur son lit, ils étaient propres et dans la sécheuse mais je n’avais pas eu le temps de les remettre.  Je crois qu’elle réalisait plutôt qu’elle ne serait pas à la hauteur de son super courriel et qu’elle n’avait finalement aucune intention d’essayer de nous aimer et d’être présente pour vrai!  Elle nous a dit, après avoir vendu le condo à verdun, qu’elle s’apprêtait maintenant à vendre le cartier général!  J’étais patiente la, mais il fallait l’empecher.  Elle ne m’écoutait pas.  J’étais pas mal la seule qui comprenait l’urgence de la situation mais elle m’évitait comme de la peste.  Elle voulait mon frère.  Son plus vieux, à qui elle a demandé de prendre une ordonnance pour protéger ses actifs!  Mais mon frère a appellé mon oncle, le frère de ma mère, qui ne l’a pas pris au sérieux.  Il ne pouvait pas savoir.  Il n’était pas présent et comme ma mère avait agit plus ou moins de la même manière depuis qu’elle avait 15 ans, son frère n’a pas pu penser autrement.  Je ne blâme personne

sinon moi.  J’aurais du savoir, comprendre la détresse, mais j’étais trop fâchée encore.

6 mois plus tard, le condo était vendu, et elle m’appellait pour me dire qu’elle n’avait plus d’assurances parce qu’elle avait emprunté sur le capital ou je ne sais quoi.  Depuis qu’on a 10 ans qu’elle nous répète que c’est pas grave si elle meurt, au moins on va avoir 100 000$ chaque.  Elle souhaitait surement que je l’aide, mais chaque fois que je venais l’aider, elle refusait.  Elle me repoussait.  J’ai essayée mais est-ce que j’aurais pu essayer plus fort? Je ne crois pas, même si je me suis sentie coupable longtemps, je pense que j’ai fait ce que j’ai pu avec les moyens et connaissances que j’avais à ce moment.  Tsé la phrase du parent qui se sent coupable la…wow ... j’étais sa fille, pas sa mère!

 

À noel de 2004, elle est venue chez moi.  Déjà, j’aurais du savoir qu’il y avait quelque chose, ma mère ne se déplacait pas chez les gens, surtout pas chez moi! Deuxième signe, elle n’était pas habillée pour une occasion.  La même femme qui m’a critiquée quelques mois plus tôt parce que je n’étais pas assez bien habillée au baptême de mon fils!  Elle avait arrêté de boire quelques heures pour venir le voir.  Il avait 4 mois et c’était la première fois qu’elle le voyait.  Et elle a trouvé le moyen de me faire chier quand même.  Alors, noel en leggings et chandail de laine, pas ma mère!  J’aurais du savoir.  Ensuite elle essayait de me montrer comment faire la farce de la dinde.  Elle essayait de me donner des trucs dans la cuisine, elle était ‘gentille’.  Un peu comme j’aurais voulu qu’elle fasse quand j’étais enfant.  J’aurais du savoir qu’elle voulait me montrer pour les années suivantes, parce qu’elle n’y serait pas. 

 

La dernière conversation que j’ai eu avec elle a été au téléphone le 26 décembre.  Je travaillais pour citibank, mon chômage de grossesse ne me donnait pas assez alors même si josh n’avait que 8 mois, je suis retournée travailler.  Elle m’avait laissé un message alors je l’ai rappeller pendant ma pause.  Je n’arrive pas à me rappeller exactement de ce qu’elle m’a dit mais c’était quelque chose comme, dit à ton frère de je ne sais pas quoi et je lui ai répondu mais dis lui toi-même, je ne comprenais pas trop ce qui ce passait mais je savais qu’elle était weird.  Josh était malade depuis le 24 alors le soir, je prenais soins de lui, je n’ai même pas penser l’appeler.  Le lendemain matin, je me préparait à aller à la clinique avec josh.  C’était le 28 décembre 2004.  Quand ca sonne chez moi à 8h30 le matin, c’est soit fernando qui s’invite à déjeuner ou la police pour me raconter les niaiseries de ma mère.  Sauf que la, en voyant la face du policier quand j’ai  demandé : qu’est-ce qu’elle a fait encore? Je savais bien que la réponse que je m’attendais n’était pas celle qu’il semblait vouloir me dire.  J’ai pas compris tout de suite.  Mais j’étais heureuse.  C’était enfin fini.  Et pour elle, et pour moi.  Je me suis vite sentie libérée!  J’avais tellement peur de son impact sur Josh quand il allait vieillir.  Little did i know comme y disent.  J’aurais du regarder mon propre nombril au lieu de regarder le sien mais bref. …

 

C’est moi qui a organisé ses funérailles (qui d’autre).  Même si ma mère avait toujours dit que mon grand frère serait le légataire testementaire, il ne restait rien.  Y’avait donc rien à léguer sinon 5000$ de dettes.  Alors la job tant importante qu’elle avait ouvertement donné à mon grand frère ne servait finalement pas à grand-chose.

 

J’avais été tellement jalouse de ca!  C’est drôle parce que j’ai vécu les étapes du deuil assez rapidement.  Comme en abrégé.  J’me dit que c’est probablement parceque mon deuil était déjà fait depuis longtemps, ou peut-être pas finalement?! Étonnament, mon petit frère a été celui qui a ragé le plus.  Ca été dure par exemple quand on est aller voir son corps à la morgue.  Elle était enflée.  C’était elle mais, je l’avais jamais vu aussi enflée.  J’ai eu mal au cœur.  J’me suis laissé tombée par terre et j’voulais disparaitre, non, j’voulais m’enfuir.  Mon frère était la mais comme j’ai déjà mentionné, nos cerveau ne sont pas wired pareil.  Il répétait sans cesse à mon amie M. que j’allais sauté une coche.  Alors que je ne faisais que vivre mes émotions assez normalement.  Peut-être qu’il avait peur de sauter une coche lui-même? J’avais tellement envie de lui dire comment il me faisait mal, qu’au lieu de se retrouver la-dedans ensemble, il s’alliait avec mon amie pour me ‘surveiller’.  Il se sentait peut-être responsable?  Bref, je suis partie dans la salle de bain.  L’évitement.  Ca toujours été un problème mais la je crois que la raison était simple.  J’avais vu.  J’avais accepter.  Maintenant, on peux tu s’en aller d’icitte.  J’avais mal mais je pense que je me sentais surtout coupable de ne pas l’avoir vu venir, de ne pas avoir su l’en empecher, comme si c’était possible.

 

 Dans un de mes cours de psycho au cégep, on a parler du suicide.  Faut dire que c’était juste 6 mois après le décès de ma mère aussi mais quand il a commencé à en parler, j’ai commencée a bouger mes jambes, je tappait du crayon sur mon bureau.  J’était incapable d’identifier l’émotion mais je savais que ca allait pas.  Je ne voulais pas faire de scène alors j’essayait de me calmer.  La classe était arrangée en U et j’étais dans le milieu alors pour sortir de la classe, il aurait fallu que je dérange la moitié des élèves et l’autre moitié aurait surement été déranger par le bruit alors, je suis restée assise et j’ai commencé à séduire un élève qui était assis à côté de moi.  Évitement volontaire.  C’est correct mais l’affaire c’est qu’il faut y revenir au problème après la tempète sinon, ca devient un ouragan. Mais, j’ai aussi commencée à séduire Stéphan (le prof) pas longtemps après ca, comme si j’arrivais pas à revenir sur l’émotion.

 

Ma grand-mère n’est pas venue aux funérailles de sa fille.  Elle faisait de l’arthrite, de l’arthrose etc.. et dit qu’elle n’aurait pas été capable de se déplacer.  C’est ben correct, honnêtement,  j’en ai toujours voulu à ma grand-mère alors de ne pas la voir ne changeait pas grand-chose.  De ce que ma mère me disait d’elle mais aussi parce qu’elle était près de mes deux cousines et qu’elle m’ignorait complètement.  Je ne me rappelle pas avoir déjà recu d’amour de ma grand-mère. 

 

Une fois, elle est venue nous garder à varennes.  Ca lui arrivait pas souvent, heureusement. Bref, c’était l’hiver et je m’amusait à glisser sur les bancs de neige en face de chez moi.  Un 18 roues est passer et quand il m’a vu glisser, il a klaxoner.  On faisait souvent le signe aux camionneur pour qu’ils klaxonnent.  C’était cool dans ce temps la.  On avait pas internet!

 

Mais ma grand-mère avait vu la scène et croyait que le camioneur m’avait klaxoner pour me dire de me tasser ou de faire attention.  Elle m’a immédiatement appellé.  Quand je suis rentrée, elle m’a dit de faire plus attention sinon j’allais devoir rentrer.  J’ai voulu lui expliquer mais je n’ai pas eu le temps de dire grand-chose qu’elle me tapait dans la face en me traitant d’impolie de lui répondre quand elle me parlait.  Dans ma petite tête d’enfant, je le voyais comme une injustice.  Encore un adulte qui ne prenait pas le temps de me connaitre, de m’aimer, de m’écouter.  Je l’ai dit à ma mère pour qu’elle me réconforte, pour qu’elle rende justice.  Elle m’a dit que c’était à moi de pas lui répondre et que ca doit me faire du bien de me replacer les idées une fois de temps en temps!  Alors non seulement je n’ai pas eu la justice que je réclamait mais j’ai eu le sentiment de traitrise, d’abandon.

 

  Quand j’avais 4 ans on habitait chez ma grand-mère temporairement, je ne me rappelle

pas de ca, c’est ma mère qui m’a raconté, je jouait avec mon frère a quatres pattes autour d’une table de salon en vitre et apparament que je me suis tournée trop vite et le coin de la vitre m’a fendu l’arcade surcilière.  J’ai une cicatrice de 5 points de suture au dessus de l’œil.  Dans la même année, ca je m’en rappelle par exemple, je jouait dans la rue et un petit garcon me niaisait sur son vélo, je ne sais comment, mais la pédale (qui était fait en dents de métal) m’a perforer l’autre arcade surcilière, à deux endroits d’a peu près 4 à 5 points de sutures également.  Je me rappelle que c’est le père de mon petit frère qui m’avait pris dans ses bras, je me rappelle d’un serviette jaune pleine de sang.  Ma mère qui capote mais conduis quand même avec une cigarette.  J’étais à l’avant, pas de ceinture sur les genous de son mari.  On l’avait tu l’affaire dans ce temps la.  Et cette même année je me suis perdue.  J’étais allée à la piscine municipale avec mon grand frère.  6 et 4 ans tout seul à la piscine, comment c’était légal ca?? aucune idée!  Entouka, et je m’étais fait une amie.  J’ai demandé à son père si je pouvais aller jouer chez elle, il a dit oui mais d’aviser ma mère.  Je suis allée voir mon grand frère et je l’ai avisé.

 

 Le problème c’est que je n’avais aucune idée de mon adresse alors quand c’était le temps de retourner à la maison, le papa a appellé la police et ils ont retrouvé ma mère quelques heures après.  Ma mère était évidemment très fâchée mais devant le policier m’a pris dans ses bras et elle a dit merci merci.  Dès que la porte s’est fermée, j’en ai mangé toute une.  Pourquoi.  Sa frustration à elle de ne pas s’occuper de moi.  Sa culpabilité à elle.  Ou elle me voyait vraiment comme un paquet de trouble?  Je ne me rappelle pas des mots exacts alors je ne peux stipuler vraiment.  J’essaie de me mettre à sa place et j’essaie juste d’essayer de comprendre.  Peut-être qu’elle pensait qu’en me frappant et chicanant, j’allait me rappeller de ne plus partir?  Tout ce que ca m’a appris c’est que je ne pouvais pas lui faire confiance, ni compter sur elle pour me protéger.

 

À ses funérailles, mon père était la.  Mais j’avais beaucoup de ressentiment envers lui.  Le père du demi-frere qu’on a eu pendant 8 ans était la aussi.  Il a été plus présent que mon père alors, je ne lui en voulait pas à lui.  Je me suis collée sur lui.  J’en avait besoin.  Est-ce que je vivais enfin mon complexe d’oedipe? Maintenant que ma mère était morte, est ce que je l’aurais pour moi toute seule.  Non.  Je ne l’ai jamais revu après ce jour. Lui aussi m’a abandonnée quand j’avais 14 ans et lui non plus, je ne pouvais pas lui faire confiance ni compter sur lui pour me protéger.  Mon chum était merveilleux, mes ami(e)s ont été merveilleux, ils m’ont supportés, ils m’ont aidé, ils ont même fait le buffet!! J’étais vraiment choyées.  Qu’est-ce que j’ai fait pour les remercier.  Rien.  Je voulais m’évadée.  Alors je suis sortie pour aller chez mon frère qui allait prendre une bière avec ses amis chez lui.  C’était le 31 décembre et l’émotion de la fin de cette journée était insuportable.  Je suis arrêtée chez joe.  J’ai lancé une balle de neige dans sa fenêtre pour qu’il sorte.  Il était tellement fâché.  Il croyait qu’il se faisait attaqué.  Pauvre paranoiaque!  Je lui ai dit que ma mère était morte, que j’avais besoin de lui.  Non.  Il était trop fâché.  Il m’a dit de partir.  J’ai pris une bière chez mon frère et son ami d’enfance était la.  Il avait déjà eu un kick sur moi quelques années auparavant alors, j’ai essayé de l’embrasser sur la bouche à la fin de cette soirée.  Il m’a gentilment repoussé et m’a dit que j’allais surement regretté le lendemain, d’aller me coucher et que tout ca allait passer.  Il m’a quand même donné un calin.  Je voulais m’évadée et personne ne voulait de moi.  Sauf mon chum, qui m’attendait à la maison avec mon fils.  Qui aurait tellement aimé que je l’embrasse lui.  Lui fasse l’amour à lui.

 

 Pourquoi je n’arrivais pas à combler mes besoins avec ceux qui m’aimaient? Ca aurait voulu dire vivre l’émotion pour vrai, la prendre en charge et l’exprimer.  Ca voulait dire être vulnérable, faire confiance aux autres.  C’était beaucoup trop difficile pour moi à ce moment de comprendre tout ca. 

 

Mon père a eu 5 enfants avec 3 femmes différentes et je suis persuadée qu’il les aimaient autant les unes des autres.  Je ne connais pas vraiment mon père.  Ce que je raconte est basé sur le peu de temps passé avec lui durant mon enfance et adolescence.   Un autre noel, je devais avoir 8 ou 9 ans, il est arrivé sans préavis chez nous, c’est moi qui ouvert la porte.  J’étais tellement heureuse!  Il avait un skateboard sous le bras!  Je lui ai arraché comme si j’avais jamais eu de cadeau de ma vie.  Il n’a rien dit.  Plus tard, je me suis demandé pourquoi il n’avait rien emmené pour mon frère!  Je suis légèrement slow de nature mais celle la, je dois avouer que ca m’a pris du temps à comprendre.  Comment tu peux arriver à noel avec juste un cadeau?  Je comprends qu’il n’avait pas d’argent, mais alors, n’emmène rien ou emmène deux plus petit cadeau! Mon frere na jamais rien dit.

 

 Il ma laisser avoir le skatebord même si il savait que c’était pour lui.  Ca pas du être évident pour lui, il n’avait que 10 ou 11 ans.  Il nous a emmené aux glissades d’eau un été.  Il nous a aussi emmené sur le mont royal une fois.  Chaque fois qu’il revenait dans notre vie, ce n’était jamais pour longtemps mais ma tête et mon cœur étaient remplis despoir à chacune de ses fois.  Je l’ai attendu pendant des heures et des heures et il a brisé mon cœur des centaines de fois.  Chaque fois, ou presque, je le sentais comme un abandon.  En 6e annee, j’étais dans la troupe de théâtre avec Mathieu, Oli et Valérie Simard et le prof responsable m’avait demander de préparer un solo pour aller divertir les personnes âgées au centre de la jammerais.  Je me rappelle qu’ils m’ont trouver drôle.  J’aimais l’attention.  J’en avait parler à mon père et il m’avait dit qu’il allait arranger une audition pour les 100 watts (émission pour les jeunes avec Marc-Andre Coallier).  J’étais tellement heureuse.  Je l’ai attendu après l’école près de 2 heures.  Il m’avait dit ‘un bon jeudi, après sa job’ et moi j’avais pris ca pour du cash.  Quand j’en ai parler avec ma mère, je lui ai demander de l’appeller pour être sure qu’il n’avait pas eu d’accident ou quelque chose de grave, mais comme il n’avait pas le téléphone, il fallait attendre, et attendre.  Mon cerveau n’enregistrait pas.  Probablement un mécanisme de défense.  J’ai demandé à ma mère comment on faisait pour aller passer des auditions et elle a appeler à télé quebec.  On a eu une date et j’étais excitée.

 

 Le jour de l’audition, ma mère m’avait dit qu’elle serait la après l’école et qu’elle m’aiderait pour faire mes cheveux.  J’avais 11 ans mais, j’ai toujours été ‘retard’.  Je n’avais aucun sens de la mode et je ne savais surtout pas comment placer mes cheveux.

Évidemment, ma mère n’a pu se liberer pour m’aider mais elle allait être la à temps pour l’audition.  Je me rappelle d’avoir fait une crise de larmes et dire à ma mère de laisser faire, que je n’irais pas si c’était comme ca.  Elle a été assez bête et m’a dit d’arrêter ca et de faire mes cheveux seule.  Arriver à télé Qc, on a croisé un comédien, René Aumier Roy.  Il avait jouer dans un film pour enfant alors je l’ai reconnu.  Il m’a dit bonjour.  My god, j’étais toute énervée! L’audition s’est bien déroulée, j’ai fait ce que j’avait à faire, j’étais dans mon rôle.  Mais après, il fallait s’asseoir à la table avec 5 ou 6 personnes.  Oh la, c’était pas pareil, j’étais vraiment gênée.  J’avais envie de me laisser aller mais en même temps, j’ai agis comme que je croyais qu’ils voulaient, comme une fille responsable, qui écoute, qui ne cause pas de problème alors, je n’ai rien dit, rien fait.  Ah et j’ai menti.  Ils m’ont demander si j’avais pratiquer pas mal ce sketch, j’ai dit oui, 15 minutes en arrivant de l’école chaque jour.  Les mensonges arrivent assez facilement dans ma bouche, même à cette âge la.  Je connaissais mon rôle par cœur, ne n’ai pas vraiment eu a le pratiquer, c’était une séquence de la pièce de théâtre de fin d’année et on l’avait pratiquer quelques fois à l’école alors, j’étais assez confiante, c’était facile pour moi de retenir mes lignes, j’avais le rôle principal et j’étais pas mal bonne.  Malgré que personne de ma famille a vu cette prestation, j’en étais assez fière.  Je n’ai évidemment pas eu le rôle.  Cest Jessica Barker qui l’a eu.  Chaque fois que j’écoutais mon émission préférée et que je la voyais, je lui trouvais des défauts, j’étais vraiment jalouse.  Ma mère m’a inscrit à des cours de théâtre cette année la.  J’étais vraiment bonne.  C’était facile pour moi de m’évader dans un autre personnage.  En première année, j’allais dans une école alternative et ma seule amie était Camille Cyr Desmarais.  Son père travaillait dans un studio pour enregistrer des voix, faire la traduction des films américains. 

 

On s’amusait sur l’heure du dinner à jouer aux cités d’or.  Elle avait de long cheveux noirs alors elle était toujours Zia et moi j’avais l’air d’un gars avec mes cheveux court alors, j’étais Esteban.  C’est fou mais je peux encore sentir la table sous mes mains et je peux voir les images de cette salle en détail dans ma tête.  Il y avait deux tables colllées ensemble, le genre de table de caféteria avec le petits bancs d’attacher avec.  La salle était petite, on marchait sur les tables pour pouvoir faire comme si on était dans le condor!  C’était les meilleurs moments de mon enfance, m’évader avec elle et jouer à être quelqu’un d’autre!

 

Camille a fait la voix dune petite fille dans les contes d’Avonlea et un jour, je ‘lai vu en entrevue aux 100 watts.  J’étais restée tellement choquée, décue, triste et jalouse.  Mais elle avait l’air aussi gênée que moi à l’audition alors, je me suis consolée en me disant que si mon père avait travailler dans le domaine, ca serait probablement plus facile aussi pour moi.

 

J’ai eu beaucoup de difficulté à décrochée de camille.  Je la trouvait tellement belle.  J’ai changée d’école en 3e année mais j’ai continuer de l’appeller jusqu’en 6e.  En 3e, je suis allée à sa fète.  On était dans le sous sol, c’était mon premier party d’amis.  Elle dansait un slow avec un super beau gars de 4e et ils se sont embrasser.  J’étais encore une fois, très jalouse d’elle.  À part Laurent, que j’avais embrasser sur la bouche en maternelle, aucun autre garcon ne s’était interressée à moi.  Sauf mon grand-père.  À 9 ans, durant

l’une des fin de semaines ou mon père se rappellait qu’il avait des enfants, moi et mon frère écoutions la télé, mon père était je ne sais trop ou quand mon grand père, qui habitait un étage plus haut, nous a demander si on voulait du pop corn pour écouter le film.  Bien sure que j’en veux!  Il m’a dit d’attendre 5 minutes et de monter en haut pour venir le chercher.  Quand jai cogner à sa porte, ca sentait bon, c’était prêt! Il était dans la cuisine mais il y avait quelque chose qui me faisait geler sur place.  Je n’étais pas capable d’avancée.  Il m’a dit de m’approcher, qu’il n’allait pas me manger.  Après avoir pris le pop corn, je me suis tournée pour partir en bas, j’avais des frissons dans le cou, comme si j’avais senti dès le départ qu’il était mal intentionné,  et il m’a dit : ‘si jte donne 30 cenne, jpeux tu te donner un bis su a noune’.  Je comprenais pas son langage mais surtout, je ne savais pas ce que voulais dire le mot ‘noune’.  Alors jai demander c’est quoi ca.  Il m’a dit : ben tu sais .. ta vulve. Heureusement, ma ptite tête a compris assez vite que j’étais en danger, jai laisser tomber le pop corn et j’ai couru en bas.  Jai barrer la porte et je ne savais pas quoi faire.  Mon père n’était pas la, mon frère ne m’écoutait pas.  Il n’est pas descendu.  Et quand mon père est arriver, j’ai ‘faker’ un mal de dent.  J’avais des broches alors, c’était pas anormal.  Jai appeller ma mère pour qu’elle vienne me chercher et elle a dit : bon ben ta rien la, té correct, té capable de té défendre et m’a laisser la. 

 

Ma mère savait très bien ce qu’était mon grand père, elle nous a raconter plus tard qu’il avait mis une de ses filles enceinte et qu’il avait abuser de chacune de ses autres filles.  Tout le monde le savait.   Quelques temps après ce reveillon passer avec mes demi-sœurs, une d’elle m’a appeler pour me demander si j’avais déjà été abusée par le grand père.  J’ai dit que non mais qu’il m’avait demander si il pouvait me donner un bec sur la vulve.

 

 Elle m’a alors raconter qu’elle était très fâchée avec papa parce qu’il la laissait la souvent et que le grand père l’avait abusée plusieurs fois et mon autre demi-sœur m’a raconter la même chose.  Mais qu’est-ce qu’il faisait notre père de si important pour nous laisser la?  Déjà qu’il ne nous voyait jamais… ah… oui, j’oubliais, il était toxicomane.

 

Aux funérailles, de mon grand-père, je n’étais pas certaines si je voulais y aller mais comme c’est ma sœur qui m’avait appeler et qu’elle y allait pour faire la paix, j’ai décidée d’y aller aussi.  Ma cousine, que j’avais vu seulement deux ou trois fois étant plus petite était la, c’est la seule que je reconnaissais et mon cousin Éric aussi.  Je me rappelle de lui parce que j’étais aller à sa fête de 5 ou 6 ans et on s’était caché dans le garde robe et on s’était embrasser sur la bouche.  Cette cousine en question était en couple avec un autre de mes cousin et apparement que ca avait fait beaucoup de merde dans la famille alors il ne fallait pas en parler.  Mais quand elle ma présentée ses enfants, je trouvait tellement qu’un deux ressemblait à Éric quand il était petit!  Elle a dit de me taire, de pas dire ca à son chum parce qu’il allait être fâcher.  Si j’y pense comme il faut, si elle est capable de coucher avec un cousin, elle serait capable de coucher avec un autre alors, ca faisait du sens dans son monde.  

 

Mon père a vu mon garcon quand il avait un an.  Il en a presque 9 maintenant et il n’a jamais vu ma fille.  La dernière fois qu’il était dans ma vie, j’habitais dans un condo à RDP et quand il est venu chez moi la première fois, il ne m’a pas dit que c’était beau, qu’il était content pour moi, et en plus, quand je lui ai dit que j’allais aller à l’école en technique ambulancière il s’est fâché et m’a dit que dans son temps, c’était pas comme ca, qu’ils n’avaient pas besoin d’aller à l’école pis avoir un diplôme pour travailler.  Je comprends qu’il parlait de lui mais justement, il n’y avait pas de place, encore, dans sa vie pour moi, il était trop pris dans sa tête alors j’ai décidée de couper les ponts un peu après les funérailles de ma mère.   Ca pas été trop dure, il n’a jamais eu de téléphone.  Je crois avoir accepté le fait qu’il nous aient abandonné à répétition moi et mon frère.   C’était un méchanisme de défense qui était très approprié à ce moment.   Ma mère a dit que ca été très dure pour mon frère quand il est parti (ou quand elle l’a mis dehors), qu’il pleurait souvent pour le voir.  Elle ne m’a jamais dit comment moi j’ai réagi.  Mais à 18 mois, mes enfants étaient plus que conscient de qui j’étais et qui était leur père.  Quand josh avait un an, j’ai commencée l’école en technique ambulancière de soir de 16h a 23h.  Je devais faire mes devoirs et m’entrainer le jour alors je voyais mon garcon le matin.  Ca été très dure pour lui de ne pas me voir au dodo.  Même après l’école, quand je partais travailler, il trouvait ca dure d’être séparé de moi.  Alors, je crois que ca due être difficile pour moi aussi mais comme je ne parlais pas, elle s’en est probablement pas rendue compte.  La connaissant, je suis pas mal sure qu’elle me prenait dans ses bras pour se consoler elle-même.  Il y a une photo dans mon album de bébé ou ma mère est couché sur un divan et me prend dans ses bras et m’embrasse.  Moi je pleure.  Ma mère m’a raconté qu’un jour, elle en avait assez et elle a décidée de partir faire le tour du monde avec une de ses amies.  Elle a appellée mon père pour qu’il vienne s’occuper de nous le temps de faire des commissions et elle est revenue une semaine plus tard.

 

 Ce jour la.  Je ne sais pas qui a eu l’idée de dire, attend, c’est un beau moment, j’va prendre ca en photo?! Surement ma mère.  Elle nous a dit que nous avons été placés dans plusieurs familles d’acceuils lorsqu’elle était en crise et qu’elle faisait des tentatives de suicide.  Je n’ai qu’un seul souvenir d’une de ses familles.  Je pleure dans l’entrée de leur maison et je ne comprends pas pourquoi je suis la.  Pourquoi ma mère s’en va et surtout pourquoi je ne peux pas repartir avec elle.  Je me rappelle plus ou moins qu’ils ont fêter mon frère pour ses 5 ans, mais il y a une photo de ca.

 J’en avait donc 3.  Ma mère aimait nous raconter ou on avait habiter.  En tout, je crois qu’on a fait 10 logements en 8 ans.  Elle aimait bien raconter qu’un jour, alors qu’elle dormait - ma mère était prostituée et travaillait de nuit - et qu’un matin, c’est la sonnerie de la porte l’a réveillée.  C’était la voisine qui ramenait mon frère de 4 ans qui s’était enfui.  J’avais donc 2 ans.  Pour qu’elle ne se rende pas compte qu’il était parti, elle ne devait pas non plus savoir ou j’étais ou ce que je faisais.  Un autre matin, on avait sorti les condiments de l’armoire et on avait fait des lignes de sirop, de mayo, de moutarde dans le salon!! ca devait pas être évident de travailler de nuit et de pas pouvoir dormir en paix le matin! 

 

Ca doit être une des raisons pour laquelle quand j’étais paramédic, un matin après un quart de travail de nuit, je me suis couchée alors que mon ex s’en allait au soccer avec Josh et il a laissé Léa, qui avait juste 1 an et demie à ce moment la, dans son lit.  Je n’avais aucue idée qu’il me l’avait laissé.  Elle est venue me rejoindre en pleurant et comme ca ne faisait qu’une heure que je dormais, j’étais vraiment perdue!  J’étais vraiment fâchée avec mon ex!  Comment? Pourquoi? Il ne comprenais pas qu’il l’avait mise en danger?  J’arrivais pas à formuler des pensées cohérentes, tout ce que je m’imaginais c’est qu’il aurait pu lui arriver tellement de choses et comment je n’arrivais pas à lui pardonner, malgré le fait qu’il ne soit rien arrivé. J’avais tendance à exagérer les situations parce que je n’étais pas capable de contrôler mes émotions.

 

En maternelle, je me rappelle que je me promenait dans le couloir et une fille de 2e ou 3e m’a dit :  ferme donc ta bouche quand tu marches, t’a l’air mongole!  Ca m’avait assez surprise, blessée.  Je me sentais ridicule!  J’étais très ‘reject’ même au primaire.  Tous le monde avait les petites bout d’choux et moi j’avais celle aux gros yeux.  Un jour, tous le monde avait emmené leur poupée à l’école et il y avait 5 ou 6 personnes en cercle qui jouait ensemble, j’ai voulu m’intégrée et ils m’ont rejetés sous prétexte que ma poupée était différente!  J’ai tellement pleurée!  Mais j’ai quand même un bon souvenir de cette école.  Un Halloween, on faisait des activités et pour la mienne, j’avais demandé une idée à ma mère, elle m’avait donné l’idée de prendre une pomme et de la mettre dans un bol d’eau, le but était de croquer la pomme sans aide de nos mains et ensuite il y avait un bol de farine, et il fallait trouver un objet de caché dedans.  Avec la face déjà pleine d’eau, c’était drôle.  Les gens aimaient venir à mon activité alors je me sentait ‘aimée’, appréciée.

 

L’été le matin je partais avec mon frère de 7 ans.  Je ne peux m’imaginer mon josh partir avec sa sœur pour faire 3 ou 4 bloc pour aller à l’école.  C’était différent dans ces temps la, je sais.  Ou peut-être que c’est moi qui est mère poule.  Qui sait?  Le matin de ma première communion, j’ai recu un appel de mon professeur me demandant pourquoi je n’étais pas la.  Je lui ai dit que ma mère dormait.  Elle a insistée pour que je lui passe le téléphone, je me rappelle de mes mains qui sont devenues moites, je voyais embrouiller mais je n’étais pas capable de décrir l’émotion, la peur!

 

 J’ai essayer de lui dire d’attendre un peu avant de lui parler mais, rien à faire.  Elle voulait lui parler.  Après ca c’est plus ou moins clair dans ma mémoire, je me rappelle qu’elle a crier fort, je me suis fait chicaner et plus rien.  Mes souvenirs sont souvent à moitié déconstruit.  Un autre matin, en hiver, j’ai manqué l’autobus.  On avait déménagé alors je prenait l’autobus.  Le concierge m’a trouvée dans la rue et je pleurait.  C’était dans un gros immeuble et je ne me souvenais pas du numéro d’appartement.  Il m’a dit qu’il m’emmènerait à l’école mais qu’il avait des commissions à faire avant.  Je ne me rappelle pas du temps qu’il a pris pour faire ses commissions mais je me rappelle d’être débarquée de sa voiture et d’entrer dans l’école ce matin la.  Je me rappelle aussi que ma mère avait baiser avec quand il est venu cogné chez nous le soir pour lui dire ce qu’il c’était passer.  Elle ne m’a rien dit.  Mais dans ses yeux, je pouvais m’imaginer tout ce qu’elle aurait voulu me dire.  La haine.  La colère.  Comme si c’était de ma faute.

 

 

Quand j’avais 13 ans, en secondaire 1, on a fait une sortie et j’étais contente, ce qui ne m’arrivait pas trop souvent. J’étais reject! Personne ne me parlais, j’étais la looser de ma classe.  Mais après cette sortie, durant laquelle j’ai demander à un gars que je n’aimais pas d’être mon chum et qu’il m’a dit non, vraiment pas! Et lorsque je suis allée voir ce qu’un groupe faisait dans les bois et que j’ai demandée si je pouvais fumé avec eux et qu’ils m’ont répondu non, vraiment pas! Bref, au retour en autobus, on s’est mis à chanter des chansons.  Et malgré les évennements de rejets, j’ai eu un sentiment d’appartenance.  Quand j’ai raconté à ma mère qu’on a chanté des chansons en revenant dans l’autobus et que j’étais heureuse, elle m’a regardée et a dit :  t’a les yeux rouges, t’a fumé ma ptite criss et ce, pendant qu’elle me frappait au visage!  J’étais en colère mais même ca, elle a trouvée le moyen de me le faire payer.  À 14 ans, elle placait mon ptit frère de 9 ans aux bons soins d’une famille d’acceuil choisi par la DPJ et moi elle me donna le choix de demander à une amie si elle voulait bien m’héberger pendant au moins un an.  Ca été une expérience merveilleuse!  Très difficile pour eux par exemple mais pour moi, j’avais tout ce dont j’avais besoin, amour, attention, allocation, les taches ménagères étaient divisées, j’avais des vêtements neufs, sac d’école, patins… la DPJ a payer pour plusieurs choses que je n’avais pas.  Pas que ma mère n’ait pas les moyens.  Non, elle ne voulait pas payer ses choses la avec son ‘cul’ comme elle disait si bien apès plusieurs coupes de vin. 

 

Je ne me rappelle plus combien de fois la police est venue chez moi.  Je me rappellerai toujours de la plus heureuse par exemple, la dernière, quand ils sont venus me soulager de tout ca, enfin!

 

Une nuit, je devait avoir 9 ou 10 ans ma mère était rentrée du travail et ca n’allait pas dutout.  Elle hallucinait.  Quand j’ai descendu les escaliers pour voir ce qui se passait, elle était cachée à côté du divan en rotin et tenait le chat décoratif en bois dans ses bras.  Elle m’a vu et m’a appellée.  Rendue près d’elle elle m’a tirée fort sur le bras pour que je me baisse et m’a dit de me cacher avec elle, qu’il s’en venait et qu’il ne fallait pas qu’il nous trouve.  Mais de qui elle voulait se cacher?? Aucune idée, la chose qui me vient en tête après ca c’est le policier qui me dit d’aller me coucher. 

 

Une des dernières fois à varennes ou la police est venue – c’était pas mal toujours les mêmes - je lui ai demandé qu’est-ce qu’ils attendaient pour nous sortir de cette maison.  J’étais fâchée que personne nous aide.  Les voisins aussi étaient témoins de ces scènes la régulièrement mais personne en parlait.  Personne nous demandait si on était correct.  Je pense que c’est pour ca qu’encore aujourd’hui, quand je me promène dans la rue et que j’entends un enfant pleurer ou crier, j’ai mal.  J’ai envie de tout casser.  Mais je fais rien, comme mes voisins, j’accepte la réalité et j’essaie de me dit qu’il est seulement juste fatigué, ou qu’il veut un jouet mais la première chose qui me vient en tête, c’est toujours la détresse; je me demande si il a besoin d’aide.

 

A 16 ans ma mère m’avait reprise, j’aurais bien aimé restée chez K mais ils s’étaient engagés pour un an seulement et de toute facon, à la fin, K avait fait une mononucléose et je crois qu’elle était épuisée de m’avoir dans ses pattes, on se parlait presque plus.  Ma mère avait louée un logement à Longueuil mais il fallait que je travaille pour payer mes vêtements et ma passe d’autobus.  Et comme elle n’était jamais la, il n’y avait jamais de bouffe dans le frigo alors, ca voulait dire paye ta bouffe aussi.  J’ai travailler chez sports expert l’été de mes 16 ans mais quand l’école a commencée, il n’avait plus d’heures pour

moi.  Je me rappelle que ma mère ne voulait pas payer mes frais de scolarité de mon secondaire 5, 171$.  Je vais m’en rappeller toute ma vie.  Pour mon bal des finissants c’est elle qui a choisi ma robe, 25$ chez le château.  Je m’en foutais un peu parce que j’étais pas très ‘in’ côté mode mais j’aurais aimé en essayé plusieurs et décidé moi-même.  Elle m’avait dit que si je passais mon secondaire 5, qu’elle me rembourserait les frais de scolarité et qu’elle me louerais une chambre d’hotel pour moi et mes amies à mon bal.  Rien de tout ca est arriver of course!

 

Alors, quand ma mère disait à mes ami(e)s à mon 21e anniversaire qu’elle me bercait encore quand j’avais 5 ans, j’étais légèrement confuse à savoir quand? Après ou avant tout ces souvenirs? Je n’ai aucun bon souvenir de mon enfance avec ma mère.  La déception.  J’avais toujours l’impression de la décevoir.  J’ai pourtant quelques photos de moi quand j’étais petite où j’affiche un grand sourire, une aussi avec ma mère qui me tient sur ses genous, un vidéo aussi, j’avais à peu près 12 ans ( dans une bonne période où elle m’avait inscrit à des cours de théâtre… ) et on me voit l’embrasser! alors, j’en ai eu des bons moments, j’aimerais vraiment ca m’en souvenir!  Je sais que ce que j’ai vécu est moins pire qu’un enfant abusé et battu.  Je suis consciente que malgré cette négligence psychologique, j’ai toujours été nourrie, habillée et j’ai toujours eu un lit pour dormir. 

 

 

 

25 mars 2013

Thérapies/JF

 

La première fois que j’ai consultée un psy, j’avais 26 ans, c’était après que ma mère soit décédée.  Je trompais mon chum, c’était après tout le bordel qui était arrivé à l’école alors, j’me sentait pas bien et j’avais besoin de comprendre pourquoi.  C’était 10 séances au CLSC.  J’y suis allée quelques fois, j’appellais souvent dernière minute pour canceller et quand j’y allais, j’avais l’impression que c’était plus une séance de chialage que d’autre chose.  Je ne pense pas avoir compris, grandie ou changée avec ces rencontres.  La psy était très gentille mais elle avait une fille ado et elle essayait de me faire comprendre le point de vue d’un parent en me donnant des exemples de sa vie personnelle.  C’était pas ce que j’avais besoin. 

 

En 2009, je suis allée voir une sexologue pour essayer de comprendre et trouver comment je pouvais changer certains comportements.  Je me rappelle d’être assise sur mon divan dans le salon de ma maison à Beloeil et je me dit : Sophie, si tu arrêtes pas, tu vas tout perdre ca!  Et je regardais tous les efforts que j’avais mise dans ma maison, dans la cour et je me suis dit : je suis vraiment bien ici, mes enfants sont bien ici, Sophie calvince, fait des efforts dans ton couple! On a fini par faire une thérapie de couple.  Mais, encore une fois, j’avais l’impression que c’était plus des séances de chialage.  Elle nous a aidé, je crois, parce qu’on allait un peu mieux pendant un petit moment.  Sauf, qu’à la fin, on a réalisé que ni l’un ni l’autre allait changer alors si on voulait rester en couple, il fallait accepter l’autre, accepter la situation, le passé.  J’étais pas prête à m’accepter moi-même alors, pour le reste, j’étais loin d’être prête!  Et finalement en 2010, je suis allée voir une psychologue pour essayer de trouver des moyens pour me contrôler.  Je ne

voulais pas me séparée mais j’arrivais pas à être complètement honnête dans ma relation.  Elle m’a suggérée d’aller consulter pour un trouble bi-polaire après seulement 4 séances.  J’ai alors fait la demande à Louis H. pour une évaluation.  J’ai été évaluée et diagnostiquée et j’ai alors commencer la thérapie de groupe pour le trouble de la personnalité limite.  C’était une fois par semaine et aux 3 semaines je rencontrait mon intervenante, Julie.  J’avais aussi une rencontre avec le psychiatre aux deux mois ou lorsque nessécaire.  Je ne comprenais pas vraiment ce qu’était le TPL.  J’avais lu les critères de diagnostique, je croyais comprendre mais maintenant, je me rend compte que je ne savais pas dutout qui j’étais.  La thérapie était divisée en cinq modules et nous donnais des habiletés pour mieux gérer notre trouble.

 

Mais, à la fin mai de 2012, j’avais besoin de quelque chose de plus intensif pour m’aider, alors j’ai commencée une thérapie à l’hopital de jour, 4 jours par semaine pendant 7 semaines.  J’y suis allée du début juin 2012 à la mi-juillet 2012.  Ils étaient 3 intervenants et je rencontrait le psychiatre une fois par semaine le mercredi après-midi.  C’était plus qu’intensif mais j’en avait vraiment besoin.  Le problème, c’est que je me suis attachée très rapidement et légèrement trop intensément à un des travailleur social. La dernière fois que je l’ai croisé, ca m’a tellement virée à l’envers, que j’ai décidée de tout arrêter!

 

 

JF, le travailleur social en question, est un excellent thérapeute.  Ils le sont tous d’ailleurs, chacun d’une facon différente, ce qui rend l’équipe très efficace.  Un des traits typique du tpl est le ‘ tout blanc, tout noir’.  Alors, de dire qu’ils sont excellent pourrait laisser croire que je les idéalises! Non, je n’idéalise ni dévalorise aucun d’entre eux, je crois avoir une opinion variée de chancun d’eux mais c’est JF qui m’a aider le plus, en me confrontant, en essayant de m’exposer à certaines facettes de moi-même que je ne voulais pas m’avouer, montrer, que je voulais éviter, que j’ignorais même la présence par moment. Mais en même temps, il me laissait savoir qu’il comprenait et il démontrait de l’empathie.  C’était difficile pour moi d’accepter sa patience, ses compliments, sa gentillesse mais je crois que c’est ce que j’avais besoin à ce moment.  J’aimais bien Patrick.  Lui aussi me confrontait et ca m’a beaucoup aidé mais je ne sentais pas la même empathie de sa part. Samia était probablement très gentille mais, je ressentais une certaine irritabilité, j’avais l’impression qu’elle me jugeait et ne me cromprenais pas dutout alors j’avais beaucoup de difficulté à m’adapter à son style.  Je la voyait comme une figure d’autorité.  Julie m’a dit qu’elle croyait que j’idéalisait JF.  J’étais pourtant très terre a terre sur ce point, je savais qu’il avait probablement plusieurs défauts, comme tout le monde mais comme je ne le connaissais pas, je ne pouvais que m’imaginer.  C’est vrai que je l’admirait beaucoup par exemple.  Mais, le problème, c’est qu’en plus d’être bon, il est beau! Il m’allume vraiment! Il est assez grand, il a les cheveux châtains/blonds et il a de magnifique yeux bleus.  Et j’étais follement attirée par lui! Son sourire, sa démarche, son nez, tout ses petits tics, même sa facon de boire son café me faisait tripper! 

 

Ca n‘aurait pas été un problème si je n’avais pas été dépendente de ce feeling d’excitation, d’euphorie qu’on a quand quelqu’un nous fait tripper.  Au début, c’était pas trop problématique, j’étais attirée, mais j’étais capable de le contrôler assez bien, même que c’est exactement ce feeling qui m’a beaucoup aider!  J’ai retrouver l’espoir qu’un jour, j’allais me sentir bien dans ma peau et la motivation pour trouver des moyens pour y arriver.  Est-ce que ce sentiment d’euphorie était de l’évitement? Probablement.  Mais c’était très inconscient de ma part.  Et comme il était mon thérapeute, je ne pouvais pas le vivre comme d’habitude, ce merveilleux feeling.

 

J’ai toujours été une fille directe, quand j’étais attirée par un gars, ce n’étais pas très compliquer, je m’assurais d’une certaine réceptivité bien sure et je demandais

simplement si il voulait baiser avec moi.   Je sais, c’est cliché mais le rush d’adrénaline que la séduction me fait vivre est une euphorie qui me manque terriblement! (ca fait au moins deux ans que je n’ai pas vécu ca)  Par contre, chaque fois que mes petites histoires se terminaient, je tombais souvent dans une hystérie incontrôlable.  J’ai hésitée avant d’utiliser ce mot.  Définition : L'hystérie décrit un ou plusieurs excès émotionnels incontrôlables.  Le terme défini une disposition mentale particulière, tantôt constitutionnelle et permanente, tantôt accidentelle et passagère, qui porte certains sujets à présenter des apparences d'infirmité physiques de maladies somatiques ou d'états psychopathologiques.  C’est ca que je voulais dire !  Donc, même si mon histoire avec JF était plus imaginée que réelle, j’ai quand même eu cette horrible hystérie incontrôlable à la fin de la thérapie.

 

J’ai aussi trouvé un site qui explique l’hystérie de plusieurs facons différentes.  Je trouvais ca pertinent parce que ca m’a aider à comprendre plusieurs de mes comportements.

 

Un degré d'implication dans le désir de l'autre trop important, (est-ce que ca peut être imaginé?)voire massif, implique donc un risque de désorganisation extrêmement important : tout ce qui se construit à un endroit peut être déconstruit l'instant d'après, puisque l'axiomatique de base dépend presque uniquement de l'interlocuteur et non de quelque chose qui est profondément, authentiquement, partagé par le sujet. Ainsi, les pathologies psychotiques qu'on trouve dans l'hystérie sont liées à ce phénomène de déconstruction d'un système précédent, qui accompagne l'investissement d'un système suivant. Lorsque cette succession est trop rapide et trop intense, la déconstruction du sujet est pratiquement constante et l'on retombe sur la définition du mécanisme psychotique.

Le transfert hystérique 

Une structure comme l'hystérie est ainsi une modalité de connaissance, d'intelligence, qui peut avoir des aspects extrêmement positifs pour le sujet et son environnement. Cette sorte d'hyper-adaptation au désir de l'autre peut aussi être, socialement, une médiation permettant à la science du dialogue de se développer d'une manière particulièrement positive. En fait, toutes les pathologies mentales sont des capacités adaptatives à un milieu précis et comportent une dimension d'intelligence, d'adéquation au contexte. Le problème général de la structure pathologique étant une trop grande rigidité ( ah .. ouais.. j’ai appris ca aussi.. ), sa dépendance vis-à-vis du contexte, on le retrouve ici dans la question de l'hystérie.

Hystérie et Œdipe 

Il faut dire un mot de la configuration œdipienne. Il existe depuis le début de la psychanalyse, un fossé entre l'importance de cette problématique œdipienne pour les psychanalystes et l'incompréhension parfois choquée des non-psychanalystes. En effet, ilest difficile d'argumenter que chacun ait eu envie de coucher avec sa mère ou avec son père, pourquoi pas les deux. De fait, la question n'est pas que l'enfant de 4 ans, 5 ans, ait envie de faire l'amour avec son père ou sa mère.   (han??) Ce qu'il veut, c'est la toute-puissance psychique, toute-puissance dans laquelle la toute-puissance sexuelle ne représente qu'une partie. Ainsi le mythe d'Œdipe peut s'éclairer de ce désir inconscient chez lui d'être tout bonnement le maître de son désir, et du monde, et on comprend mieux l'aspect universel de ces rêves de toute-puissance et on saisit mieux la fonction profonde de la castration, qui consiste tout simplement à mettre la réalité à la place de ce désir de toute-puissance. La réalité avec ses lois, avec ses limites, avec ses frustrations, avec ses contraintes et avec ses punitions. ( ah.. ok.. je comprends mieux)

Ainsi s'éclaire le vieux débat sur la question de la séduction réelle ou imaginaire (voila, imaginaire.. je savais) à laquelle auraient été soumises les hystériques lorsque l'on interroge leur histoire. Cela ne change rien : si la séduction est réelle, l'hystérique est confronté à la toute-puissance d'un de ses parents ( wtf??) et cette possibilité de toute-puissance dans l'exercice des pulsions va lui apparaître, en retour, envisageable, va induire chez lui ou elle une faille d'inscription de la castration. Si elle est imaginaire, à l'inverse, une difficulté d'assomption de la castration (je saisi pas tout à fait ) d'une autre origine l'amène à inventer des processus supposés de séduction, de toute-puissance.  Cette tentation est constamment présente dans la séduction pathologique. (ca doit être un de mes dx ca..)

Mais quel est l'absolutisme à l'œuvre dans la problématique hystérique ? Nous l'avons vu, elle s'origine de cette soumission au désir de l'autre, qui n'a pas de vraie limite puisque le tiers ne joue pas son rôle. Les phénomènes d'identification faisant le reste, l'hystérique est amené à la répétition du mode de fonctionnement qu'il ou elle a pu constater chez un de ses deux parents. La castration devient une crainte, une peur, devant l'évidence de l'impossibilité (ok,ca oui), et même l'interdit de cette toute-puissance trop présente. Ainsi, la crainte de la castration n'est-elle que le reflet du désir de l'hystérique de réaliser la toute-puissance psychique à laquelle il ou elle a été confronté en tant qu'objet de cette toute-puissance. La tumultueuse vie amoureuse de C.  est ainsi le reflet de cette constante tension entre la possession et la dépossession de l'objet d'amour, dans un exercice de toute puissance amoureuse qui ne faisait que répéter l'absence de limite, de respect, que C. a toujours en retour rencontré, en particulier avec sa mère dès le début de sa vie. ( je crois saisir )L'abandon de cette omnipotence par le sujet ne peut se faire qu'à partir du moment où les capacités de réalisations concrètes de son désir personnel, auto-conservatoire, deviennent suffisamment libres et notables pour qu'il puisse lâcher ce fantasme. On voit tout le prix du travail de reconstruction intime de ces dimensions d'auto-conservation, puisque ce sont les seuls endroits qui échappent aux aléas que représentent l'accord et le désaccord d'un partenaire pour construire son psychisme.   

Abandonner la jouissance toute-puissante et douloureuse de l'autre n'est possible à l'hystérique qu'à condition d'être suffisamment avancé dans les autres dimensions de la vie, en particulier dans les logiques très personnelles de l'auto-conservation. L'articulation hétérologique redevient alors possible, et avec elle, un allègement ou une chute de la souffrance hystérique se constate. La circulation authentique entre soi et l'autre réapparaît, avec des césures devenues enfin possibles. Le travail transférentiel avec un trait hystérique mêle donc  particulièrement clairement la déconstruction, avec la mise à jour de l'histoire fusionnelle et la reconstruction, avec la ré-appropriation de soi qui peut enfin advenir. (Michel S Levy, hystérie)

Je ne suis pas certaine de tout comprendre mais je sais que ca fait un certain sens dans ma tête quand je le lis!

 

La thérapie a commencée alors que j’étais en crise.  Je pleurais tout le temps.  Je me rappelle plus ou moins des premiers jours.  Je pleurais beaucoup.  La première fois que j’ai vu JF, ils me demandait pourquoi j’étais la, en crise, j’ai parlé de mon ex, des gars, je me rappelle que j’ai mentionnée que je n’avais pas envie de rencontrer des gens, que j’étais allée sur réseau contact mais que j’avais plus ou moins envie d’y retourner parce que je ne savais pas quoi dire aux gens s’ils me demandaient ce que je faisais, c’est un peu looser de dire que t’es en thérapie à temps plein… et qu’en plus, je ne buvais pas vraiment alors, aller prendre une sangria ou un verre de vino sur une terrasse c’était plus ou moins moi.  Je crois qu’on aurait pu me dire n’importe quoi à ce moment la et tout aurait été négatif.

 

JF n’était présent que les lundis et un mercredi sur deux, je crois, les détails m’échappent mais je sais qu’il n’était pas la à temps plein au début.  La première activité que j’ai fait avec lui, il fallait faire un collage qui nous représente.  Je l’ai fait sans trop y penser.  J’ai découpée une photo d’une fille en dessous sexy, qui représentait mes relations avec les hommes, sexe, que du sexe… Quand j’ai vu une photo d’une cuisine qui ressemblait à la mienne à Beloeil, j’étais triste.  Je m’ennuyais vraiment de ma maison alors, c’était pas évident de penser à ca mais j’étais aussi très fière de cette cuisine alors, j’ai mentionnée que c’est moi qui l’avait designer.  J’ai aussi découper une photo d’une caméra et dit que j’aimais bien la photo, il a eu une réaction, je ne sais pas comment l’interpréter, surprise? Peut-être qu’il aimais la photo aussi, je ne sais pas.  Déjà, à ce moment, j’étais attirée mais, trop dans mes pensées pour le nommer.  À la fin de cette première rencontre, il nous a expliquer ou était la cafétéria, parce que nous avions rdv deux heures plus tard avec le psychiatre alors, si on voulait aller diner, la café était … je ne me rappelle plus ou, il était tellement beau cette journée la, sa chemise mettait en valeur ses yeux et elle était déboutonnée alors je pouvais voir son poil de chest et j’avais terriblement envie de m’y perdre…  j’arrivais à peine à l’écouter alors j’ai dit, ‘non, c’est ok, j’vais allée chercher mon gars pour diner’.  Mais j’ai tellement eu le goût de lui demander : ‘tu vas être la? parce que si t’es la, j’y serai!!’  J’ai garder mon filtre, heureusement! 

 

À la 3e semaine de thérapie, je commencais à aller un peu mieux et jai dit à Mel que je le trouvait beau.  Elle m’a dit que je devais leur en parler. Je ne comprenais pas trop pourquoi elle disait ca et elle m’a répondu : tu fais toujours ca! Je fais toujours quoi? Trouver des gars beau? J’espère!  Je ne comprenais pas trop mais elle a insistée pour que j’en parle.  J’étais vraiment pas certaine si j’allais le faire, honnêtement, je ne voyais pas comment ca allait m’aider dans mon cheminement.

 

Ce soir la, Mel a ‘googler’ son nom.  J’avais même pas penser à ca.  Mais quelle gaffe!! Je savais maintenant où il avait étudier, ca disait sur quoi portait son mémoire et je ne savais même pas ce que ca voulait dire, elle m’a dit : ben non, fais toi en pas, c’est nul! J’hais quand elle est contrôlante comme ca! Eh, si je sais pas c’que ca veut dire, c’est probablement parce qu’il en a pas mal à m’apprendre non?  J’étais intriguée, plus, je veux en savoir en plus! On a aussi trouvé qu’il donnait des conférences, qu’il avait travailler en Allemagne, qu’il n’a que 3 ans de plus que moi et plus de 10 ans d’experience dans le même domaine. Tout ca m’a donner un sentiment de jalousie.  J’étais jalouse de ses réussites professionnelles mais je l’admirais en même temps.  Le côté personnel m’était inconnu et donc laissait place à l’imagination.  J’avais envie d’entrer dans sa vie, de savoir tout sur lui!  Il fallait arrêter ca, mais avant, je voulais voir si il avait un compte facebook, je voulais montrer à Mel de quoi il avait l’air.  Méga gaffe numéro 2!!

 

Je leur en ai quand même parlé le lendemain, évidemment pas à lui directement.  Au début Juillet, il restait 2 semaines à la thérapie, Samia s’en allait en vacance alors elle nous annoncait que JF allait prendre sa place à temps plein.  Le jour d’après, Laurent a dit qu’il avait vu Samia dans le couloir et JF, un peu sur la défensive, a dit qu’avant de partir en vacance elle devait faire de la paperasse.  J’ai senti un malaise.  Pourquoi? Est-ce que c’était pas vrai?  Est-ce que c’était voulu que JF soit la à temps plein? Pour m’exposer à JF pour justement essayer de le confronter? ‘ je dois paranoyée la… Sophie, franchement!’  Je ne me rappelle plus ce que j’ai demandé mais il a répondu qu’ils avaient 3 semaines de vacances et autres choses que je n’ai pas comprise parce que j’étais, encore fois ‘gelée’ pour éviter de penser qu’il me parle d’autre chose que la thérapie.  Il était semi gêné quand il parlait, cute, je me demandais vraiment si c’était parce qu’ils avaient concoctés cette exposition volontaire pour moi?  Ca sonne parano ou narcissique, je sais, mais peu importe, je  commencais à avoir hate d’aller en thérapie le matin et j’étais triste quand le jeudi arrivait.  Je voyais bien que je commencais à être accro. Mais en essayant de focusser sur mes objectifs à chaque semaine, je tentais de contrôler ce que je ne comprenais pas. 

 

La première fois ou j’ai vraiment sentie une émotion m’envahir, c’était un matin de thérapie, j’étais dans l’auto, il faisait beau et j’avais la vitre baisser, la musique à fond.   Juste avant d’arrivée dans le stationnement, j’ai vu une voiture stationnée sur le bord du chemin, en face de la garderie.  Il y avait une petite fille aux cheveux blonds d’à peu près l’âge à Léa, en culotte, debout à côté de l’auto.  J’ai espérée le temps d’une fraction de seconde que ca soit lui.  C’était lui! Il était penché et semblait nettoyer le siège arrière.  Il a lever la tête comme je m’arrêtais pour faire mon stop.  Mon cœur s’est mis à battre tellement vite et jai eu très chaud d’un seul coup!  Mes genous sont devenus mous et jai eu de la misère à passer de la première en deuxième!  C’était assez intense et surtout, ca ne m’étais jamais arrivée! J’ai pourtant trippée solidement sur beaucoup de gars et j’ai déjà sentie d’autres types de réactions physiques mais, comme ca et seulement à la vu de quelqu’un, c’était la première fois.  Pourquoi j’étais autant attirée à lui à ce moment précis? Est-ce que c’est parceque je le voyais dans un moment de vie personnelle? ou bien j’anticipais tellement sa présence que c’est moi qui s’est créer cette émotion, ce sentiment, cette réaction?

 

J’ai essayer de ne pas m’en faire mais, je me suis quand même demander si je devais lui offrir de l’aide.  J’aurais peut-être pu occuper sa fille le temps qu’il finisse, j’avais des jouets dans l’auto… L’aider à nettoyer?  C’est sure qu’il n’aurait pas accepté mais de

toute facon, c’était physiquement impossible.  Les mots n’auraient pas sortis de ma bouche même si j’avais essayer.  Il s’est écoulé 10 ou 15 minutes entre ce moment et notre entrée dans le local ou se déroule la thérapie. 

 

J’avais eu le temps de me calmer et quand il s’est assis je lui ai demander si sa fille avait échappée quelque chose sur elle ou si elle avait été malade.  Il a répondu : ah, tu m’as vu dans mes déboires! Et m’a confirmé que sa fille était malade.  Puis, plus rien.  Ma tête me criait de continuer la conversation, que c’était un bon moment pour en savoir plus mais ma bouche était décidée à rester fermée.  Pourquoi? C’est quoi l’émotion qui m’envahissait à ce moment? la peur? La peur de quoi? D’avoir l’air conne? D’en savoir trop sur lui et que ca m’incite à vouloir faire comme je l’aurais fait si il n’avait pas été mon thérapeute? Est-ce que j’avais peur de moi-même? Est-ce que je voulais juste garder une distance pour justement pas m’attacher plus?

Je me demandais aussi pourquoi il avait pris le temps de laver la voiture? Est-ce qu’il attendait que sa blonde vienne chercher la petite?ou elle est quand même allée à la garderie? Pourquoi ne pas la prendre dans ses bras et s’en occupé? Trop de questions qui ne seront jamais répondu.. arrrgggg.

 

Cette journée la, on a fait une activité ou il fallait écouter de la musique en fermant nos yeux et après, on essayait d’exprimer en peinture quelle émotion on avait ressentis.  La musique était sur une tablette, ipad ou un truc du genre, il n’y avait que 3 chansons dessus.  Quand il touchait l’écran pour choisir les chansons, je regardais ses mains, oh qu’il a de belles mains!  J’aime un homme avec de belles, grandes mains.  Vous savez ce qu’ils disent des hommes aux grands nez et grandes mains!  Hmmmm. Focus Sophie svp.  J’étais nerveuse.  Je me rappellais un évennement qui s’était produit plusieurs semaines auparavant, quand G-A avait mis la chanson ‘over the rainbow’ du chanteur obèse Hawaien, que Bruce écoutait souvent.  Ca m’avait fait penser à Bruce et qu’on écoutait cette chanson des fois quand on était couché… alors, j’avais eu une émotion intense et j’étais partie en courant pour aller pleurer dans la salle de bain!  La salle de bain qui était juste à côté du local ou JF était.  Je ne le connaissais pas à ce moment, mais après m’être calmée, j’ai croisée son regard en sortant de la salle de bain et il a acquiessé G-A comme pour dire : tout est sous contrôle, ok, ca va bien.  Alors, quand la première chanson a commencée à jouer, il m’a regardé, comme si il était insécure, il attendait peut-être de voir ma réaction? Est ce qu’il s’en rappellait de cet évennement? Surement pas.  Je sais pas pourquoi mais il y avait quelque chose dans son regard, j’avais envie de lui, de le connaitre, de lui dire ‘ca te tente tu d’aller prendre un verre après tout ca?’ arrrggggggggggg, patiente, je suis la patiente!!

 

J’étais partout dans ma tête sauf à l’activité! Ses mains étaient juste la, à quelques pouces des miennes.  J’aurais voulu le frôler, essayer de lui faire ressentir ce que moi je ressentais. Est-ce que cette réaction était en lien avec les émotions que je venais de represser?  Je sais pas. Surement.  Je cherchais à éviter alors ca fait du sens.  Je n’arrivais pas à discerner lesquelles de ses émotions j’étais en train de vivre à ce moment précis.  J’avais beaucoup de difficulté à me concentrer.  

 

 Aussi, la musique me rappellais celle de ma mère alors, peut-être que je cherchais à éviter ca!  C’est une hypothèse que je garde en tête.   Mais ses mains, j’arrêtais pas de regarder ses mains, sa bague à son pouce.  Pourquoi? Est-ce qu’il est marié? Ouuuhh, divorcé?  J’avais des questions non stop dans ma tête, le problème c’est que quand je me sens excitée comme ca, je ne peux pas le cacher.  Alors l’activité a été légèrement déviée, changée.  Au lieu de nommer l’émotion, jai juste dit à quoi, à quel moment de ma vie ca me faisait penser.  J’essayais de me parler : focus focus focus sophie mais dès que mon regard croisait le sien, c’était le chaos dans ma tête. 

 

Une des chansons était plutôt romantique, j’avais un sentiment de bien-être en l’écoutant mais quelques secondes après, The Sopranos sont apparus dans ma ptite tête! The godfather aussi.  Parce que l’amour me fait penser à la trahison, la déception, la violence? Je sais pas.  Peut-être que jme rappellais juste les bons moments ou moi et rony on écoutais les sopranos ensemble.  Avant d’avoir des enfants.  Quand on était encore amoureux.  Ou quand  j’écoutais the godfather avec ma mère.  Elle louait la trilogie une

fois par année, c’était sa tradition et des fois, elle m’incluait et j’appréciais ces moments.

La scène où la fille de michael se fait tirer l’a toujours fait pleurer, même après l’avoir vu cent fois!  Faut dire que Al Pacino a vraiment réussi à nous faire sentir ses émotions!  Moi aussi je pleurais, mais pas pour la scène.  Parce que je lui en voulais d’être capable d’avoir des émotions avec un film et pas avec moi.  Je me sens égocentrique, narcissique quand je pense des choses comme ca mais, c’est comme ca que je me sentais à ce moment la.

 

Une autre chanson me rappellait le voyage à Acapulco quand j’avais 17 ans.  Ma mère partait avec une amie et son amie a cancellé dernière minute alors elle m’a demandé si je voulais y aller.  On était ‘chaude’ 6 jours sur 7!  Ma mère était tellement jalouse de moi et j’en ai profiter!  J’avais tellement d’attention, mais on a presque pas passer de temps ensemble.  J’allais jouer au beach soccer quand elle dormait durant la journée, le soir on soupait, buvait et elle partait marcher seule sur la plage.  Un soir on est sorti dans la ville.  C’est après cette soirée que je n’ai plus jamais été capable de sentir de la téquila! Je dansais avec un Ontarien, ouan, je sais, j’aurais pu en choisir un qui venait de plus loin mais il me voulait et j’aimais ca! Àla fin de la soirée, je la cherchais pour retournée à l’hotel mais elle était déjà partie!  Il a fallu que je quête un lift avec cet Ontarien, qui était plus qu’heureux de la situation!  C’est ma mère qui avait la carte/clé pour la porte de notre chambre.  Évidemment, elle ne répondait pas alors je suis redescendu avec l’Ontarien, dans sa chambre.  Je lui ai dit que j’avais juste besoin de dormir mais ca ne l’a pas arrêté.  Je ne me rappelle pas de grand-chose mais je crois que j’ai baisé avec.  Il voulait qu’on se voit après le voyage.  J’étais pas interessée alors il a demandé mon numéro de téléphone à ma mère!  La fin de semaine suivant notre retour, il m’a appeler d’une chambre d’hotel à longueuil, juste a côté de chez moi!  Je lui ai dit de me laisser tranquile.  Mais il a continué d’appeler.  Ma mère l’a pris en pitié et lui a répondu.  Le lendemain, elle me racontait qu’elle avait été prendre un verre avec lui. 

 

Elle ne m’a jamais avouée avoir couchée avec mais la connaissant, ca m’étonnait du contraire.  Elle avait eu un gros kick sur le chanteur du groupe qui nous faisais danser tous les soirs, mais lui n’avait de yeux que pour moi.  Elle en était assez frustrée, je pense que c’est une des raisons qui a fait qu’on a pas passer vraiment de temps ensemble durant le voyage.  Je lui rappellais probablement qu’elle était rendu plus vieille j’imagine ou je l’empechait tout simplement de se faire baiser?  Pourtant, ma mère était vraiment une belle femme.  Ce voyage représente assez bien les grandes lignes de notre relation.  Jalousie, distance, rejet, solitude.  J’avais mes beaux moments à moi la-bas.  Sur la plage.  Toute seule.  Le soleil chaud partout sur mon corps.  Le sable doux sous mes pieds.  Le bruit des vagues doucement dans mes oreilles.  Alors, la chanson me rappellait ce moment précisement, quand j’étais seule, au bord de la plage.  Il y avait toujours de la musique, souvent salsa ou merengue, qui jouait à l’extérieur.  Alors, après avoir expliqué que l’une de ses chansons me rappellaient le voyage, il m’a dit : alors, y’a des bons souvenirs? J’ai dit oui.  Son visage était plus relaxe, je sais pas pourquoi il m’a semblé s’être attendri un instant, et ca m’a fait sentir bien.  On a jasé des peintures de Laurent aussi et il a dit à un moment donné : c’est comme l’art de faire une ligne et m’a regardé comme pour avoir mon aprobation ou juste, une confirmation que je comprenais ce qu’il voulait dire.  Je comprenais très bien ce qu’il voulait dire et je le trouvais tellement cool, drôle, et je me suis sentie comme si on étaient entre amis pour une fraction de seconde alors, ma petite tête a gelée la, plus rien, niet, nada, pas un mot!! J’ai surement eu l’air très lunatique ou .. je ne sais pas.  J’aurais voulu lui dire ‘ouais’, et faire des jokes sur les lignes moi aussi.  Mais je n’imagine tellement pas si j’avais été moi-même et que j’aurais ris à ce moment et qu’on aurait eu le sentiment d’être sur la même longueur d’onde, et tout les autres petits moments comme ca, si j’avais été capable d’être moi-même aussi, quel chaos en serait ressortit?  C’était comme mon méchanisme de défense qui essayait très fort de ne pas embarquer pour justement prévenir l’attachement et l’engoufrement dans ma tête, et malgré ca, je me suis quand même retrouvée attachée, cadenassée à lui!! peut-être que j’ai eu tort de penser comme ca, peut-être que justement, si je m’étais laisser allée, que je n’aurais pas retenue autant de pensées et d’émotions, alors ca aurait été pas mal moins pire?  Qui sait. 

 

On était trois patient seulement, Laurent, Simon et moi.  Mais j’ai vu Simon deux ou trois fois seulement, il était en bris de contrat dans sa dernière semaine alors.  Simon était

quand même beau.  Son père était ambulancier et il dit qu’il l’a ‘backer’ pas mal quand il était ado mais a eu beaucoup de problèmes avec sa mère.  Il avait eu une adolescence assez turbulente alors sa mère ne lui faisait plus confiance.  Il disait avoir vendu de la drogue, voler des voitures et même tuer quelqu’un mais ca c’était pas voulu.  Il roulait sur l’autoroute et il a frappé un homme qui marchait.  Il avait vraiment pleins d’histoires interessantes.  C’est pas mon genre de gars.  Je les aimes un peu plus éduqué, clean.  Mais il m’a aidé dans le sens ou j’ai retrouvée l’envie d’aider les gens avec lui.  Je lui ai demandé si il avait déjà fait de la prison.  Ca face a changé.  Il ne parlait plus.  J’avais touché un point sensible.  Le lendemain, il a dit qu’il avait pleuré, que ca l’avait fait réfléchir. Au début j’étais mal à l’aise de l’avoir fait pleurer.  Mais après, à la rencontre avec Dr. D, JF et Patrick, j’étais excitée, j’étais encore mal à l’aise mais je commencais à avoir le feeling que j’avais quand j’étais paramédic.  L’envie d’en savoir plus, de rentrer complètement dans la vie des gens et de les aider.  Quand il a eu une rechute et qu’il a consommé, il se sentait vraiment mal.  Je lui ai sorti une feuille avec un cycle du changement.  Ca dit que c’est normal d’avoir des rechutes et l’important c’est de retourner dans le cycle rapidement quand on s’en rend compte et ne pas se sentir coupable.  Il avait l’air content.  Je ne sais pas si ca l’a aidé.  J’espère.  Il disait se sentir nul parce qu’il n’avait pas fini son secondaire.  Je le comprenais tellement.  J’me suis sentie inférieure toute ma vie.  Pas mal tout mes ami ( e )s ont des BAC alors, c’était pas évident pour moi, je n’ai pas fini mon DEC, j’ai seulement un AEC en techniques ambulancières.  Même si j’en suis fière, j’ai toujours voulu aller à l’université.  La dernière journée que Simon est venu, une fille venait voir si ce genre de thérapie pouvait lui convenir, elle n’était pas certaine si elle allait restée, elle voulait juste voir comment ca se passait.  G.  Elle disait avoir des problèmes avec les ‘mauvais garcons’.  J’ai trouvé ca drôle comment elle a dit ca.  Elle m’a fait chier.  Quand je parlais de mon ex et que j’acceptais pas sa blonde, elle disait : oui mais t’a aucun contrôle alors accepte le.  Je deteste me faire dire quoi faire!! Surtout de quelqu’un que je ne connais pas… Mais c’est quand elle m’a dit que Léa allait surement être mieux plus tard parceque la blonde de mon ex était jeune alors elle allait en sortir gagnante.. Je lui aurais arraché la tête!! Je suis contente qu’elle ne soit pas restée! 

 

Laurent n’était pas mon genre de gars.  Il avait les cheveux long et consommait surtout du pot mais il lui arrivait aussi de consommer des drogues dure. Lui non plus n’a pas fini son secondaire.  C’est impensable pour moi que mes enfants n’aillent pas à l’université, alors, si ils envisageaient lâcher l’école au secondaire, je ferais n’importe quoi pour les empecher.  Mais, je sais que rendu la, ma tête a le temps de changer d’idée 1000 fois.  Laurent a un grand cœur.  Il est sensible et ne demande qu’à être écouter et aimer.  Pas mal comme tout le monde mais pour une raison inconnue, sa mère ne semble pas lui donner ce qu’il a besoin.  Il est aller deux fins de semaines chez sa mère durant l’été été ca lui a fait du bien.  Il m’a dit une fois, dans la salle d’attente, pas en thérapie, que son père buvait beaucoup et qu’il l’avait presque tué une fois.  Je pouvais m’identifier à ca!  Il me faisait penser à mon petit frère.  Plein de rage, de colère.  Il fumait beaucoup de pot.  Il était pourtant en détox mais n’arrivait pas à arrêter.  Il semblait vouloir une famille un jour, pas comme le rêve américain, pas de clôture blanche autour de sa maison ni de chien, ah oui, il voulait un chien, mais il avait quand même envie d’avoir cette vie de couple, avec projets et amour et enfants et tout ce qui vient avec. 

Il se battait souvent avec d’autres gens.  Il s’énervait facilement quand il se sentait attaqué, avec raison, et avait beaucoup de difficulté à contrôler sa colère.  Ca l’amusait quand il parlait de ca, surtout du gars qui l’a ‘bitch slapé’ comme il disait si bien! Comme moi quand je parle de sexe! Probablement son méchanisme de défense à lui.  Un jour, je l’ai mentionné, que ca avait surement rapport avec ce qui était arrivé avec son père.  JF me regardait comme si je sortais de la planète Mars et a dit : ‘quoi? Qu’est ce qui est arrivé avec ton père, je ne suis pas au courant’ et après lui avoir expliqué il a dit qu’il n’avait pas lu ca dans son dossier.  Ca doit pas être évident comme thérapeute, ils ont je ne sais pas combien de patients alors l’info qu’ils retiennent en lisant le dossier doit être assez minime, mais je trouvais que ca, ca avait été un point majeur pour Laurent et juste à voir la facon détachée dont il en parlait, c’était clairement non résolu dans sa tête. 

 

Un autre jour, Laurent parlait qu’il avait consommé de l’alcool et du pot la veille et qu’il se sentait dépressif, qu’il ne comprenait pas pourquoi.  Hmm, cher Laurent, la marijuana a un effet direct sur les neurotransmetteur et l’alcool agit comme dépresseur alors c’est assez normal comment tu te sens.  JF lui posait des questions et ca me semblait tellement évident que c’était la ou il voulait en venir!  Je me suis levée pour jetter ma gomme, JF pensait que j’avais peut-être quelque chose à dire, non, je voulais vraiment juste jetter ma gomme!  Mais j’ai dit que je voyais ou il s’en allait avec ses questions.  Offusqué ou surpris, je sais pas mais il m’a dit : ah, je ne m’en allais nulle part mais dit nous ce que tu penses’.  La je me sentais conne!! C’est pas grave, j’ai dit ce que je pensais et j’ai essayée de mentaliser, de juste écouter pour voir les autres hypothèses.  Il m’a dit après que c’était la deuxième fois que je faisais ca, que j’assumais ce que les autres pensait.  L’autre fois était à une rencontre avec Dr. B., Dr. D., JF et Patrick, alors je me sentais légèrement déconcertée!! J’avais eu une phase dépressive et j’avais dit que ca arrivait toujours juste avant mes règles et j’ai rajoutée, ‘je sais que vous ne me croyez pas, mais moi je crois que ca change quelque chose, que je suis plus dépressive dans ces temps la’.  Dr. B. avait répondu qu’il ne jugeait pas ce point, qu’il n’avait jamais dit qu’il ne me croyait pas, donc, que j’assumais ce qu’il pensait. 

 

Le lundi après mon déménagement, j’étais ‘jonsée’ !! j’avais peinturée, fait le ménage, défait les boites… j’étais bien!  J’ai mentionnée ca en thérapie et j’ai aussi dit que le soir du déménagement, je réfléchissais à ma vie et ou je m’en allais, quel allait être mes prochains défis, et je me suis demandée si j’allais un jour retombée en amour.  J’avais un sourire et j’étais heureuse.  J’ai tellement aimé la facon dont il m’a regardé.  Je ne peux pas valider ce qu’il pensait mais ca fait bien mon affaire de croire qu’il trouvait que j’étais ‘cute’ à ce moment.  Son sourire était sincère.  Comme si il était content que je sois contente.  Y’a beaucoup de choses comme ca que j’ai préférée ne pas validée par peur d’être décue, ou d’avoir l’air folle!  Quand il fallait décider l’objectif de la semaine, je n’en avais aucune idée, j’étais juste très heureuse à ce moment la.  JF a dit : oui, mais tu ne peux pas déménager à toutes les fins de semaines!  Ah non? j’ai demandé sarcastiquement. ‘Non’ qu’il a répondu. Je ne me rappelle pas de tout mes objectif mais l’un d’eux étaient de tenter de m’exprimer mieux.  Quand j’ai revisée ma facon de formuler une phrase à un moment donné, il m’a dit : ‘hey, t’é pas en train de travailler sur ton objectif toi?’  J’sais pas pourquoi, je me suis sentie infantilisée à ce moment mais j’ai aimé ca, il m’encourageait et j’en avais besoin.

 

Un autre jour, j’arrive pas à me rappeller de la conversation mais Patrick a fait un commentaire sur le maire de Laval qui avait été perquisitionné et Laurent ne comprenait pas parce qu’il n’écoute pas les nouvelles.  Je ne suis pas fervente de politique mais je suis quand même capable d’entretenir une conversation de small talk en jasant de ce qui se passe dans notre petit monde mais encore je me suis ‘gelée’ et j’ai rien dit, j’avais trop envie qu’on soit ‘amis’ alors l’idée que j’étais la patiente était trop difficile à vivre.

 

Cette journée la, j’ai parlé de la blonde à mon ex, comme presque tout les jours au début de cette thérapie, c’était un gros morceaux que je n’arrivais pas à digérer et j’ai dit que je ne comprenais tellement pas ce qu’ils pouvaient bien avoir en commun à discuter parce que moi, quand j’étais allée prendre un café avec un jeune de 22 ans (un étudiant qui me trouvait belle et qui l’avait écrit sur la feuille d’inscription, ou il y a les commentaires en arrière!... ) et que j’avais eu beaucoup de difficulté à entretenir un conversation avec lui.  Il me parlait de ses parents, chez qui il habitait encore, qu’il était à l’école…mais on ne trouvait pas de point commun, même le small talk était pourri!  J’ai aussi dit que j’étais allée prendre un café avec un gars de 51 ans et que je ne me sentais plus ou moins bien, on avait une bonne conversation mais l’attirance physique était difficile à ressentir, j’avais comme un blocage à cause de la trop grande différence d’âge alors j’avais beaucoup de difficulté à comprendre comment mon ex, avec qui j’avais partagé 15 ans de ma vie donc 15 ans de même valeur, pouvait être aussi différent du jour au lendemain.  J’aurais voulu que ca soit passager, que ce soit seulement une baise, qu’elle ne devienne pas sa conjointe, la belle mère de mes enfants, mais je n’y pouvais rien, c’était hors de mon contrôle et ca me rendait folle!  J’ai réussi à commencer à l’accepter après plusieurs semaines la-bas.

 

Vers la fin de l’HDJ, j’avais réussi à convaincre mon ex d’aller passer un après-midi au cinéma avec les enfants et moi.  J’étais vraiment heureuse.  Mais il m’a énervée tout le long.  J’avais enfin ce que je voulais, du temps en famille, juste nous quatre et tout ce que je trouvais à faire c’était de le blaster parce qu’il prenait trop son temps et j’avais peur qu’on manque le début du film.  Quand j’ai raconté ca à l’HDJ, j’ai aussi rajoutée : la, j’me rappellais toutes les raisons pour lesquelles on était plus ensemble.  JF m’a semblé irrité.  J’ai vraiment senti un contre-transfert.  Comme si il me trouvait conne.  Je me trouvait conne moi-même de penser comme ca mais c’est sa face, son expression qui me l’a fait ressentir jusque dans mes tripes! Et pourtant il venait juste de me ‘backer’.  Quand j’ai commencé l’histoire, Patrick ne comprenait pas pourquoi je voulais absolument faire des activités avec mon ex et les enfants.  Je lui ai expliquer du mieux que je pouvais et j’ai rajoutée que j’avais deux enfants alors il a dit : ‘quoi, c’est plus facile parce que vous êtes deux adultes?’ Il avait l’air irrité, arrogant, je ne sais pas mais je me sentais attaquée et c’est JF qui a répondu : ‘oui, c’est plus facile quand il y a deux adultes pour s’occuper de deux enfants’ avec un ton plus rassurant.  Patrick a renchéri : mais alors vous auriez du invité sa blonde, trois adultes c’est mieux!  Oh la.  J’ai ‘gelée’ et j’ai regardé JF pour qu’il vienne à ma défense et il a fait un signe de tête à Patrick qui voulait dire ‘svp, arrête!’ Merci, parce que honnêtement, je ne sais pas si j’aurais pu continuer cette conversation sans le blaster, je commencais à bouiller à l’intérieur.  Mais c’est bizzare, je ne lui en ai pas voulu longtemps, je comprenais qu’il n’avait pas d’enfants alors, qu’il ne pouvait plus ou moins comprendre. 

 

Patrick a ri de moi une fois et ca m’a fait un petit quelque chose.  Il parlait des schémas.  Les schémas dans la thérapie que je suivait sont spécifiques à des coyances, voici les miens :

 

Schémas précoces de séparation et de rejet

La certitude que ses besoins de sécurité, de stabilité, d'affection, d'empathie, de compréhension, d'approbation et de respect ne seront pas satisfaits. Cette certitude a une origine familiale typique : il s'agit de familles où règnent un climat de séparation, avec explosion, changement, rejet, punitions. Les parents sont stricts, froids ou bien maltraitent l'enfant.

Abandon/instabilité
Le manque de stabilité ou de fiabilité, perçu, de ceux qui offrent soutien et sens de l'appartenance à un groupe. Il s'accompagne du sentiment que les personnes "importantes" ne continueront pas à donner appui, force ou protection parce qu'elles sont émotionnellement instables et changeantes (explosions de colère), peu fiables, ou ne sont pas toujours présentes; parce qu'elles mourront bientôt ou parce qu'elles abandonneront le patient pour quelqu'un de "mieux " que lui.


Méfiance/abus
Le patient s'attend à ce que les autres le fassent souffrir, le maltraitent, l'humilient, mentent, trichent et profitent de lui. En général la souffrance infligée est perçue comme intentionnelle ou résultant de négligence extrême et injustifiable. Ceci peut aussi inclure le sentiment d'être constamment défavorisé par rapport aux autres ou de toujours " tirer la courte paille ".

Manque affectif
Le patient a la certitude que les autres ne donneront pas le soutient affectif dont il a besoin. On peut distinguer trois catégories principales :
- Manque d'apports affectifs : absence d'attention, d'affection, de chaleur, ou d'une présence amicale.
- Manque d'empathie : absence de quelqu'un de compréhensif qui vous écoute et de quelqu'un à qui parler de soi-même.
- Manque de protection : absence de quelqu'un de fort qui guide et conseille.

 


Imperfection/honte
Le patient se juge imparfait, " mauvais ", inférieur ou incapable; le révéler entraînerait la perte de l'affection des autres. Ceci peut inclure : l'hypersensibilité aux critiques, à l'abandon et au blâme. Il peut exister une gêne, avec des comparaisons avec les autres et un manque de confiance en soi. Le patient peut ressentir la honte des imperfections perçues, celles-ci peuvent être internes (par exemple : égoïsme, colère, désirs sexuels inacceptables) ou externes (par exemple : défaut physique, gêne sociale).


Isolement/aliénation


Le sentiment d'être isolé, coupé du reste du monde, différent des autres et/ou de ne faire partie d'aucun groupe ou communauté.

 

 Autonomie et performance

 

Dépendances/incompétences

 

Beaucoup de difficulté à faire face au quotidien sans le secours constant d’autrui.  Les autres sont vos béquilles et vous dépendez d’eux.  Dans l’enfance, toute tentative de votre part pour affirmer votre autonomie était accueillie par un rappel de votre incompétence.  En tant qu’adulte, vous recherchez des modèles rassurants, vous vous reposez sur eux et vous leur permettez de diriger votre vie.  Au travail, vous fuyez la moindre initiative.  Vous avez du mal à vous activer et à vous mobiliser pour vous réaliser.  Vous avez tendance à être dans l’attente que les autres réalisent vos désirs à votre place.

 

Relations fusionnelle/difficultés identitaires

 

Il s’agit d’une implication émotionnelle excessive et d’un proximité affective avec une ou plusieurs personnes significatives ( souvent les parents ou les enfants ) au prix de  difficultés identitaires ou d’un fonctionnement social anormal.  Ce schéma implique souvent la croyance qu’au moins une des personne impliquées dans la relation fusionnelle ne pourrait survivre ou être heureuse sans le support constant de l’autre.  ce schéma peut aussi impliquer le sentiment d’étouffer ou de fusionner avec les autres ou encore d’avoir une identité diffuse.  Le tout est souvent vécu comme un sentiment de vide et d’être sans assise solide (manque de fondation), de manquer de direction ou, de manière plus extrême, d’en arriver à questionner sa propre existence.

 

Problèmes liés aux limites

 

Autodiscipline et contrôle de soi insuffisant

 

Ce schéma est associé à une difficulté avec l’autodiscipline -la capacité à tolérer l’ennui et les frustrations suffisamment longtemps afin d’accomplir des tâches- et à une difficulté avec le contrôle de soi – la capacité à contenir de manière appropriée ses émotions et ses impulsions -.  Les personnes sous l’influence de ce schéma ont de la difficulté à apprendre de leurs expériences ; des conséquences négatives de leurs comportements.  Habituellement on retrouve les comportements suivants : impulsivité, difficulté à se concentrer, désorganisation, expression intense des émotions, retards, absences de fiabilité et enfin, ces personnes se montrent peu disposées à effectuer des tâches routinières ou ennuyeuses.  Elles tentent d’éviter tout inconfort, par exemple les conflits ou les responsabilités.

 

 

Orienté vers les autres

 

Besoin ou recherche d’approbation ou de reconnaissance

 

Besoin excessif de l’attention, de l’erstime et de l’approbation des autres au détriment du développement de votre personnalité et de votre authenticité.  Votre estime personnelle fut formée à partir des réactions des autres et non à partir de vos opinions et de vos valeurs personnelles.  Vous accordez souvent une importance exagérée au style de vie, aux apparences, à l’argent, à la concurrence ou à la réussite (être le meilleur, le plus populaire) afin d’obtenir attention, admiration ou approbation d’autrui.  Fréquemment, vous ferez des choix de vie insatisfaisants. 

 

Hypervigilence et inhibition

 

Inhibition émotionnelle

 

Les personnes présentant ce schéma ont une forte tendance à réprimer leurs émotions, elles n’oseront pas exprimer leurs idées et s’empêcheront de faire plusieurs choses par craintes d’être désapprouvées des autres, de ressentir de la honte ou encore par crainte de perdre le contrôle d’elles-mêmes.  Les domaines plus fréquents de l’inhibition sont : la colère et l’agressivité, impulsions positives ( joie, affection, jeu, désir amoureux etc), difficulté à exprimer sa vulnérabilité.  À l’origine, on retrouve souvent une expérience de honte induite par les parents ou toute autre figure d’autorité alors que l’enfant exprimait spontanément ses émotions.

 

Négativité/ pessimisme

 

Vous êtes centré sur les aspect négatifs de la vie ( douleur, mort, perte, déception, conflit, trahison, culpabilité, ressentiment, problèmes non résolus erreurs possibles etc..) tout en minimisant les aspects positifs de celle-ci.  Généralement, vous êtes dans l’attente exagérée que tout pourrait tourner au pire dans divers contextes.  Vous avez une peur exagérée de commettre des erreurs et en craignez les conséquences qui sont la ruine, l’humiliation, la perte, les situations désagréables.  Vous êtes fréquemment anxieux, pessimiste, mécontent et indécis.  Vous avez intériorisé un modèle parental qui possédait ce schéma ou vous avez vécu plusieurs difficultés et pertes dans l’enfance. 

 

 

 

 

L'évitement des schémas (fuite):
La personne évite de penser à des questions reliées au schéma et évite les situations qui peuvent activer le schéma et faire vivre des sentiments négatifs de tristesse, de honte, d'anxiété ou de colère. Elle est souvent inconsciente de l'existence de son schéma. Elle le nie. La personne avec un sentiment d'imperfection peut fuir l'intimité. La personne avec un schéma d'exclusion peut fuir les rassemblements, les réunions de travail, les congrès, les partys. La personne ayant le schéma d'échec peut fuir le travail, les études et les nouveaux projets. La personne avec un schéma de dépendance peut fuir les situations où elle doit faire preuve d'autonomie. Ces évitements empêchent de tester ses schémas et de les modifier graduellement.

 

Alors, ils parlaient de ces schémas la alors que pour moi, un schéma était un diagramme pour expliquer telle ou telle chose.  Alors, comme je suis visuelle et que j’aime avoir de la documentation pour mieux comprendre j’ai dit que : j’aimerais ca en avoir, des schémas.  Patrick s’est mis à rire!  grrrrr. j’étais mal à l’aise et ca m’avait un peu blessée, je me sentais légèrement humiliée, mais j’ai réussi à en rire, c’est mieux que d’en pleurer. 

 

Dans les derniers jours, Laurent a raconté qu’il feelait pas parce qu’il était aller chercher des trucs à lui chez une fille qui était plus ou moins sa copine mais qui l’avait ‘laissé’.  Je me rappelle pas des détails mais il me semble qu’il l’aimait bien et il ne comprenait pas trop.  Il savait qu’elle avait des problèmes avec les hommes mais ne voulait pas nécéssairement rester ami.  Quelque chose du genre.  Alors, quand il est aller chez elle, elle l’a invité et plus il parlait plus c’était évident qu’elle voulait qu’il la baise.  Je le trouvait ‘innocent’, mais innocent cute, pas innocent con.  Ca m’excite de parler de tensions sexuelles alors j’avais assez de difficulté à me contenir. (à moins que c’est de moi.. l’a c’est différent)  JF avait l’air irrité.  Avec raison.  Il a finalement dit : ok, j’pense que sophie a quelque chose à dire.  Et je lui ai dit : mais c’était tellement évident que c’est ce qu’elle voulait! Et comme il avait des ‘mix emotions’, qu’il était frustré qu’elle l’ait flusher j’ai aussi rajoutée : t’aurais du faire ‘ revenge sex’, non?!  Et JF a dit : mais c’est bien, tu l’as respecté, tu as été correct (j’suis pas certaine du mot exacte mais c’est ce que ca voulait dire).  Hmmm.. j’étais un peu offusquée!  Est-ce que ca voulait dire qu’il ne me trouvait pas correct.  Parce que moi, c’est sure que j’aurais profiter de la situation.  Mais, on est parti et je n’ai rien dit d’autre.

 

 J’ai fait quelques pas dans le corridor vers la sortie mais je devais lui demander, je ne pouvais pas laisser ca comme ca.  Je suis revenue sur mes pas et je suis retournée dans la salle.  C’est Patrick qui m’a ouvert la porte, j’ai dit que j’étais offusquée et il m’a répondu : tu veux rester? Eh.. non, j’ai dit : je suis offusquée! … anyways….  et JF était assis, sur la chaise proche de la porte, très relaxe, je ne l’avais jamais vu comme ca, avec un pied sur le genou de son autre jambe et les bras en arrière de sa tête! Pas le moindre contrôle sur mon système sympatique encore!  J’avais chaud.  J’arrivais pas à me concentrer.  Il était juste, trop .. tout!  Je lui demander :’ est ce que ca veux dire que tu me trouves pas correct parce que tu as dis à Laurent que c’était correct ce qu’il a fait?’.   Il a complètement éviter la question en me répondant que Laurent avait besoin qu’on lui dise.  MAIS MOI!!!! Est-ce que tu me trouves conne?????!!!!! J’ai pas dit ca, évidemment, mais j’aurais eu besoin qu’il me le dise, à moi aussi.  Mais, j’imagine que si il n’a pas répondu… y’a pas un proverbe qui dit : qui ne dit mot consent?  Avec tout ce qui est écrit dans mon dossier, toute les niaiseries que j’avais dit de toute facon.. j’aurais même pas du me poser la question mais bon.  J’arrivais tellement pas à focusser, je regardais ses bras, c’est pas un Mr. Muscle et je ne l’aurais pas aimé si ca avait été le cas.. mais il est juste, très.. trop…. beau!!! Je crois que c’est le moment ou il m’a le plus allumé de toutes les fois ou je l’ai vu.  J’avais tellement envie qu’il soit ‘à moi’.  Pas dans le sens de toute puissance freud shit la… à moi dans le sens que j’aurais voulu le baisé, non, lui faire l’amour, la, sur cette chaise!  Je pouvais tellement m’imaginer embarquer sur lui, l’embrasser doucement, l’oreille, dans son cou, passer mes mains dans ses cheveux, je pouvais sentir ses bras me prendre, me toucher, me deshabiller ahhhhhhhhhhhhhh stop! Comme je ne voulais pas me faire mettre dehors,  même l’imaginer était trop!  Je suis juste partie vite, sans même dire bye.  Quelle impression je devais faire! Je me demande si il s’en rendait compte?

 

Le lendemain, on était assis dans la salle d’attente Laurent et moi et on a reparlé du moment ou je lui ai suggéré de faire du ‘revenge sex’  la veille.  Il m’a demandé si c’était des avances? Je ne comprenais pas trop.  J’ai dit que non, vraiment pas, que j’avais fait ca une fois (avec Bruce) et que ca m’avait tellement fait du bien alors c’est pour ca que je lui en avait parlé.  Mais il ne comprenait toujours pas, il a dit : genre que je couches avec une de ses amies?  Noooooooooonnnn.  Ca c’est trop chien.  (pas que je l’ai jamais fait, mais je ne l’ai jamais fait dans le but d’une revanche).  Je lui ai expliqué qu’une fois, B. m’avait vraiment fait chier quand il était revenu de la floride avec sa famille..   Entouka, quand j’ai eu fini de raconter l’histoire, Laurent était sans mot.  Il a dit qu’il ne serait jamais capable de faire ca.  J’ai répondu, tu as raisons, ca m’a rien donner de faire ca.  Mais dans ma tête, je me rappellais de la frénésie qui m’avais habitée les heures suivantes du revenge sex et c’était plus satisfaisant que toutes les baises (avec lui)! Quand on est rentré dans le local pour la thérapie, c’est moi qui a dit que Laurent croyait que je lui avais fait des avances mais qu’on s’est expliqué et qu’on s’était rendu compte qu’on avait des versions différentes du terme ‘revenge sex’.  JF avait son air irrité encore.  J’aurais donnée n’importe quoi pour avoir accès à ses pensées!

 

Une autre chose qu’on a fait vers la fin était le jeu de rôles.  C’est la que j’ai mentionné que Patrick ressemblait à Melman dans madagascar parcequ’il trainait sa boite de kleenex et aussi parce qu’une fois, il a réagit fortement quand j’ai raconter mon cas de rupture d’anévrisme que j’avais eu comme paramédic alors, je trouvais ca vraiment drôle mais quand je l’ai mentionné, Melman était à l’extérieur du local pour se préparer au sketch et JF m’a dit que Patrick n’apprécierais surement pas de se faire appeler comme ca.

 

Je trouvais ca vraiment innofensif, je me suis dit qu’il avait peut-être pas compris, qu’il l’avait interpreté autrement de ce que moi je voulais dire.  Ca m’arrive souvent, j’imagine

parce que j’ai de la misère à m’exprimer, alors j’en ai pas trop fait de cas et j’ai décidé de lui dire quand même.  Il ne savait pas qui était Melman, alors ca ne l’a pas dérangé et Laurent m’a trouver drôle alors c’était ok.

 

Bon, alors pour le sketch, on devait essayer de trouver des hypothèses sur les raisons de leurs frustration ou agissement durant le scénario.  Pour mentaliser.  Mais avant de commencer, il a dit : faites comme si on était nous même mais dans un autre contexte d’emploi.  Oh, la, j’avais une méga porte d’ouverte.  Je m’imaginais être sa collègue, ou une amie, mon petit cerveau, pour une fraction de seconde était ‘gelé’ par l’idée!

 

 Dans le sketch, il disait à Patrick qu’il ne pouvait pas lui parler tout de suite parce qu’il était occupé .. je ne me rappelle plus des détails mais j’ai pensée qu’il était peut-être juste fatigué parce qu’il avait un bébé et que peut-être qu’il ne dormait pas bien la nuit?  J’avais remarquée que JF était fatigué ce jour la, il avait eu de la difficulté à se retenir de bailler deux ou trois fois quand Laurent parlait alors, je voulais savoir si il avait d’autres enfants, ou si il avait passer une nuit blanche de passion avec sa blonde ou si il avait travailler tard! (J’ai des flashs comme ca qui passe dans ma tête.)  Ca aurait pu être n’importe quoi mais j’avais juste envie de lui parler à lui.  Il m’a répondu que non, que sa fille n’était plus un bébé, qu’elle était grande maintenant alors ‘on dort bien’.  ‘On’, au sens d’être plus d’une personne.  Il n‘était donc pas séparer ou divorcé.  Hmm, donc nuit de passion ou travail alors, ou y s’est endormi tard devant la télé? Ou y s’est levé tôt pour aller s’entrainer? Y’a trop d’hypothèses.  Je ne sais pas pourquoi, mais c’est à ce moment la que je me suis encore sentie attirée par lui, et je lui ai lancer un regard séducteur! Je n’ai pas réfléchie, ca c’est fait tout seul!  Je ne crois pas qu’on aurait pu l’interpreté de milles autres facons.  Ca voulait dire : aaaaahhhhhh!! tu me fait vrrraaiimmmeenntt triper!! Et il a vite arrêter ca en disant : regarde moi pas comme ca! pas trop méchant, juste, clairement, il ne voulait pas que je le regarde comme ca, c’est tout.  Est-ce qu’il avait bien interpreté? Oh my god, est-ce qu’il avait compris?  Ca été la seule et unique fois que je l’ai regardé comme ca de toute la thérapie.  Et c’est la que la confusion s’est installée.  Je n’arrivais pas à trouver l’émotion qui m’habitais.  Hmmm. Sophie. Je sais pas…  Rejet!!! Je réagi plus ou moins bien au rejet alors, ca s’est mis à aller vraiment vite dans ma tête.  Je lui ai demander pourquoi on faisait ca, c’était quoi déjà le but de l’exercice, j’arrivais pu à le regarder.  Je pense qu’il a vu que quelque chose n’allait pas mais on a continuer l’exercice.  Laurent aussi trouvait ca difficile de spéculer, de poser des questions sans trop savoir.  Moi, y’avait rien dans ma tête.  J’arrivais juste pu à réfléchir.  C’est  ce genre de situation que je voulais éviter en essayant de contrôler mes émotions en focussant sur mes objectifs!  Je savais très bien qu’il ne fallait pas que je lui pose des questions personnelles ou engendrer une conversation ‘normale’ avec lui. Mais d’un autre côté, je crois que c’est peut-être ce que j’aurais du faire.  De le confronter tout de suite, j’aurais probablement décrochée aussi plus vite.  En voyant qu’il n’aurait pas répondu de la facon dont je voulais, est-ce que ca n’aurait justement pas dégénérer? Peut-être, peut-être que non.  Mais il aurait pu m’aider à le gérer mieux.  Je sais pas.

 

La fête à Fernando s’en venait et j’avais peur parce que je savais que Steph allait être la.  J’en ai parler mais je n’écoutais pas.  J’étais vraiment prise dans mes pensées.  Il m’a ramené : ‘Sophie, tu m’écoutes?’ désolée quoi?  J’ai eu l’ai nouille encore mais j’avais vraiment peur de ce qui allait arrivé le lendemain.  L’anticipation, encore!

 

La dernière semaine a été horrible.  Je n’arrivais pas à bien dormir, j’étais pertubées et je n’arrivais pas à fonctionner normalement. J’ai due lui écrire 50 lettres pour me préparée, pour essayer de vivre l’émotion d’avance pour pouvoir l’éviter quand ca allait arriver.

L’anticipation n’est pas toujours une bonne chose quand on ne sait pas comment l’utiliser à notre avantage.

 

La dernière activité qu’on devait faire, c’était juste moi et Laurent en équipe.  On devait travailler ensemble.  Ils étaient la mais faisaient autre chose.  Je n’allait pas bien.  Je me sentais fiévreuse, j’avais chaud, j’avais froid, je commencais à avoir mal à la tête, à la gorge.  Ca, on appelle ca la somatisation.  J’suis sortie rapidement pour aller me chercher des tylénols et on a fait l’activité.  On a décidé de faire un timeline des émotions selon différentes situations de la vie.  J’ai pas beaucoup d’imagination pour ces choses la et comme c’était vague comme sujet, on y est aller à peu près.  Il fallait découper des images et quand j’ai vu une photo de Messmer avec ses beaux yeux bleus, je l’ai découper sans trop savoir à quelle émotion je l’associait.  Mais on l’a mis dans les émotions d’amour et de désir parce que je le trouvais beau. 

Laurent a dit que j’étais surement hypnotiser par ses yeux et que ca me rappellais probablement ceux de JF.  Je savais pas qu’il écoutait lui! Laurent a découpé une photo de giraffe et a représenté patrick comme Melman.  Il avait l’air content et comme il n’a probablement pas d’enfant, il ne savait pas c’était quoi le film alors il a écrit le titre pour s’en rappeller.  Je me demande si il l’a vu finalement?  Pendant le découpage, il y avait plein de revues en allemand.  Je sais pas pourquoi, je voulais que JF sache que je l’avais cyberstalker, je lui ai montré une photo et je lui ai demandé si il pouvait me dire ce que ca disait en dessous.  Il a commencé à me l’expliquer, je me suis tournée parce que j’avais de la misère à cacher mon sourire, je sais pas si il a vu ma face ou peut-être qu’il pensait que je ne l’écoutais plus mais, il a arrêter d’expliquer, a fait un sourire en coin et il a continuer à lire son livre sur la mentalisation. 

À la toute fin de la thérapie, on a fait un tour de table pour conclure, Laurent n’avait pas grand chose à dire.  Je crois qu’il m’a dit qu’il m’avait appréciée mais honnêtement, je ne me rappelle plus.  Patrick non plus, juste bonne chance. Il m’a quand même aider quand c’était mon tour et que j’expliquais que j’avais compris qu’en contrôlant mes pensées, j’arrivais à contrôler mes actions, mes comportements donc les conséquences aussi.  Si y’avait eu un gros gyrophare rouge, on l’aurait surement allumé pour que je comprenne que j’avais rien compris. 

 

Il m’a dit : et les émotions, t’en fait quoi?  J’ai eu une boule de chaleur qui a monté dans ma gorge et j’avais envie de frapper, lancer quelque chose! ‘ à  chaque fois que je pense avoir compris, je me fais dire que j’ai pas compris.’ C’était ma pensée.  J’étais un peu frustrée.  Mais je suis contente qu’il l’ait dit, ca m’a aider pour la suite.  Quand JF parlait à Laurent, j’avais l’impression qu’il avait les yeux rouges.  Est-ce que c’était l’émotion?

il était peut-être aussi juste fatigué.  Je sais pas.  J’avais l’impression qu’il avait plus que de l’empatie pour lui. Quand il m’a parler, j’arrivais pas  le regarder, il n’était pas très content de ca, il me l’a dit, je ne sais plus comment mais il m’a demandé si je l’écoutait, je l’ai finalement regardé et il avait les mêmes yeux rouges qu’avec Laurent.  Mais quand il me disait qu’il fallait  que je m’accepte, je comprenais pas.  Comment je pouvais

accepter tout le mal que j’avais causé a mon ex, à mes enfants, mes amies?  Je l’ai écouté du mieux que je pouvais mais c’était vraiment difficile, surtout quand il a dit que j’étais attachante! J’me répétait dans ma tête : ‘non, non, non, dit pas ca, svp..!! Sophie, c’est un thérapeute, y dit ca parce que c’est sa job, y veut te redonner confiance en toi, c’est pas pour vrai.’  C’était mon mécanisme d’autodéfense contre les compliments, et les choses positives que le gens me disent à mon sujet.  Déni, rejet, refus.  J’ai eu quelques larmes mais ma disposition mentale ne me permettais pas à ce moment d’accepter le compliment.  Si j’acceptais, je voulais tout c’qui vient avec (dans ma tête à moi, quand quelqu’un me dit un compliment ou me donne trop d’attention, je dois l’avoir, je dois le toucher, l’embrasser, je le veux au complet.. c’est pas c’que les gens normaux font, ca a l’air qu’on peut dire à quelqu’un qu’il est attachant, gentil, et plein d’autres commentaires ou compliments sans avoir de contact physique!). 

 

 Je n’ai pas été capable de le regarder une seule fois quand je lui ai lu ce que j’avais finalement réussi à lui écrire.  C’était trop intense et je savais pas comment le gérer.  Je voulais l’éviter et ils ne me laissaient pas le faire.  Je me sentais comme si j’avais 3 ans.  J’ai une photo de moi à 5 ans, au mariage de ma mère, je regarde le photographe avec des yeux qui disent : regarde moi pas!! C’est probablement la même face que j’avais quand je lisais.  J’aurais voulu qu’il me dise stop, stop, stop!            viens ici la, et on va se parler.  J’aurais voulu qu’il me rassure, qu’il me dise que c’était ok, que c’était normal, que ca fait partie de la thérapie de se sentir comme ca et que les fins c’est toujours difficile, même quand on a pas un trouble de personnalité limite!

 

Est-ce que j’avais envie que mon thérapeute, que j’avais très apprécié, qui m’avait aidé et avec qui j’avais ressentie des émotions assez intenses, me dise que j’allais être ok sans lui, que si j’avais besoin de lui, il allait être la, pas trop loin? Qu’il ne m’abandonnait pas?  Est-ce que c’est ca, transférer la responsabilité de la gestion de ses émotions?

 

Je lui ai demandé si je pouvais le revoir avec Julie pour essayer de régler ce problème, ce bug dans ma tête qui contaminait toute ma vie et il a réagit vraiment très intensément en disant NON.  Sa réponse verbale et son non verbal m’ont pertubée.  Je me suis sentie rejetée.  Très rejetée!  Ca m’avait tout pris mon petit change, mon courage pour lui demander ca.  J’avais aucune intention de séduction, j’aurais juste voulu qu’il m’aide à régler ca une fois pour toute!! mais j’imagine qu’il voulait que je le fasse toute seule, je ne sais pas.  Avec du recul, je crois que ce rejet a eu beaucoup plus d’impact sur la suite des choses que je pensais au départ.   Même que je crois que c’est l’élément déclencheur de mon hystérie qui a suivi peu de temps après.

 

Quand c’était fini, on s’est levé, patrick a décroché les peintures et collages de Laurent et JF les miens. J’ai dit que j’voulais pas vraiment garder ca en souvenir, il m’a répondu : non, tu veux pas les accrocher dans ton nouvel appartement?

J’ai dit non mais je les ais pris quand même, quelques secondes de plus en sa présence! Vraiment.  C’est ce qui m’est passé par la tête.   Je l’ai regardé une dernière fois et la, à ce moment précis, je voulais qu’il soit mon ami, pas un chum, pas juste un collègue non plus et surtout pas mon thérapeute, juste un ami et qu’il me dise bye en me prenant dans ses bras et en m’embrassant sur les joues, rien de sexuel! Pas à ce moment la entouka. 

 

Avant de sortir du local, j’ai dit que j’avais compris pourquoi j’avais choisi la photo de Messmer.  Il a dit, ok, pourquoi mais j’ai sentie qu’il avait un peu peur de la réponse ou il était ‘irrité’ .. je sais pas comment l’interpreter mais j’avais l’impression que son sourire d’il y avait deux minutes seulement était déjà parti!  J’aurais du juste rien dire, partir et laisser le bon moment dans ma tête mais, probablement parce que j’avais réprimé mes émotions, fallait que je dise que Messmer représentait JF, comme Laurent l’avait dit plus tôt,  et je suis juste partie sans le regarder.  Évitement plus que très volontaire! 

J’ai pas pleuré tout de suite en partant. En fait, j’avais pleuré la semaine d’avant alors, ca été long avant que je le pleure encore.

 

Quand j’ai quitté en décembre, l’émotion est arrivé tout de suite quand je suis embarquée dans l’auto.  Je pleurais Julie.   J’ai tellement essayé fort pour ne pas m’attachée à elle.  Ca faisait quand même deux ans que je la voyais une fois aux 3 semaines, des fois plus, des fois moins mais quand même. J’ai eu beaucoup de peine mais je m’étais quand même bien protégée.

 

Durant l’été, je devait rencontrer le psychiatre une fois par semaine pour avoir un suivi un peu plus concret.  Dr. B.  a quitté quelques semaines après avoir commencé l’hdj.  Dr. D. était celui qui allait prendre la relève.  Je n’avais pas d’opinion sur eux.  Je voulais juste qu’ils m’aident.  C’était avec lui que j’étais depuis le début alors quand il est parti, j’avais envie de lui souhaiter bonne chance, il s’en allait dans une autre ville, je crois. 

Mais j’ai rien dit, j’avais peur d’être innapropriée, qu’ils me jugent, qu’ils pensent que je n’avais pas de filtre ou que j’essaie de m’intégrée.  Mais de rien dire, est-ce que j’ai pas eu l’air égocentrique, de quelqu’un qui ne pense pas aux autres? Je crois qu’ils ne jugent pas les patients comme ca, ou peut-être que oui, mais moi ca m’a un peu dérangé, de ne pas savoir comment agir avec eux. Ces rencontres le mercredi après midi ont commencer à me troubler quand mes sentiments pour JF sont apparus.  Un après-midi, j’étais dans l’évitement total et une de mes facons d’éviter c’est d’être excitée, d’être légère, d’être ‘clown’.   Je voulais surtout pas qu’ils entrent dans ma tête.  Alors, je suis arrivée avec mon attitude, j’ai dit que ca allait beaucoup mieux, que je n’avais plus d’idées suicidaires.  Et rapidement, Dr. D m’a dit que ce n’était pas l’objectif de savoir si ca allait mieux ou pas.  J’arrivais pas à saisir mais quand il m’a demander pourquoi j’étais autant de bonne humeur, je n’avais pas de réponse, j’ai simplement dit que j’avais un regain d’énergie.  Il a tenté de me faire parler mais je ne voulais pas parler de séduction ou d’énergie sexuelle non dépensée avec eux.  Alors JF m’a dit que j’étais très bonne pour ‘patcher’ les problèmes, mais que je n’allais pas en profondeur dans mes émotions pour les comprendre.  Ouch!  Pourquoi avec lui, les confrontations m’excitaient?  La dopamine et noradrénaline n’a pas mis trop de temps avant d’être sécrétée dans ma ptite tête et voila, mon système sympatique en fonction, mon visage a vite tourné au rouge, j’avais soudainement très chaud, mon rythme cardiaque était probablement à 150! J’étais frustrée mais heureuse en même temps.  J’avais l’impression qu’il m’avait saisi, qu’il me comprenait.  Je voulais l’aimer, m’accrocher à lui avec un harnais et jetter la clé!  Bon, j’exagère! à peine.  Mais il fallait que je me le répète souvent : ‘Sophie, c’est leur job! Rappelle-toi à combien de patient tu as dis des choses pour les aider mais que s’ils avaient voulu être amis avec toi tu serais partie en courant!’  Mais ca se mélangeait quand même dans ma tête, fallait que je me force pour y penser! 

 

J’avais l’impression que Lui et Dr. D me connaissais mieux que je me connaissais moi-même. À la fin de l’hdj Dr. D m’a demandé : à quoi on peut s’attendre de ta part durant les prochaines semaines.  J’en avait honnêtement, sincèrement aucune idée et c’est ce que j’ai dit.  Même que je ne comprenais pas trop pourquoi il me demandais ca.  J’ai compris assez vite.  Il pouvait s’attendre à mes niaiseries!!!  Les fins sont particulièrement difficiles pour les borderlines.  On a tendance à voir la fin comme un abandon, un rejet. J’ai essayé, vraiment fort, de comprendre comment je me sentais et pourquoi j’avais seulement envie de parler ou voir JF durant les semaines suivant cette fin.  Une grande partie était l’évitement de la prise en charge de mes émotions, mais j’étais tellement concaincue que ce n’était pas ca le problème que je focussais sur lui!  Parce que j’avais quand même pleurée la fin durant la dernière semaine, je croyais avoir fait les choses comme il faut.  Mais c’était l’anticipation de la fin qui me faisait pleurer et être en colère parce que je savais qu’ils allaient m’abandonnée après! La déception, la tristesse, et l’abandon étaient ressentient tellement intensemment que mon mécanisme de défense ne me permettais pas à ce moment la de voir clairement ni de vivre toutes les émotions à l’intérieur de moi.  J’ai focussée sur JF alors j’ai garder ce feeling d’excitation, de désir, d’euphorie, d’évitement.  Je refusait d’accepter la réalité.  Je refusait de souffrir de cette fin!  J’pense que je dois avoir dormi 5 heures en tout dans les 72 heures après la fin!  J’ai été à la bibliothèque, ca devait faire au moins 5 ans que j’avais pas emprunté un livre à la bibli pour moi.  J’ai trouvé des livres sur les émotions, sur la gestion des émotions et j’ai lu aussi le livre de Marsha Linehan.  J’ai un peu mieux compris les objectifs de ce genre de thérapie.  Je croyais avoir compris le transfert.  Je croyais aussi que je le faisais dans toute mes relations ou pesque.  Mais j’étais en déni complet pour ce qui était je JF.  J’étais persuadée que j’étais amoureuse!! Amoureuse c’est un grand mot.  J’avais envie d’être amoureuse de lui, j’avais envie d’apprendre à le connaitre et de facon normale cette fois-ci, d’entrer dans sa vie, de vivre pleins de bons moments en intimité.  Toutes des choses pas possible ou inappropirées avec un thérapeute.  Je pense que ca, c’était plus que de l’évitement, c’était de l’hystérie!!

 

Un soir de juillet, quelques jours seulement après la thérapie, mon voisin d’en haut est venue cogner à ma porte.  Il m’invitait à sa pendaison de crémaillière.  Je suis tellement nouille, que je lui ai dit de ne pas s’en faire avec le bruit, qu’il pouvait utiliser la cour

aussi sans problème.  Il est resté l’air bête et m’a dit : non, je voulais t’inviter.. et ne savait plus trop quoi dire! Je me sentais vraiment nulle!  J’avais honte! Le pire c’est qu’il est vraiment beau.  Mais il a une blonde et je savais très bien que j’aurais foutu le bordel éventuellement.  Je lui ai quand même dit merci mais que je ne pensais pas pouvoir y aller.  Pourquoi? Parce que j’avais JF d’incrusté dans mes pensées!! J’étais en plein dans ma crise d’hystérie ou de je ne sais quoi!!  Ca m’était impossible de juste penser même à voir d’autres gars.  Ca m’aurait surement fait beaucoup de bien d’y aller,  je les entendais et ils avaient l’air à s’amuser.  Je regrettais.  Mais si j’me pointais sans rien, j’avais pas

d’alcool, pas de pot de fleur.  J’me sentais toute croche de toute facon.   Alors, après cette belle nuit d’insomnie, j’ai eu la merveilleuse idée de lui écrire un message sur facebook!  J’aurais définitivement due aller à cette soirée!!! Je lui ai écrit comment j’me sentais, qu’il m’attirait, mais en détail la, que j’aimais quand y mettait ses jeans parcequ’ils descendent à la mi-fesse quand il se lève et comment des fois, quand il porte des chemises à manches courtes, il déboutonnait un bouton de trop et qu’on voyait son chest et que ca me donnait des fantasmes.  J’aimerais ca pouvoir dire que j’étais sous l’effet de drogues ou d’alcool même mais, j’ai même pas cette excuse.  Et comme si c’était pas assez, j’écrivais de mon cell, facebook sur un téléphone android, c’est pas pareil, et mon clavier sur mon cell est pas comme un clavier d’ordi. 

 

Bref, je n’arrivais pas à me relire parce que l’écran était trop petite sur mon cell et je ne savais pas comment ‘scroll down et up’ mon message pour me relire pour voir si ca faisait du sens, alors je devais envoyé le message et la je pouvais relire.  Le problème c’est qu’à chaque fois que je me relisait, ca ne faisais aucun sens et plus ca allait, plus ca empirait! En plus, mon cell pogne pas internet tout le temps dans mon appart alors, c’était tellement long des fois entre les messages que je m’endormais.  En tout, ca donnait 13 messages!!!!!!!!!!! 

J’imagine qu’un jour j’accède à mon facebook et y’a un de mes étudiants qui m’a écrit 13 messages!  Honnêtement j’pense que je porte plainte! J’appelle la police pour faire sortir un ‘restraining order’ pour qu’il ne s’approche pas de moi ou de ma famille!!

Mais la, c’était moi la crr.. maudite folle!

 

Ah, faut que je mentionne, j’allais presque oublier, à la fin du message, comme si c’était pas encore assez, je lui ai demandé de m’appeler! Que je ne savais pas comment ca fonctionnait avec les règles de déonto, si il avait le droit de communiquer ou pas…  Je comprends pas ou ma tête était partie en vacances mais ca devait être vraiment beau parce qu’elle ne voulait définitivement pas revenir pour me sauver de cette noyade!! J’explique difficilement ce qui se passait dans ma tête. 

 

Quand j’ai relu tous ces messages, je me trouvait tellement conne!! J’avais honte, tellement honte.  Comment j’avais pu écrire de telles niaiseries?  Pourquoi je n’arrivais pas à arrêter mes niaiseries quand j’suis en plein dedans? Pourquoi j’ai pas un petit ange qui apparait sur l’autre côté de mon épaule pour dire à mon petit démon que ce que je fais est totalement ridicule?

 

Alors, pour réparer tout ca, j’ai eu une super bonne idée : lui écrire un autre message!! J’me rappelle pas vraiment de ce que j’ai écris dans celui la.  Quelque chose comme, ah,

désolée pour l’autre message, c’était poche… comme si celui la allait être différent!! Je ne comprenais pas qu’il n’y avait rien que je puisse dire pour me sortir de ca!!  J’ai tout effacer.  Comme si ca n’avait jamais existé.  Jamais été écris.  Pouff. Disparu.  C’est pas mal le seul moyen que j’ai trouvé pour passer par-dessus. 

 

Bon, j’ai finalement réussi d’arrêter d’y penser un peu, je me suis concentrée sur mes enfants, j’ai essayée de voir mes amies, de faire des activités.  Mais, de retour en thérapie, un mois et demie plus tard, j’avais peur.  Qu’est-ce qu’il allait se passer? J’étais quand même prête à dealer avec les conséquences, j’avais eu un peu de temps pour réaliser, me

calmer, accepter en partie et j’étais même capable d’en rire rendu la.  Un peu.  Une partie de moi voulait la conséquence.  Un peu comme si j’avais fait exiprès sans en être consciente.  Je voulais qu’il se fâche?!.  Qu’il mette ses limites mais en même temps, je voulais qu’il m’aide.  Je crois que maintenant, je peux dire que probablement le dernier rejet qu’il m’a fait vivre a été juste trop intense étant donné que j’avais été honnête, j’avais essayée de lui demandé de l’aide de facon ‘normale’ et il me l’avait refusé.  Est-ce que je voulait le ‘punir’ parcequ’il m’avait rejetée? Pour me punir? Trop d’hypothèse, pas assez de réponses.  

 

Je savais que ma thérapie était loin d’être terminée et que j’avais encore besoin de leur aide.  Mais la, j’étais en détox de JF et j’aimait beaucoup Julie mais je n’avait pas la même connection avec elle, une chance!

 

Premier rdv, fin août, rien.  Julie ne m’a rien dit.  Est-ce que c’était possible qu’ils me testaient? Ils voulaient peut-être que ce soit moi qui en parle en premier? Peut-être qu’ils sont habitué et que je suis la 10000e patiente à faire ca alors ils savent exactement comment dealer et de rien dire est la facon de dealer? J’aurais du rien dire, juste laisser passer le temps et esperer que ca passe innapercu mais, je savais que si j’en parlais pas, j’allais lui ré-écrire.  Ou pire. 

 

Alors, j’en ai parler à Julie.  Sa réaction m’a semblée légèrement trop intense!  Un peu comme si je venais de lui apprendre que son chum lui cachait quelque chose! J’ai observer cette pensée et j’ai choisi de la laisser passer parce que la, j’avais besoin d’elle comme alliée pour m’aider.  Mais ca m’a agacée longtemps.  Chaque fois que j’avais un rdv après ca, j’essayait de regarder les photos sur son mur pour voir si le gars qui était posé avec ses filles était JF, mais c’était trop loin, j’arrivais pas à voir.  Honnêtement, je pense que je ne voulais pas de confirmation sur cette hypothèse!  Je ne suis pas sure que j’aurais pu dealer avec cette info sans faire de niaiseries.  Quand j’ai validée avec elle, (en Janvier!!) elle m’a dit qu’il y avait eu un manque de communication entre les équipes, que ce n’était pas écrit dans les notes au dossier donc qu’elle n’était pas au courant de mes sentiments pour lui alors elle n’était pas préparée à ca.  Ca fait du sens.  J’aurais du lui demander tout de suite….  Quand elle m’a demandé mes dispos pour le rdv suivant, elle m’a dit que ca pouvait pas être telle semaine parce qu’elle partait en voyage en Hollande, avec toute l’équipe pour une méga conférence avec Marsha Linehan et les

autres.  La première chose qui m’est venue en tête c’est : hmm, y vont partir les deux.  Et après, ma réaction était :   Ahhhhhhhhhhhhhhhh!!! Torture.  Agonie.  Pourquoi?  Pourquoi elle m’a dit ca?  Je n’ai eu que ca en tête pendant des jours! J’étais maintenant capable d’imaginer une partie de sa vie.  Une semaine de sa vie entouka.  Les soupers au resto? Y bois-tu? Hmm.. est-ce qu’ils auraient du temps perso pour aller visiter un peu? Y’était peut-pêtre déjà aller quand y travaillait en Allemagne…   Ahhhhhhhhhhhh!!stop!!!!  Quel avion? C’est quand y partaient déjà? Quel jour?  J’veux y aller!!!!!!!!  WOOOW! Je me suis calmée.  J’ai respirée.  Je n’ai pas vérifier aucun départ d’avion.  Si je faisais ca, j’allais m’internée moi-même à Louis H.  pour la vie!! Non, à la place, j’ai retrouvée mes vieilles pantoufles.  J’ai texté Bruce pendant une heure, jusqu’à ce que ca passe.  Je lui ai dit tellement de niaiseries! Des mensonges surtout.  J’étais encore frustrée avec lui alors j’en profitais pour le bullshiter comme il l’avait fait avec moi.  Il n’a jamais répondu mais c’était pas important.  Ca me faisait du bien de l’écrire, même si c’était enfantin, c’était mon moyen de tolérer cette mini crise.

 

La rencontre suivante, chaos, pour moi entouka.  Ils ont eu une freakin’ réunion de groupe pour parler de mes messages!! Ah non!! La, tous les internvenants étaient au courant.  J’aurais pu dealer avec Dr. D ou au pire Melman.  Mais toutes les autres!  Je suis partie de ce rdv la tête assez basse mettons! Ca été dure sur l’orgueuil.  Une chance que je l’ai pas croisé cette journée la.  Ca été long mais j’ai accepter la honte.  J’me suis pardonnée et je me suis promis de ne plus recommencer!  Le pire, c’est que je me croyais vraiment!

 

Le rdv suivant, je savais qu’ils savaient.  J’étais vraiment anxieuse.  J’espèrait ne pas croiser personne! Quand je suis arrivée dans la salle d’attente, j’étais trop nerveuse pour m’asseoir alors je suis restée debout, j’avais hate que Julie se pointe.  C’est lui qui s’est pointé, il cherchait un patient et Patrick était pas loin derrière. Quand je l’ai vu, il a sourit mais hésitait et je me suis retournée très vite.  Évitement très volontaire.  J’avais aussi très envie de m’excuser alors, je l’ai regarder à nouveau mais rien.  Ma bouche était bien décidée à restée fermée, encore! Peut-être que c’était la meilleure chose à faire, après tout, qu’est-ce que j’aurais pu rajoutée? Chaque fois que j’avais essayé d’expliquer, ca empirait alors, vallait mieux laisser ca comme ca.

 

Après la thérapie de l’HDJ, j’ai écouté trois fois de suite le film borderline.  La premiere fois que je l’ai vu, j’me suis tout de suite reconnue.  J’en ai parler à M.  mais elle a dit : Ah, non, vraiment pas.  C’est plutôt ta mère! Encore ma mère qui prend toute la place. Je me rappelle très bien, j’ai ‘geler’ mes émotions et j’ai passer à autre chose.  Quand j’ai eu mon diagnostique, M. a encore rejettée l’idée.  Non, c’est pas toi et c’est la qu’elle m’a dit qu’elle croyait que j’avais un trouble de déficit de l’attention.  Encore, j’ai simplement dit que j’m’en foutais pas mal quel était mon diagnostique mais que j’avais besoin d’aide et ils m’offraient cet aide alors, j’allais la prendre!  Mais ca me ramène tout le temps à ma mère.  C’est comme si encore, dans sa mort, elle m’empechait d’exister.  Je me suis sentie tellement seule la dedans.  Surtout quand j’ai fait le module 1, qui explique en détail la maladie.  Un matin, alors que la mère de M. me demandait ou j’allais, M. a répondu : Sophie s’en va apprendre à être borderline.  Ca m’a blessée, j’avais envie de lui répondre mais je trouvais pas les bons mots pour lui dire alors, j’ai rien dit. 

 

J’ai continuer les modules, un soir semaine.  Je trouvais ca dure d’aller la-bas tard parceque c’était pas mal sure qu’il n’allait jamais être la.  Alors est-ce que je continuais d’y aller juste pour le voir ou est-ce que j’avais d’autres choses à apprendre.  C’est sure que j’avais d’autres choses à apprendre mais alors pourquoi je n’arrivais pas à focusser? Durant les sessions de groupe par exemple, ca allait bien.  Je comprenais pas mal plus et plus vite aussi.  J’avais dit à Julie que j’avais revue Bruce et qu’on baisait ensemble une fois de temps en temps.  Quand j’ai eu la job chez Alerte Santé j’ai ‘freaker’ pendant quelques jours.  J’allais recommencée à faire des niaiseries c’est sure.  Comment m’arrêter.  Je n’avais pas dutout confiance en moi.  Je l’ai appellée, je lui ai demandé de l’aide, qu’elle me réfère un livre, n’importe quoi, elle m’a dit qu’elle ne pouvait pas m’aider à gérer mon anxiété et que si ca n’allait pas, d’aller consulter au CLSC.  Je me suis sentie légèrement abandonnée!  Pourquoi elle ne pouvait pas juste me guider? Me donner une piste, un livre, un site internet? Aggggrrrrrrrrrrr.  Chaque fois que je voyais Julie, j’avais tellement de choses à raconter qu’on ne pouvait pas focusser sur les habiletés.  Ca m’a pris du temps avant de juste remplir le journal de bord.  Mais Julie m’écoutait et ca me faisait du bien. 

 

Un soir, je suis arrive tôt, vers 5h30 et il sortait en même temps que je me stationnait.  J’suis sortie de ma voiture mais il parlait au téléphone.  J’avais envie de lui demander si je pouvais lui parler deux minutes.  Je ne sais pas pourquoi, c’était moins pire, l’émotion

n’était plus aussi intense.  Ca faisait un p’tit bout déjà que je l’avais pas vu alors je commencais à décrocher.  J’ai pas eu de rush d’adrénaline cette fois.  J’étais décue qu’il m’ignore.  Et la, j’avais trop peur qu’il pense que je le ‘stalk’ alors, je l’ai regardé marcher un ptit bout et je suis rentrée.  Ca été dure cette session de groupe la.  Surtout que G-A avait fait un commentaire à Josée pcq pendant la pause, j’avais rien à faire, j’avais déjà pas mal lu tous les dépliants de salle d’attente alors, je suis allée voir le babillard à côté des bureaux des secrétaires. Et sur ce babillard il y avait plein de documents dont un qui parlait de la déontologie chez les travailleurs sociaux.  Je n’avais aucune intention de lire ce document par rapport à JF.  J’avais vraiment juste rien à faire mais étant donné que j’avais écris quelque chose par rapport à ca dans mon premier message facebook, je me sentais mal à l’aise.  Mais je n’ai pas validé avec elle ce qu’elle a voulu dire exactement alors, je n’ai encore que des hypothèses.  Est-ce que c’est juste

moi qui pense ca ou bien… :les filles sont protectrices de leurs collègues masculins?!  Est-ce que c’est comme ca partout? Les paramédics filles sont comme ca entouka. Peut-être que ca a aucun rapport avec ce que je pense.  J’ai pas de moyen de valider alors…G-A semblait très cool par contre.  Je me rappelle d’avoir mentionné à Julie qu’elle semblait perdue dans ses traductions, que je ne trippais pas sur elle.  Mais elle m’a dit que justement, d’être exposé, de tolérer quelqu’un qu’on aime plus ou moins pourrait être bien.  Dans le fond, probablement parce que je suis pareille (dans le sens de ‘perdue’..) mais pour des raisons différentes. J’imagine qu’elle fait des lectures en anglais ou qu’elle est allée à concordia ou mcgill alors ca doit pas être évident de traduire certains mots quand tu les as surtout appris en anglais.  J’suis peut-être dans le champ avec cette hypothèse mais, j’ai pas très envie de valider ca avec elle non plus.  Tandisque moi, je suis juste perdue au naturel!  Durant une session de groupe, elle voulait dire ‘dysréguler’ et elle hésitait.  Elle a finalement trouver un autre mot.  Je me rappellais de ce mot parce que JF me l’avait expliquer quelques semaines auparavant.  J’avais dit ce que je pensais que ca voulais dire et il a dit non, c’est pas ca, il m’a expliquer et dans ma tête, c’était exactement la même chose que moi je venais de dire mais d’une autre facon! Peu importe, j’ai attendu la fin de la session et je lui ai dit qu’elle avait raison, qu’effectivement, ca se dit dysréguler en francais.  Elle a pincé ses lèvres, roulé légèrement les yeux et dit ah.  J’étais vraiment pas sa patiente préférée!

 

  La session d’après, il a passer dans le couloir.  Il y a deux portes dans le local ou on était, donc deux fenêtres.  Donc, je l’ai vu deux fractions de secondes.  J’étais contente mais nostalgique en meme temps, un peu comme la semaine précédente.  J’ai obsédée deux jours avant de lui écrire un message! Que je l’avais vu, que ses yeux me manquait! Et que j’espérait le croiser!  Quelle nouille! Mais c’était vrai.  C’est ce que je ressentais et quand je l’écrivais, j’arrêtais d’obséder, légèrement.

                                                            

Tant que j’analyserait pas pourquoi j’avais tant besoin de ca, j’étais à risque de lui écrire encore ou d’avoir d’autres impulsions. 

 

Un bon soir, j’ai eu la merveilleuse idée d’aller voir au cégep pour tâter le pouls à savoir s’ils me prendraient comme instructeur un jour ou si j’étais bannie à vie.  Ca devait faire un petit bout que je ne m’étais pas mis dans le trouble, probablement que le chaos me manquait. Cet été, moi et mélo on était allée voir, par curiosité, quel prof était encore la,  cqui avait changé.  Ca faisait 7 ans que j’avais pas mis les pieds la.  On avait vu stephan et il semblait autant attiré par moi que quand j’étais étudiante, il me demandais ou je travaillais.  Je sais pas pourquoi, je voulais pas lui dire.  J’ai parler de SPLL mais il a réitéré, ou présentement?  Je l’ai dit vite et mélo a parler de d’autres choses.  Il était excité!  Ca paraissait légèrement!  Mais il n’y avait que lui cette journée la alors on est repartie vite.  Quand je suis allée seule, j’ai vu stephan en premier, on a jaser un peu dans son bureau et soudainement, panne d’électricité.  Ca devait être un signe de l’univers de me dire de sacrer mon camp de la!  Entouka, parle parle, jase jase, il avait vieilli pas mal quand même.  Je pèse à peu près 35 lbs de plus que quand j’étais étudiante, les cheveux

 

 très court alors, je peux juste m’imaginer ce qu’il pouvait se dire.  Stephan était le prof de psychopatho en spu alors, j’étais à l’aise de lui parler du TPL.  Après, j’ai vu Denis.  Lui par contre ne m’allumait plus dutout.  Il est rester pratiquement le même mais je sais pas, il avait un je ne sais quoi qui m’aguichait.  Quand il m’a vu, toujours aussi dramatique, il m’a fixé pendant un bon 20 secondes avec une expression de surprise exagérée et s’est finalement approché pour m’embrasser!  Rien.  L’électricité qui avait déjà reignée entre nous deux était définitivement partie.  On a beaucoup jasé pendant son cours, j’ai jouée une victime pendant des scénarios de triage!  Ca m’a tellement fait de bien.  Je m’ennuie de l’école.  C’est vraiment une belle technique la technique ambulancière!  Simon, un gars de SPLL avec qui j’avais travailler, était prof avec lui dans le même local.  J’ai chercher vite vite dans ma tête : j’ai tu coucher avec lui, non, ok, jsuis safe!  Quel réflexe!  J’ai pas coucher avec toute la planète la, faudrait me calmer!  J’ai aussi vu Dave! C’est weird parceque c’est un des premiers gars avec qui j’ai eu des relations sexuelles. Je l’ai connu dans les cadets alors, ca faisait bizzare de le voir la.  Il m’a laisser parceque j’avais toujours envie de baiser!  Entouka, j’ai aussi vu Mr. Bertrand.  Quel con!  Et finalement, René.  René était nouveau quand je finissais ma technique mais je savais que c’était lui le coordo maintenant et que Steve était au DEC.  On a parler des TPL, il m’a raconté qu’il y avait eu deux suicides et 3 tentatives dans les derniers deux ans!  Et que la demande d’aide psychologique au cégep est principalement en provenance des étudiants en SPU et que ce sont majoritairement des gens qui ont un TPL.  La, j’étais contente!  René avait l’air interessé parce qu’il est impliqué dans le déroulement des mesures de prévention du suicide.  Il a pris mes coordonées mais quand il m’a dit qu’il devait en parler avec steve et les autres profs, je savais que l’ex maitresse à Bruce, Pascale et Monia s’y opposerait fortement et probablement les autres aussi.  Mais j’étais quand même très excitée de voir les changements qui s’en venait pour les étudiants et j’avais envie d’y participer.

 

 Mais comment.  Je n’ai pas de compétences, je ne suis pas du côté de l’aidant,  je suis la patiente! Ca, ca me frustre et m’irrite à un haut niveau.  C’est moi qui aide les patients!  Pas moi qui est patiente!  Comment? Pourquoi? et voila, mes pensées font intensifier mes émotions de honte, de jalousie et de déception alors, vers qui je me tourne pour transférer tout ca?  J’ai appeller JF et je lui ai laisser un message expliquant brièvement ce qui se

passait à l’école et que j’aimerais son aide pour … je ne sais quoi.  Pour réfléchir?  J’avais envie de lui parler parce que mes émotions étaient intenses et à ce moment la, je ne les avait pas encore identifier, analyser.

 

Il a vraiment bien choisi son moment pour me rappeller! C’était le lendemain de ma démission chez alerte santé et j’étais dans la salle d’attente de la radiologie pour faire des Rx.  Je venais d’aller voir le doc pour vérifier la bosse blanche sur le côté de ma langue et mes douleurs/tremblements aux mains et il m’avait dit qu’il fallait faire une biopsie pour la bosse et des rx pour les mains!  J’ai cherchée sur internet et pas mal tout les sites disaient que c’était souvent associé avec un cancer de la langue.  Great!  Ma tête était pas toute la, et toutes les émotions de la semaine précédente avaient pas mal disparu alors le besoin n’était plus le même.  Mais il a commencé par dire qu’il ne parlait pas vraiment avec ses anciennes patientes!  Oooouuuucccchhhh! Strike one.  Ensuite, il m’a parler de

mon problème de séduction! grrrr. Strike two.  Et que s’il y avait quoi que ce soit d’autres, d’en parler avec Julie. ahhhhhhhhh Strike three!  La, j’étais solidement confuse.  Mon cerveau ne pouvait encaissé autant de rejet dans une seule conversation.  J’dois lui avoir dit 5 fois merci d’avoir rappeller.  J’voulais juste raccrocher.  Mais en plus de tout ca, il a rajouté : comme ca tu vas continuer les modules! Julie lui avait dit que je n’étais pas certaines de continuer pcq j’y allait probablement plus pour le voir!!! Alors, strike four! J’pensais pas que tu pouvais avoir un 4e strike, me semble que t’é out après 3 strikes non?   J’en ai parler avec Julie de tout ca, mais je sentais que je stagnais.  J’arrivais pas à tout lui dire.  Pourtant, Julie est très bonne, mais je crois que je ne voulais pas m’attachée à elle.  Et en plus, je pense que j’arrivais pas à lui faire totalement confiance, j’me disais souvent :  Et si c’était elle, sa blonde? Et tout ce que je lui disais à elle se ramasse dans mon dossier, je sais pas pourquoi, je pensais : si jamais il prend mon dossier pour savoir si je vais mieux ( de la même facon que moi, quand j’étais paramédic, j’allais voir le doc plusieurs jours après avoir emmené un patient ‘magané’ pour savoir comment il allait… j’ai jamais pensé qu’il pourrait s’interesser à moi pour moi, je parle d’un point de vu thérapeutique, entouka, moi j’aimais ca savoir si mes patients s’en sortaient ou pas.. )

Je pense qu’il aurait fallu que Julie me confronte plus mais pour ca, c’est moi qui aurait du lui dire tout ca pour qu’elle puisse avoir quelque chose à confronter!  Quand elle essayait de me donner des trucs pour faire de l’exercise, elle m’a raconter qu’elle aimait jouer au tennis!  Je sais pas pourquoi, j’ai aussi douter à ce moment.  Est-ce qu’elle me disait ca juste pour me motiver? Je sais pas pourquoi j’arrive pas à faire confiance aux filles et je tombe sous le charme de n’importe quel ..ggrrrr. je suis partie dans mes pensées et je me rends compte que je fais du clivage la et que je me tape sur la tête.  Stop. 

 

Une fois, j’attendais Julie dans la salle d’attente et j’ai entendu deux filles parler ensemble de l’hdj.  Une était en technique ambulancière ou allait l’être et l’autre avait couler le TAPTA.  Je les ais entendus dire que JF et Patrick avaient l’air gay durant une activité.  Sur le coup, j’étais sur la défensive, j’étais prête à leur dire comment elles se trompaient ooohhh tellement!! Ensuite, j’ai été jalouse parcequ’elles le voyaient à tous les jours.  Et finalement, j’essayais de me convaincre que moi et Laurent avions eu une thérapie privilégiée parcequ’on était juste deux.  J’avais envie de retrouver ce sentiment de me sentir spéciale.  J’ai observée ces pensées et je les ais laisser allées.  Qu’est-ce que ca pouvait bien faire ce qu’elles pensaient?! Rien.

 

Et finalement, l’évennement plus que banal qui a mis fin à ma thérapie. J’allais avisée la secrétaire que j’étais la pour un autre rdv avec Julie et il est sorti en même temps de son bureau pour aller vers le local de l’hdj.  Je l’ai regardé et j’ai même été capable de lui dire bonjour!  Il était vraiment beau! son sourire était magnifique, délicieux même!! Mais la, j’en voulais plus!!!!  Je me suis contenue, le temps du rdv avec julie mais après, j’ai eu mon rush d’adrénaline et ca durer plusieurs jours! J’avais tellement envie de le revoir, j’en étais obsédée!  J’ai réussi quand même à fonctionnée, à le garder dans ma tête sans agir 3 jours.  Mais quand le feeling est parti et que j’en voulais encore, j’avais besoin de ce sourire, de ses yeux qui m’envoûtent!!  j’ai perdu légèrement le contrôle et je lui ai envoyé un autre message sur facebook lui disant que j’arrêtais la thérapie! Je venais de décidée ca, la, en 30 secondes! Définitivement, mes impulsions n’étaient pas sous

contrôle!  Understatement of year! En fait non, j’avais déjà décidé depuis longtemps d’arrêter mais j’avais trop peur de pu le voir, et de trop le voir si je restais! J’étais vraiment confuse. Mais cette soirée la, j’étais sorti avec des amis et quand un gars m’a approchée, je me suis complètement fermée!  J’étais pas prête.  Ca me faisait penser à la série In therapy.  Une des patientes, Laura je crois, dis avoir attendu son thérapeute en face de son bureau depuis les petites heures du matin, qu’elle avait vraiment besoin de lui parler.  À la fin elle lui dit qu’elle se foutait un peu de tromper ou non son chum, c’était à cause de lui (le thérapeute) qu’elle n’avait pas voulu baisé avec un autre gars. Bon, c’était pas aussi pire que ca pour moi mais quand même, je refusais de laisser entrer des gens dans ma vie sous prétexte que je trippais sur JF.  Bref, dans le message, je le remerciait de m’avoir aider bla bla bla et que ce n’était pas à cause de lui!  ben non!! Peu importe.  Je ne voulais pas l’emmerder, je voulais juste .. je sais pas c’que je voulais en fait.  J’pense que j’voulais que ca arrête, j’en pouvais plus de tripper sur un gars inaccessible! J’avais beau comprendre et être très alerte au fait qu’il ne serait jamais dans ma vie, j’arrivais pas à décrocher! En fait JF était devenu mon Bruce et Joe avant lui etc… c’était mon éternelle excuse pour ne pas être en vraie relation!  J’aimais mieux être en relation avec eux dans ma tête.  Ca faisais pas mal moins mal! J’ai appeller Julie, je lui ai dit que c’était fini, que j’arrêtais la thérapie.  Comme je laissait le message, je me suis rappeller qu’on pouvait pas arrêter la thérapie comme ca!  Il fallait rencontrer le psychiatre et avoir une dernière rencontre! Ohhhh, j’allais devoir faire face à tout ca. 

 

J’ai vécue cette fin un peu comme l’autre. J’ai fait de l’insomnie pendant plusieurs semaines, j’étais encore une fois pris avec des mots dans la gorge que je n’arrivais pas tout à fait à comprendre.  La dernière rencontre avec Dr. D.  j’étais vraiment stressée, est-ce que j’allais le voir? Non, je ne l’ai pas vu.  Quand Dr. D. est venu me chercher, il m’a dit : ca fait longtemps qu’on s’était pas vu, depuis l’été… ah non, pas trop d’attention Dr. D.  j’étais pas capable d’en prendre de sa part!!  Il m’a alors demandé pourquoi j’avais décidé d’arrêter.  J’essayait du mieux que je pouvais d’éviter mais .. he wasnt buying it alors, je lui ai dit que je ne venais pas vraiment pour les bonnes raisons.  Je ne voulais pas vraiment détaillé, je savais qu’il savait alors c’était pas nécéssaire d’en rajouter.  Mais, il l’a dit.  Que c’était à cause de JF, que c’était trop de travail finalement.  J’ai pas vraiment compris cette partie la.  Trop de travail? Dans le sens ou j’essaie de ‘gagner’ JF ou dans le sens ou ca fait trop travailler mes neurones quand je le vois alors c’est trop dure? Je sais pas.  C’est ca que j’ai besoin.  Quelqu’un qui n’a pas peur de me confronter en restant cool.  Il m’a demandé si j’allais consulté ailleurs, je lui ai dit que j’allais surement essayer de voir pour les dépendances affectives.  Il m’a simplement dit quelque chose comme :  mais tu sais, ca arrive à tout le monde… mais je l’ai pas laisser finir, j’ai vite répondu : je sais, je sais.  Mais je savais pas!  J’avais juste pas envie d être la.  J’étais, encore une fois, pas vraiment disposée mentalement à comprendre.  Mais, comme tout homme qui me donne de l’attention, j’ai eu un petit je ne sais quoi cette journée la pour lui. grrrrrrr. Est-ce que c’était parce que je n’avais pas vu JF et j’avais besoin de mon rush?  Je pense pas, je pense que c’est vraiment lié à cette attention.  Même si il l’avait fait cet été, j’étais trop focuss sur JF.  Ohhhh.. ca aurait été beau ca!  Tripper sur le psy en plus!  My god, j’en avais vraiment jamais assez?  Il s’est levé, m’a ouvert la porte et m’a dit que si je voulais revenir, y’avait pas de problème.  J’ai très fièrement souri et dit, non,

je pense pas revenir.  Hmmmm.  Quelle nouille!  Est-ce que je vais avoir la même face dans son bureau la prochaine fois?  Pas sure!!  J’avais envie de lui serrer la main, non, de lui donner un calin, oooohhh, je savais pu trop.  Ca m’en faisait un peu trop à analyser en peu de temps.  Mais j’ai juste dit merci et jsuis partie attendre Julie.

 

Après, chez moi, je pensais à son commentaire : que ca arrive à tous le monde! Je me suis

mise a chercher sur internet sur les dépendances affectives.  J’ai trouvé un site dont un sur les D.A.A. c’est le même principe que les alcooliques anonymes.  Pas pour moi.  Après, j’ai trouvé plein de sites interessant qui parlent de transfert et qui résumaient pas mal ce que j’avais lu cet été mais il manquait quelque chose.  Et la, je suis tombé sur un psy qui parle de transfert chez les borderlines.  Après ca, ca découlait, site après site.  J’ai due passer 48 heures non stop sur le net.  J’ai lu des études de cas et j’ai été tellement frustrée!! Même frustration que j’avais déjà parler avec Julie.  Que j’acceptais pas d’être la patiente.  Et surtout pas de me ‘retrouver’ dans des études de cas ou je trouvais les sujets complètement folles! Mais même si c’est assez dure à accepter, il a fallu que je passe par-dessus la honte, encore, pour pouvoir continuée à avancer. Dans un des sites, ca disait : à ne pas faire : éviter, banaliser les émotions.  À tolérer : dépendances, embarras à avoir besoin de l’autre, l’excitation sexuelle normale et la honte associée à la prise de conscience.  Hmmm, ok, pas mal l’inverse de ce que j’avais fait à date! Sur les transferts, ca expliquait que les sentiments sont vraiment réels à la situation thérapeutique et la partie fantasmatique est projetée dans la situation thérapeutique mais ces sentiments sont déplacés d’une ancienne relation et projetée sur une relation actuelle. Que plus le manque est grand, plus l’obsession est grande.  Que ce n’est pas d’avantage le fait de choisir des personnes peu adéquates pour combler ses besoins qui est le vrai problème.  La dépendance est inhérente à la vie.  Les besoins qui en font partie sont normaux et les personnes élues pour les combler sont choisies d’instinct.  Cet instinct est fiable car il la mène justement vers des personnes qui permettent de compléter des situations incomplètes, de régler ses transferts! Et que d’éviter cette situation parce que la honte, l’embarras est ressentie fera diminuer d’autant plus l’estime de la personne. ( eh ben voila comment je me sentais, écris noir sur blanc sur internet!!).  Cette personne a souvent peur du rapprochement à l’égard des carences, elle a aussi peur du contact avec elle-même, elle ne s’accorde pas assez d’importance, elle ne s’abandonne pas à ressentir  ses émotions et celles-ci sont d’autant plus difficile à exprimer.  Elle vit des frustrations lorsque les refus ne sont pas clairs et explicite qui est probablement du à son désir de posséder exclusivement une figure paternelle/maternelle idéalisée.  Lorsqu’elle ressent de l’anxiété, les demandes sont souvent présentées de facon pressantes à l’autre etc…

 

 

 

 

 Pour la résolution du transfert on propose 6 étapes :

 

 

  1. Reconnaitre la présence du transfert, prise de conscience : ok.
  2. Identifier le ou les besoins : affection, amitié, relation intime, attention, sexualité..
  3. Exprimer aux proches : certains ok, d’autres : impossible!
  4. Distinguer la demande du besoin : accepter la vulnérabilité d’être en manque.  Nous déformons souvent notre besoin dans l’espoir de trouver une solution moins exigente.  Nous traduisons en demande de confirmation.  Ah, ok.
  5. Exprimer le besoin au bon interlocuteur : hhmmm.. qu’est-ce qu’on fait quand ils sont morts ou qu’on ne peut plus leur parler?
  6. Prendre le besoin en charge, y répondre de facon adéquate. À travailler.

 

 

Donc, acceuillir les émotions et les reconnaitre, exposer nos idées, exprimer nos émotions

et s’assumer.  Tout ca pour la conquête du droit à l’existence, à être sexué. 

 

J’dois avoir écrit une cinquantaines de pages juste sur ca et les dépendances et comment j’me sentais.  Mais ce qui m’a le plus fait du bien c’est la partie ou le psy qui dit qu’on les choisi d’instinct ses personnes et que la majorité du temps, les sentiments sont réels et que c’est important de verbaliser et d’exprimer tout ca.   J’ai essayé de le verbaliser toute seule chez moi.  Ca plus ou moins été effectif.  Je sentais que j’avais besoin de lui pour ca.  Mais, depuis cet été, je sens toujours que j’ai besoin de lui quand je vis des situations intenses. 

 

Alors, je l’ai appellée pendant les fêtes!  Je lui ai dit que j’allais bien mais que je pensais qu’il pourrait m’aider.  Je lui ai demander de me rappeller.  Je venais de comprendre ce qu’il essayait de me dire la dernière journée de L’HDJ, de m’accepter, d’admettre que c’est ok de me sentir comme je me sens.  D’arrêter de me battre avec moi-même… 6 mois plus tard!!!

 

Comme il ne me rappellait pas, j’étais en agonie! Je me suis calmée, j’ai mentalisée, je me suis parlée et j’ai compris que je n’avais pas ‘besoin’ qu’il me rappelle.  Que c’était pour moi que je devais lui parler pas pour qu’il m’estime, me valide ou pour avoir son attention.  Alors, je lui ai laisser un autre message lui disant que j’avais compris que j’ai besoin de prendre en charge mes besoins et que j’accepte aussi le fait que mes besoins affectifs ne sont pas comblés présentement (j’aurais pu laisser faire cette partie la .. )et je comprends qu’il ne peux pas combler ses besoins la pour moi ( mais combien j’aurais aimé ca!! ben non, j’ai pas dit ca!). 

 

J’ai compris que j’ai aussi eu une forte attirance physique à lui et que je l’acceptais.  Je comprends qu’il ne peux pas me valider dans ma sexualité et que je l’accepte ou plutôt, que j’étais en processus de l’accepter!

 

Je lui ai aussi dit que je ne croyais pas necessaire qu’il me rappelle puisque je n’ai pas besoin qu’il valide, j’avais juste besoin de lui exprimer.  Que j’aurais peut-être besoin qu’il me verbalise ses limites parce que même si je le sais que je dois arrêter de communiquer avec lui, de l’entendre me blesserait surement dans mon orgueuil et que

c’était comme ca que je suis généralement capable de focusser.  Mais que c’était à lui de voir si c’était nécéssaire.

 

J’ai eu vraiment peur parcequ’à chaque fois que je pense que je comprends bien quelque chose, quelques temps après, je me rend compte que c’était pas tout à fait ce que je pensais.

 

Alors c’est quoi que j’ai compris exactement?  J’ai trippé sur JF parce que c’était fini avec Bruce et j’ai trippée sur Bruce parce que je n’avais plus Rony.  Et les autres avant, même principe sauf qu’à l’été 2010, on avait fait une thérapie de couple, et j’avais fait une promesse, à moi et à lui, que si j’allais un jour le tromper, c’était fini.  Mais avant lui c’était Steph, et Denis, et avant c’était Francois etc…. j’avais besoin de me sentir excitée.  Quand je me sens excitée, ca me donne espoir, ca me rend heureuse, mais est-ce que c’est nécéssairement de l’évitement? Non, pas tout le temps.  Pour ce qui est de JF, je le trouvais vraiment beau et il m’attirait alors il y avait du vrai dans mes émotions, dans comment je me sentais.  C’est la facon que j’ai dealer avec mes émotions quand il n’était plus la quand la thérapie s’est terminée qui est incensé.  Est-ce que c’est vraiment le rôle parental que je recherche? En partie oui.  C’est ce côté entouka qui m’affecte quand je me sens abandonnée.  J’ai tellement perdue de temps à obséder sur des hommes que ca me permettais de continuer à ne pas exister (comme avec mes parents).  Et avec Bruce, j’avais compris en partie ca, c’était pas clair de même mais je le ressentais que j’avais besoin de m’occuper de moi et comme la relation n’était pas satisfaisante, mon moi me défendait en le faisant fuir.  Mais alors pourquoi aller le rechercher toujours après les ruptures? La peur d’être seule? Non, je suis bien seule.  Le côté financier? Un peu.  Le besoin d’être aimée? Oui, beaucoup, je crois.  Parce que j’étais attachée à lui? oui, clairement.  Pourquoi je n’arrive pas à me défaire des gens que j’aime bien, même si je sais que je n’aurai pas ce que j’ai besoin d’eux? Et pourquoi je réagis tellement mal au rejet? Ok, celle la je comprends mais alors, comment me débarassée de cette si forte réaction?  L’accepter? Ca marche pas toujours ca.  Les habiletés sont faciles à comprendre et à mettre en pratique dans les situations de la vie de tous les jours, mais quand ca touche un problème un peu plus profond, la, c’est vraiment pas évident. Comment je vais faire pour combler le vide que mes parents ont créer?  Je ne veux pas le transférer avec un homme.  Ca, c’est JF qui me l’a fait comprendre.  Quand j’ai compris que j’avais maintenant envie de relation saines, quand il me donnait envie d’apprendre à le connaitre sans lui demander si il voulait baiser ou tenter de le séduire comme je l’aurais fait.  J’en ai assez des relations vides.  Ca, je l’avais compris avec Bruce.  J’étais incapable de baiser avec lui juste pour la baise.  Surement parce que j’avais trop de sentiments pour lui mais aussi parce j’ai des jouets ou ma main pour ca.  J’ai envie de trippée sur un gars et qu’il trippe autant sur moi et que ca soit l’fun, pas compliqué, qu’il ne soit pas en relation avec une autre fille et surtout, qu’il soit disponible.  Ca peut parraitre des critères assez simple pour la pluspart des filles mais, pour moi, ca l’étais pas jusqu’à il n’y a pas si longtemps. 

 

Et même si je comprends, ca ne m’empeche pas de trouver ca difficile par moment.  Un soir, entre autre, j’avais envie de me replonger dans l’évitement en allant chercher l’euphorie, l’excitation avec JF.  Quand je suis comme ca, je n’arrive pas vraiment à me contrôler.  Je suis allée à Louis H.  et d’habitude quand je feel pas, je reste dans l’auto, dans le stationnement et je réfléchis.  Ca m’est pas arrivée souvent mais après cet été, je sentais que ca me permettais de mieux réfléchir et ca m’aidait vraiment à me calmer.  Après, je m’en allais chez moi, no foul no harm.  Mais cette journée la je suis entrée à l’intérieur.  Il n’y avait personne.  Je me suis assise dans la salle d’attente.  J’avais un sentiment de sécurité.  Ca aussi ca me fait ‘freaker’ des fois.  Pourquoi j’ai besoin d’être la pour me sentir en sécurité?? L’attachement, encore? grrrrr.  Éric est arrivé pas longtemps après.  C’était le début d’un nouveau module.  L’intervenante m’a demander si j’avais un rdv avec Julie et je lui ai dit que non, je n’avais plus de rdv.  Elle est restée perplexe mais n’a rien dit.  Éric m’a dit que je devrais aller avec eux et assister à la rencontre.  Je n’avais pas envie d’y assister.  Ca, ca ne me manque pas.  Mais j’ai eu le temps de jaser un peu avec Éric.  Je savais qu’il s’était demandé ce qui s’était passé avec moi parce qu’au début d’un des module, il m’avait demandé si j’avais revu une madame qui était dans un autre module avec nous.  Il m’avait dit qu’il s’inquiétait souvent quand il ne voyait pas les gens revenir, il s’imaginait qu’ils s’étaient suicider et comme je suis partie en plein milieu d’un module ben, il s’était surement posé des questions.  Il m’a dit qu’il avait rdv avec sa blonde et G-A parece qu’elle n’était pas au courant de l’ampleur de son problème et que ca ne faisait pas longtemps qu’il avait décroché la corde dans son garage alors ca allait surement l’aider d’avoir un support de sa conjointe.  Il a un TPL sévère.  Il ne travaille pas depuis 2006.  Il s’auto-mutile aussi.  Il y en avait beaucoup dans mes groupes.  C’est difficile pour moi de comprendre ca.  J’imagine que c’est la même chose que moi quand je mange une boite de biscuit au complet ou trois repas dans une même journée au mcdo ou que j’ai envie de baisé avec n’importe qui juste pour avoir de l’attention, de l’affection.  Sauf qu’au lieu de la douleur, j’ai choisi le plaisir temporaire.  Qui m’amène quand même au même point après mais au lieu d’avoir des marques de violence sur mon corps, j’ai plusieurs livres en trop qui témoignent de ma négligence personnelle, une santé menacée et des ITS! Ma méthode est plus indirecte mais tout autant efficace pour m’auto-détruire.

 

Le mardi avant mon dernier rdv avec Dr. D. j’étais vraiment nerveuse, ca faisait déjà quelques jours que je ne dormais pas bien alors je suis allée dans le stationnement pour réfléchir, essayer de trouver des solutions à mon anxiété et surtout me sentir en sécurité. Sauf qu’en arrivant, j’ai vu JF marcher.  Je ne savais pas quoi faire, j’avais vraiment envie de lui parler.  Mais, j’en étais encore une fois incapable, est-ce qu’il allait freaker? Penser que je le stalk?  Alors, je me suis stationnée, comme d’habitude, sauf que ce n’étais pas comme d’habitude, je l’ai regardé marcher jusqu’à la garderie et juste avant d’entré, il a regardé dans ma direction.  Est-ce qu’il m’a vu? Shhhiiittt.. mais qu’est-ce que j’ai dans le cerveau?  Après qu’il soit entré, je voulais partir mais je n’y arrivais pas.  J’étais dans mes pensées, j’essayait de en pas regarder dans sa direction, j’essayait juste de réfléchir à mes problèmes.  Mais je l’ai vu, je crois, passer juste devant moi avec une volks grise (merde que j’hais les volks!! ).  J’peux pas être certaine, c’est arrivé trop vite et mes pensées étaient .. all over.  Aiilleee… j’espère qu’il ne m’a pas vu.  Ca doit tellement être freakan d’avoir une ancienne patiente qui semble te regarder, assis dans son auto!! Moi entouka, j’aurais freaker.  Je ne sais pas depuis combien de temps, mais il a changer ses paramètres sur facebook.  Coincidence? Hm. Je ne crois pas mais ca non plus, je ne peux pas valider!!  On ne peut plus lui envoyé de message, à moins d’être ami avec.  Mais, on peut lui envoyer une demande d’amitié par exemple!  Je suis heureuse de constatée que ma folie n’en est pas rendu à ce point!

 

J’ai laisser un message à Julie début février.  Quand elle m’a rappellée, j’étais over excitée, j’avais vraiment besoin de lui parler!  C’est weird, la, j’étais en manque d’elle! Est-ce que j’étais devenue dépendente à Julie?! Arrrrgggggg.  Je lui ai demandé si elle allait bien et elle a dit : oui, vous? Arrrgggg.  Je lui ai dit de me lacher le vous et je comprends que ca fait partie de sa job mais ca m’a fait chier quand même.  Je lui ai demandé si je pouvais avoir un rdv avec Dr. David. Elle m’a demandée si je voulais revenir, j’ai dit que peut-être, je sais pas, peut-être, non, oui, si j’étais pas banie à vie?!  Elle a dit qu’elle ne croyait pas et qu’elle allait en parler à la réunion.  Quand la secrétaire m’a appellée, elle m’a donné le rdv le 11 mars!!!  J’ai rappeller Julie,  je lui ai dit que j’étais légèrement en agonie depuis plusieurs jours, que je trouvais ca loin.  Elle m’a proposée un rdv avec elle dans 3 semaines mais que si je veux retourner avec elle, je dois faire les modules.  Si je veux faire de la mentalisation, je dois aller avec quelqu’un d’autre.  J’ai pris le rdv mais cette nuit la, je n’ai pas dormi de la nuit! Je l’ai rappellé le lendemain matin et je lui ai suppliée (j’exagère pas dutout) de me voir le plus vite possible!  Je l’ai vu cette journée la.  Le rdv qui était supposer durer 5 minutes pour lui demander deux trois petits trucs a finalement durer une heure et j’aurais été capable de continuer! Je lui ai pas mal tout dit ce que je n’avais pas été capable les semaines précédentes.  Je me suis sentie libérée et j’ai pu dormir comme un bébé ce soir la! Merci Julie!!

 

J’ai arrêtée mes anti-dépresseurs en février et les premiers jours, j’allais super bien!  Le seul problème que je voyais c’était que le feeling d’excitation me manquais et que l’anxiété m’empechait de bien réfléchir et dormir mais les anti-dépresseurs ne m’aidaient pas pour ces problèmes! Et de toute facon, je pense que tout le monde a besoin de se sentir exciter et vit de l’anxiété alors jusqu’à maintenant, c’était plus ou moins sous contrôle.  J’avais encore peur d’entrer en relation avec un homme mais en deux semaines, j’avais quand même fait des petits pas en avant.  Mélo a rencontré des gens d’ici pendant son voyage à Cuba et voulait me présenté l’un d’eux.  J’ai dit oui et je suis allée jouée au pool!  Même si je n’ai pas cliquée avec ce gars la, j’ai réussi à ne pas lui sauter dessus et même que je ne l’ai pas cyberstalker.  Ca m’a seulement fait du bien de voir du nouveau monde.  J’ai même appellé un de mes étudiants après un cours ou clairement, il y avait attirance des deux côtés.  La non plus, j’ai pas poussée, j’ai seulement jasée et c’était très interessant, même qu’on s’est rendu compte qu’on allait à la même école secondaire et qu’on connaissait des gens en commun.  Je me suis quand même aventurée à lui demander si il avait une copine et il a dit oui alors, je lui ai souhaité bonne chance et j’ai gardée un bon souvenir de cette conversation!  J’essaie de juste profiter des rencontres sans avoir d’attentes ni de m’attachée trop vite.  Je suis en manque d’affection, d’attention, de sexe et de passion mais, pour l’instant, j’arrive quand même à bien fonctionner alors, pour les hommes,  on verra, la, je m’aime moi et mes enfants et j’essaie de profiter de chaque moments de cette vie magnifique et intense qu’est la mienne!

 

Huit jours après avoir arrêté les anti-depresseurs, rien ne va plus!

Je suis allée réfléchir à Louis H. parce que j’étais obsédée sur cette réaction que JF avait eu la dernière journée de l’HDJ ( en juillet!!!) quand je lui ai demandé si je pouvais avoir une rencontre avec lui et Julie.  Pourquoi réagir aussi intensément? Pourquoi est-ce qu’il ne voulait pas m’aider?  Peut-être qu’il ne pouvait pas? Julie m’a pourtant expliquée qu’ils ne faisaient pas ce genre de thérapie alors pourquoi obséder sur des choses que je ne contrôle pas.  Pourquoi est-ce qu’ils ne pourraient pas faire une exception?  Je ne suis pas méchante pourtant? Qu’est-ce qu’ils pensent de moi?  À cause des messages? Arrrgggggggggg.  Mes pensées étaient hors contrôle! Je suis restée une heure dans l’auto à délirée, à essayer de réfléchir, de ne pas agir sur mes impulsions.  Mais, plus ca allais, plus j’étais décidée à lui demander!  Mon rdv avec le Dr. D.  était vraiment trop loin et le lendemain j’étais supposée allée rencontrer l’étudiant en psy à l’université de Mtl pour une évaluation qui allait faire avancer le processus plus rapidement, mais la liste d’attente était vraiment longue alors je savais que je n’allais pas être vue avant quelques mois.  J’avais déjà dit à l’évaluation par téléphone que je devais être suivie par un thérapeute homme pour travailler les transferts, pour pouvoir explorer mon problème et sa voix était tellement délicieuse que je voyais déjà le drame de loin!! J’ai pas envie de rencontrer un nouveau psy!

Je veux JJJJJFFFFFF!!!!!

Ok, j’y vais. Faut que ca cesse! Faut que je lui demande : pourquoi tu réagis aussi intensément? Et pourquoi tu ne veux pas me rencontrer avec Julie pour m’aider à regler ca?? est-ce que c’est parce que je dois le regler tout seul? Mes questions étaient prêtes!

Je suis entrée à l’intérieur, il n’y avait personne.  J’ai cognée à sa porte, j’étais vraiment déterminée! Il a ouvert! Oh shiiit!!!!!!!! il est encore plus beau que dans mes souvenirs!!! craque pas Sophie… focuss…   

Euhhh. Allo?! (face de fille qui est pas sure) T’as-tu deux minutes, j’voudrais te poser une question?

NON.  Non, Ca marche pas comme ca! 

Oh wow.  Je voulais une réaction, je l’ai eu!  J’ai renchéri : juste une question, svp?

NON. 

Ca se peut pas être beau de même!!! C’est pas juste ses yeux, c’est vraiment tout son corps qui me fait tripper!!  concentre toi so.

Pourquoi? (je l’ai posé finalement ma question, c’était indirecte et pas très précisement sur cet été mais, je l’ai demandé quand même…)

Parce que ces choses la se règlent en thérapie.  (la j’étais confuse, j’arrivais à peine à le regarder)

Ok, mais j’ai essayée avec Julie, ca marche pas.  J’ai pas de thérapie.  J’ai un rdv demain à l’université de Mtl mais j’ai besoin de direction.  Juste une question, svp?

NON, je suis désolé mais NON. 

Té pas fin ( avec un air piteux )! 

Ah, désolé, c’est comme ca. 

Et je suis repartie bredouille comme y disent! Sans même lui dire ok désolée ou .. rien, même pas de bye.   

 

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa

 

Mais pourquoi il ne veut pas m’aider? Parce que je lui ai envoyée des messages, trop de messages?  Il aurait raison dans le fond. Parce qu’il en a rien à foutre? Parce qu’il ne fait pas ce genre de thérapie? Parce que je suis conne? Je comprends rien.  J’ai besoin de savoir. Quand ca me gruge en dedans, c’est mon instinct de survie qui me cri d’aller chercher les réponses.  J’ai fais la cristi de pensée intégrée! Ben, entouka, du mieux que je pouvais selon les circonstances.  Je savais que si je l’appellais, il ne me rappellerais pas donc je savais que c’était pas une super bonne idée, mais en même temps  je savais que j’avais besoin de cette réponse pour demain, pour mon rdv? non, pour retrouver un état psychique plus sain! bordel! Est-ce que j’ai vraiment fait le pour et le contre de cette visite? Probablement pas comme il le faut. Alors, quoi, je pousse ses limites? encore? C’est comme les messages, je veux simplement me libérer? Non.  Je veux qu’il m’aide!  Je sens que je n’y arriverai pas sans lui.  Je sais qu’il a les réponses!  Je sais que j’ai l’air folle mais je sais qu’il peut m’aider!  Pourquoi est-ce qu’il me repousse autant? Je ne l’ai pas séduit, entouka pas depuis les messages et même les messages étaient juste pour me libérées, j’étais folle!  Je suis mêlée! Est-ce que c’est juste parce que j’ai pas passée par Julie?  Mais j’ai essayée de passer par Julie!!! Alors,  qu’est-ce que je dois faire? Accepter.  C’est ca.  juste accepter que je n’aurai pas toutes les réponses et que je dois vivre avec.  NOOONNNNNNN, je veux le confronter.  Je veux savoir!!  Je gagnerai pas cette bataille.  Pourquoi j’insiste pour me battre?  C’est mon instinct.  Je sais pas quoi dire d’autre.

 

Même avant ces évennements, j’avais recommencée à avoir des idées suicidaires. J’allais avoir mes règles, ah, et surprise, c’était la pleine lune.  Ben non, ca rien avoir avec les 43 ( personne ayant un trouble de comportement ou psychologique en terme ambulancier) tout ca…arrrggggg.

 

Mon rdv à l’U de M.  Je me suis sentie tellement vieille! C’était plein de jeunes! J’ai demandé à une étudiante ou était la cafétéria, hmmm sophie, juste en arrière de toi! Ah… ok, merci! J’ai trouvée la place.  Heureusement, le psy, un jeune qui me faisait penser à quelqu’un, était pas de mon style, il ne m’attirait pas.  Ses mains tremblait mais son regard était confiant! Hmm.. weird! Trop maigre pour mon goût mais super gentil! J’ai pleurée.  Un peu comme au début avec Julie, je n’avais pas trop de contrôle sur mes larmes.  Ca sortait tout seul.  Damn anti-dépresseurs, pourquoi je vous ai quittés si brusquement?!.  Il m’a posé 150 millions de questions, j’esssayais de vraiment répondre du mieux de mes connaissances mais tout ce que j’avais en tête c’était ce qui c’était passé avec JF la veille.  Il faisait une étude sur les auto-mutilations, désolée, je n’ai pas ce problème.  J’ai besoin d’une thérapie, mais est-ce que les psy la-bas allaient être capable de dealer avec quelqu’un qui a un trouble de personnaliét limite? Sur plusieurs site internet et Marsha Linehan aussi le dit, on a besoin d’une thérapie spécifique.  Le psy de l’U de M m’a suggéré l’institut Victoria, oui, je sais, je suis au courant de cette place mais c’est vraiment cher.  Ensuite, il m’a suggéré Douglas.  J’ai appellée mais la receptionniste m’a dit qu’ils ne prennent pas de patient sans référence!  Alors, je suis allée à Louis H. à l’urgence après mon RDV à l’université de Mtl.  Je voulais leur demander une référence ou je ne sais pas, je savais que si j’allais pas la, ma tête n’allait pas me laisser tranquile! Que j’allais continuer à avoir des idées suicidaires si j’allais chez moi. 

 

J’avais imprimée ce document et dans la salle d’attente j’écrivais, je corrigeais les fautes et je ré écrivais certains passages.  Il y avait une jeune femme, dans la vingtaine, avec son père.  Il lui flattait le dos, il est resté avec elle du début à la fin et je trouvais qu’elle était vraiment chanceuse! Après 7 heures d’attentes, je suis finalement passée, après elle.  Elle m’a approchée et m’a demandée en quoi j’étudiais!  Elle m’a dit que ca avait l’air intense.  Elle avait un épisode dépressif.  Ca lui est déjà arrivé deux ou trois fois avant alors elle voulait avoir de l’aide.  Quand je lui ai dit pour son père, elle m’a dit

oui, c’est vraiment un bon père mais qu’il avait eu sa part de hauts et bas.  Il avait eu un dx de maniaco-dépression alors elle en avait bavée une shot étant plus jeune.  Mais il était la, aujourd’hui.  Quand je lui ai dit que je n’avais pas de parents et qu’en plus, j’avais des enfants, sa face a changée!  Elle m’a dit wow, ca doit pas être évident.  J’ai dit oui mais que leur père était vraiment très présent pour eux et qu’il était stable et que chaque fois que je ne feelais pas, il les prenais! Alors, j’ai dit que j’étais chanceuse aussi.  Mais il est la pour eux, il n’est plus la pour me flatter le dos ou me prendre dans ses bras et ca, ca me manque vraiment!  J’ai rencontré un résident.  Beau, vraiment beau, grand, jeune, super bien habillé, avec des yeux qui parlent, non, dévorent! Arrrggggg, le genre de gars avec qui c’est trop facile de s’imaginer comment ca serait au lit.  Mais qu’est-ce qu’ils ont les beaux mecs à vouloir aider les gens? C’est déconcertant! Je lui ai dit que j’avais besoin de plus d’aide, que j’avais arrêtée ma médication et il a fallu que je lui parle de JF et j’étais assez gênée, j’avais tellement honte mais mon besoin de comprendre, d’avoir de l’aide était fort plus grand.  Quand j’ai vu la psychiatre, elle m’a donnée une prescription de séroquel et m’a dit que c’était pas mal la seule chose qu’elle pouvait faire pour moi étant donné que j’avais déjà un rdv avec Dr. D le 11 mars, qu’elle ne pouvait pas me faire la prescription pour Douglas, que c’était comme passer par-dessus Dr. D.  que je pourrai lui demander lors de mon rdv.   Il n’y a pas de solutions miracle!  Je n’ai pas aimée prendre le séroquel, j’en avais pris une fois et j’avais dormi genre 12 heures alors, ca me fait un peu peur.  Mais elle m’a dit que quand on dort, ben on fait pas de niaiseries!  Elle a ben raison!  Mais je ne les ais pas achetés.  De un j’ai pas de cash jusqu’à jeudi, de deux, j’pourrais ben les prendre toute d’une shot et me rendre malade (je sais, je ne mourrai pas de ca!!) Alors je vais essayer de dormir sans les meds!  J’ai regardée mes feuilles d’habiletés et ceux en cas de crise aussi.  Je les faits pas mal tous sauf les plus importants!  Vivre en société et faire des activités (autre que d’écouter la tv! ) Je me cache et quand je pète, la je veux voir du monde.  Eh bien Sophie, c’est effectivement pas comme ca que ca marche!  Je me rappelle de JF qui m’a dit, une des premières journée de thérapie de l’HDJ que les gens qui sont le plus heureux sont ceux qui sont le plus entourés! J’avais dit : vraiment? Je n’étais pas convaincue mais, je sais qu’il a raison.  Je me suis améliorée mais ne suis juste pas encore capable de le faire tous les jours.  Alors, le lendemain, j’ai appellée un endroit à RDP pour m’inscrire à des activités de relaxation et d’art avec des gens atteints de maladies mentales.  C’est pour socialiser et faire des activités et se réaliser (une sorte de réinsertion sociale).  Il y a un an j’aurais trouver ca tellement looser mais la, je sens que j’en ai vraiment besoin!  Ils ont l’air tous gentil mais j’ai peur.  Vraiment peur.  Je vais recommencée mes anti-dépresseurs et je dois accepter que j’en aurai besoin pour probablement plusieurs années encore. 

 

En février, j’ai travaillée avec une gang cool.  On a beaucoup parler de sexe, vraiment beaucoup! Il y avait un des gars qui était grand, un corps vraiment hot et je voulait lui laissé mon numéro alors je lui ai dit : je sais que tu as une blonde mais… et il a dit oui mais, je suis un gars gentil!  J’ai dit ok.  Bonne chance!  Il m’excitait vraiment beaucoup alors blonde ou pas, j’aurais vraiment aimé ca le baiser!  Et je ne me sentais pas coupable de penser ca? Est-ce que je l’aurais fait?  Oui, et ca, ca me fait chier parce que je croyais avoir abolis ca de mon répertoire : gars inaccessible=non! Un des gars m’a aidé a emmener mes mannequins dans mon auto et m’a dit que son frère, qui était ingénieur, était aussi célibataire alors si je voulais, il pourrais me le présenter.  J’ai dit oui, ca me ferait du bien de voir du nouveau monde, et il a dit oui, c’est assez évident! J’étais un peu offusquée parce que je n’avais pas tant participée à leurs débats et conversations.  Alors, imagine si je ne m’étais pas retenue!!  Après le travail, je suis allée porter ce document (évidemment pas avec cette partie la..) à Louis H.  je voulais faire les choses correctement et le donner à la secrétaire pour qu’elle le donne à Julie, et canceller le rdv du 11 mars avec Dr. D.  mais la secrétaire est allée avisée Dr. D. que j’étais la alors il est sorti et m’a demandé pourquoi j’étais la.  Je lui ai dit et il avait un air de ‘ mais kesser tu fais ici  et pourquoi tu veux donner un document?? ‘  il a dit qu’il n’accepterais pas le document, j’ai dit que c’était pour Julie ( pour être sure qu’il ne pense pas que c’était pour JF) et j’ai demandé pourquoi.  Il m’a répondu que j’avais dépassée, transgressée les limites avec un intervenant et que si je voulais, je pouvais avoir un rdv avec lui mais c’est tout.  J’ai dit non, que je venais pour canceller le rdv alors il m’a demandé de quitter.  J’ai regardé la secrétaire et dit : est-ce que c’est ok pour le rdv et il a dit oui, vous devez quitter maintenant.  J’ai passer un bon 20 minutes sous le choc.  C’était vraiment fini avec Louis H.!!!  Après j’ai appellé un centre de crise parce que j’avais besoin de quelqu’un pour m’écouter.  Je ne comprenais pas ce qui venait de se passer.  Même quand j’essaie de faire les choses correctement, ca marche pas!! La fille était super gentille mais elle m’a dit que c’était probablement trop loin si jamais je voudrais avoir un suivi.  Alors j’ai appellé un autre place plus proche.  Elle était pas aussi gentille que l’autre mais elle m’a fait un pacte de non passage à l’acte, comme si ca m’arrêterais si je voulais vraiment mourir.  Je veux de l’aide.  Quand je vais vouloir mourir, je t’appellerai pas! Mais je comprends que c’est leur job. J’ai eu rdv le lendemain.  Mais j’ai passé une soirée de merde. J’étais supposée aller chercher les enfants.  Pas capable d’arrêter de pleurer alors, pas une bonne idée.  J’ai pris un bon bain chaud et la je me suis mise à penser à ce que j’allais faire de ma peau, quel programme à l’école j’allais choisir et ce que j’ai vraiment envie de faire c’est écrire ce putain de document pour me libérer!!  Ma tête ne peux pas réfléchir à autre chose! 

 

Mon frère m’a appellé pour aller souper avec mon autre frère alors j’ai dit ok mais j’aurais due restée chez moi.  J’étais pas la.  Ils parlaient du voyage à Cuba dont mon grand frère revenait tout juste et je trouvaient tellement qu’ils étaient cool, drôle et tellement plus heureux que moi mais surtout, ils sont capable de fonctionner normalement en société!   

 

 

Au rdv avec le thérapeute du centre de crise, j’ai décidé d’y faire un séjour.  Ils m’offraient deux séances par jour avec un thérapeute et je pouvais partir quand je voulais alors je ne me sentais pas prisonnière.  J’ai eu peur la nuit, j’entendais des bruits, la porte ne se barre pas… c’est pas évident! Ca m’a aidé par exemple.  J’ai réalisée que j’obsède souvent sur les hommes mais aussi sur des projets ou des pensées et le thérapeute m’a dit que l’obsession est comme une roue sans fin donc assez inutile!  Pour arrêter d’obséder, il faut débarquer de la roue.  De ne plus aller à Louis H. va m’aider à passer à autre chose.  De ne plus parler à B. m’aide aussi.  Alors, ce n’est pas de l’évitement, c’est un changement de trajet.  D’avoir accepter un tas de choses que je ne croyais pas cabable d’accepter au départ m’a aidé malgré le fait que c’est encore difficile à certains moment.  En écrivant ca, j’essaie d’accepter mon passé, ma famille, mes erreurs, c’est un processus.  J’ai aussi réalisé la-bas que j’avais vraiment besoin de parler et omme je m’arrange toujours pour être seule ben je finis souvent par exploser!  C’est à moi à le gérer et de trouver une thérapie à long terme semble une bonne option présentement.  Je suis un peu plus capable d’organiser mes pensées, de trouver, d’identifier et même de verbaliser les émotions.  Mais je suis tellement loin d’être prête à dire : ok, Sophie fonce, trouve toi un mec et amuse toi.. naaaaa! Ca serait pas ‘fair’ pour lui ni pour moi.  J’ai encore besoin d’être seule et de travailler sur moi.  J’ai plusieurs amies qui, quelques semaines, voir quelques jours seulement après une rupture sont capable de recommencer!  J’ai confiance qu’un jour, je vais arriver à me sentir ‘normale’ et que je vais être capable d’aimer et d’être aimée!  Je ne sais pas comment mon histoire va finir, personne ne sait comment on fini.. mais, ce que je sais c’est que je suis la, en vie, j’apprends à m’aimer, à m’accepter comme je suis, avec mon passé et mon présent, avec mes défauts mais aussi avec mes merveilleuses qualités, j’existe et j’ai le droit!  Pour le reste, ben, je vais y aller un jour à la fois, comme tout le monde !

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